Dictionnaire du Cinéma 2001Éd. 2001
S

SJÖSTRÖM (Victor David) (suite)

Films.

Réalisateur  : le Jardinier (Trädgårdsmästaren, 1912) ; Un mariage secret (Ett hemligt giftermål, id.) ; Sourires et larmes (Löjen och tårar, id.) ; le Bureau des mariages (Aekenskapsbyrån, id.) ; le Flirt d'été de Lady Marion (Lady Marions sommarflirt, id.) ; la Voix du sang (Blodets röst, 1913) ; les Conflits de la vie (Livets konflikter, id.) ; Ingeborg Holm (id., id.) ; le Miracle (Miraklet, id.) ; l'Amour plus fort que la haine (Kärlek starkare än hat, id.) ; Demi-sang (Halvblod, id.) ; le Pasteur (Prästen, id.) ; la Grève (Strejken, id.) ; la Fille de la haute montagne (Högfjällets dotter, 1914) ; Ne jugez pas (Dömen icke, id.) ; Une brave fille doit savoir se débrouiller toute seule (Bra flicka reder sig själv, id.) ; l'Enfant de la rue (Gatans barn, id.) ; Les cœurs se rencontrèrent (Hjärtan som motas, id.) ; Un parmi d'autres (En av de mannga, id.) ; la Culpabilité expiée (Sonad skuld, id.) ; C'était en mai (Det var i maj, id.) ; la Fille du gouverneur (Landshövdingens döttrar, 1915) ; À chacun son métier (Skomakare bliv vid din läst, id.) ; le Salaire de Judas (Judaspengar, id.) ; À l'heure des épreuves (I prövningens stund, id.) ; Les bateaux se rencontrèrent (Shepp som mötas, id.) ; les Vautours de la mer (Havsgamar, id.) ; Elle triomphait (Hon segrade, id.) ; Thérèse (id., 1916) ; l'Étrange Aventure de l'ingénieur Lebel (Dödskyssen, id.) ; Terje Vigen (id., id.) ; la Fille de la tourbière (Tösen från stormyrtorpet, 1917) ; les Proscrits (Berg-Ejvind och hans hustru, id.) ; la Voix des ancêtres (Ingmarssönerna I et II, 1918) ; le Testament de Sa Grâce (Hans Naads testamente, 1919) ; le Monastère de Sendomir (Klostret i Sendomir, id.) ; la Montre brisée (Karin Ingmarsdotter, id.) ; Maître Samuel (Mästerman, 1920) ; la Charrette fantôme (Körkarlen, id.) ; l'Épreuve du feu (Vem dömer ?, 1921) ; la Maison cernée (Det omringade huset, 1922) ; le Vaisseau tragique (Eld ombord, id.) ; le Glaive de la loi (Name the Man, US, 1923) ; Larmes de clown  Celui qui reçoit des gifles (He Who Gets Slapped, US, 1924) ; les Confessions d'une reine (Confessions of a Queen, US, id.) ; la Tour des mensonges (The Tower of Lies, 1925) ; la Lettre écarlate / la Lettre rouge (The Scarlet Letter, US, 1926) ; le Vent (The Wind, US, 1928) ; la Femme divine (The Divine Woman, id.) ; les Masques du diable (The Masks of the Devil, US, 1928) ; A Lady to Love (US, 1929, et vers. allemande : Die Sehnsucht jeder Frau, id.) ; la Famille Markurell de Wadköping (Markurells i Wadköping, 1930, et vers. allemande : Väter und Söhne, id.) ; Sous la robe rouge (Under the Red Robe, GB, 1936).

Acteur  : le Jardinier (V. Sjöström, 1912) ; Au printemps de la vie (I livets vaar, Paul Garbagni, id.) ; le Vampire (M. Stiller, id.) ; l'Enfant (id., id.) ; les Masques noirs (id., id.) ; la Voix du sang (Sjöström, 1913) ; les Conflits de la vie (id., id.) ; la Grève (id., id.) ; Quand l'amour tue (Stiller, id.) ; Pour son amour (id., id.) ; la Fille de la haute montagne (Sjöström, 1914) ; À l'heure des épreuves (id., id.) ; Elle triomphait (id., id.) ; l'Étrange Aventure de l'ingénieur Lebel (id., 1916) ; Terje Vigen (id., id.) ; les Proscrits (id., 1917) ; le Meilleur Film de Thomas Graal (Stiller, id.) ; la Voix des ancêtres (Sjöström, 1918) ; Leur premier-né (Stiller, id.) ; la Montre brisée (Sjöström, 1919) ; Maître Samuel (id., 1920) ; la Charrette fantôme (id., id.) ; la Maison cernée (id., 1922) ; le Vaisseau tragique (id., id.) ; la Famille Markurell de Wadköping (id., 1930) ; les Feuilles multicolores (Brodiga blad, Edvin Adolphson, 1931) ; la Jeune Fille de Solbakken (Synnöve Solbakken, T. Ibsen, 1934) ; la Veille de la Sainte-Walpurgis (Valborgsmässoafton, G. Edgren, 1935) ; John Ericsson, le triomphateur d'Hampton Roads (John Ericsson, segraren vid Hampton Roads, id., 1937) ; Le vieux arrive (Gubben Kommer, Per Lindberg, 1939) ; Vers des temps nouveaux (Mot nya tider, Sigurd Wallén, id.) ; La lutte continuera (Striden går vidare, G. Molander, 1941) ; Une flamme brûle (Det brinner en eld, id., 1943) ; la Parole (id., id.) ; l'Empereur du Portugal (id., 1944) ; Ouvriers du chemin de fer (Rallare, A. Mattsson, 1947) ; Je suis avec vous... (Jag är med eder, Gösta Stevens, 1948) ; Printemps dangereux (Farlig vår, Mattsson, 1949) ; le Quatuor éclaté (Kvartetten som sprängdes, Molander, 1950) ; Vers la joie (I. Bergman, id.) ; Amour (Kärlek, id., 1952) ; le Ton dur (Hård klang, Mattsson, id.) ; les Hommes dans l'obscurité (Männen i mörker, id., 1955) ; les Fraises sauvages (Bergman, 1957).

SKELTON (Richard Bernard Skelton, dit Red)

acteur américain (Vincennes, Ind., 1913 - Rancho Mirage, Ca., 1997).

Fils d'un clown et d'une femme de ménage, ayant vécu une jeunesse misérable digne de Dickens, il commence à gagner sa vie dans de petits spectacles de cirque ou de variétés. C'est après 1930 qu'il se fait remarquer sur scène à New York, puis à la radio. Ses premiers rôles au cinéma datent de 1938. Il devient peu à peu une des stars comiques de la MGM, où il eut son heure de succès surtout parce qu'on prit soin de l'entourer de jolies partenaires et de numéros musicaux réussis. Mais ce n'est certainement pas lui qui donne de l'intérêt au Bal des sirènes (G. Sidney, 1944) ou à la Fille de Neptune (E. Buzzell, 1949). Entre ses débuts et son dernier film (Ces merveilleux fous volants dans leurs drôles de machines, K. Annakin, 1965), rien de véritablement marquant. Encore actif à la télévision et au cabaret, bien que ses pitreries fassent maintenant très démodé.

SKINNER (Frank)

compositeur américain (Meredosia, Ill., 1898 - Los Angeles, Ca., 1968).

Sous contrat à l'Universal pendant une bonne partie des années 50, il a ainsi l'occasion de créer des partitions très sentimentales, parfois sirupeuses ou faciles, mais non sans charme, pour les grands mélodrames de Douglas Sirk (le Secret magnifique, 1954 ; Tout ce que le ciel permet, 1956 ; Mirage de la vie, 1959).

SKLADANOWSKI (Max)

pionnier allemand du cinéma (Berlin 1863 - id. 1939).

Il réalise, avec son frère Emil, un appareil de projection appelé Bioscope (ou Bioskop) où les vues paires et impaires, montées sur deux boucles distinctes, apparaissaient en « fondu enchaîné » sur l'écran à la cadence d'environ huit images par seconde. Cet appareil, qui ne pouvait montrer que de courts mouvements cycliques, fut présenté comme attraction, à partir de novembre 1895, dans un théâtre berlinois.