Dictionnaire du Cinéma 2001Éd. 2001
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QUINE (Richard) (suite)

Autres films :

Purple Heart Diary (1951) ; Sunny Side of the Street (id.) ; Sound Off (1952) ; Rainbow'Round My Shoulder (id.) ; le Joyeux Débarquement (All Ashore, 1953) ; Cruisin' Down the River (id.) ; Siren of Bagdad (id.) ; So This Is Paris (1954) ; le Bal des cinglés (Operation Mad Ball, 1957) ; Train, amour et crustacés (It Happened to Jane, 1959) ; l'Inquiétante Dame en noir (The Notorious Landlady, 1962) ; Une vierge sur canapé (Sex and the Single Girl, 1964) ; Oh ! Dad, Poor Dad, Mamma's Hung You in the Closet and I'm Feelin'So Sad (1967) ; A Talent for Loving (1969) ; « W » (1974) ; The Prisoner of Zenda (1978). ▲

QUINN (Anthony)

acteur américain (Chihuahua, Mexique, 1915 - Boston 2001).

Fils d'un cameraman irlandais et d'une « soldadera » de Pancho Villa, il apparaît dans deux films de Cecil B. De Mille (Une aventure de Buffalo Bill, 1937, et les Boucaniers, 1938), dont il épouse la fille adoptive Katherine, mais doit se contenter d'emplois secondaires (Indiens ou Mexicains) jusqu'en 1947. Son interprétation de Stanley Kowalski dans Un tramway nommé Désir, à Broadway, lui vaut enfin la notoriété. Il remporte l'Oscar du meilleur second rôle pour sa composition d'un paysan mexicain dans Viva Zapata ! (E. Kazan, 1952) et pour celle du peintre Gauguin dans la Vie passionnée de Vincent Van Gogh (V. Minnelli, 1956). Parmi une centaine de compositions, on retient : La strada (F. Fellini, id.), où, face à Gelsomina (Giulietta Masina), il est Zampano ; le Bord de la rivière (A. Dwan, 1957) ; Car sauvage est le vent (G. Cukor, 1958) et la Diablesse en collants roses (id., 1960) ; l'Orchidée noire (M. Ritt, 1959) ; l'Homme aux colts d'or (E. Dmytryk, id.) ; les Dents du diable (N. Ray, 1960) ; Lawrence d'Arabie (D. Lean, 1962) ; Barabbas (R. Fleischer, id.) ; Zorba le Grec (M. Cacoyannis, 1964) ; Un cyclône à la Jamaïque (A. Mackendrick, 1965). Dans ses meilleurs films, une sensibilité inattendue, une vulnérabilité quasi enfantine nuancent et contredisent la truculence et la véhémence d'une nature « primitive ». Il s'essaie à la mise en scène avec les Boucaniers (The Buccaneer, 1958), un remake du classique de De Mille, supervisé par ce dernier. En 1972, il publie un autoportrait psychanalytique, The Original Sin, tout en poursuivant une carrière internationale désormais vouée aux rôles de « patriarche » : Don Angelo est mort (Fleischer, 1974), l'Héritage (M. Bolognini, 1976), l'Empire du Grec (J. Lee Thompson, 1978), les Enfants de Sanchez (H. Bartlett, id.).

Autres films :

la Corrida de la peur (R. Rossen, 1951) ; le Brave et la Belle (B. Boetticher, 1955) ; la Nuit bestiale (H. Horner, 1956), Notre-Dame de Paris (J. Delannoy, id. ; il est Quasimodo) ; la Chevauchée du retour (Allen Miner, id.) ; Vague de chaleur (M. Ritt, 1958) ; le Dernier Train de Gun Hill (J. Sturges, 1959) ; les Canons de Navarone (Lee Thompson, 1961) ; Requiem pour un champion (R. Nelson, 1962) ; la Rancune (B. Wicki, 1964), Et vint le jour de la vengeance (F. Zinnemann, id.) ; les Centurions (M. Robson, 1966) ; la 25e Heure (H. Verneuil, 1967) ; la Bataille de San Sebastian (id., 1968) ; les Souliers de Saint-Pierre (M. Anderson, id.) ; Jeux pervers (The Magus, G. Green, id.) ; l'Indien (C. Reed, 1970) ; Marseille contrat (R. Parrish, 1974) ; le Message (The Message, Mustapha Akkad, 1976) ; Jésus de Nazareth (F. Zeffirelli, 1977) ; le Lion du désert (Mustapha Akkad, 1982) ; Stradivari (Giacomo Battiato, 1988) ; Une étoile pour deux (A Star for Two, Jim Kaufman, 1990) ; Ghosts Can't Do It (J. Derek, id.) ; Revenge (Tony Scott, 1991) ; Last Action Hero (J. McTiernan, 1993) ; les Vendanges de feu (A Walk in the Clouds, Alfonso Arau, 1995).