Dictionnaire du Cinéma 2001Éd. 2001
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LAUREL ET HARDY. (suite)

Films. ▲

CM  : 1927 : Hats Off ; Slipping Wives ; Should Men Walk Home ? ; Duck Soup ; Why Girls Love Sailors ; Laurel et Hardy réservistes / les Gaietés de l'infanterie (With Love and Hisses) ; L et H marins (Sailors, Beware !) ; L et H détectives (Do Detectives Think ?) ; Assistant Wives ; No Man's Law ; The Lighter That Failed ; Call of the Cuckoos ; Love ‘ Em and Feed ’ Em ; L et H à l'âge de pierre (Flying Elephants) ; Sugar Daddies ; The Second Hundred Years ; Love ‘ Em and Weep.

1928 : Putting Pants on Philip ; The Battle of the Century ; V'là la flotte / L et H cassent tout (Two Tars) ; We Faw Down ; Leave ' Em Laughing ; The Finishing Touch ; From Soup to Nuts ; Ton cor est à toi (You're Darn Tootin') ; Their Purple Moment ; Follow Through ; Let George Do it ; Early to Bed ; Should Married Men Go Home ?

1929 : La flotte est dans le lac / Deux Marins en vadrouille (Men o‘  War) ; Habeas Corpus ; Vive la liberté (Liberty) ; Wrong Again ; That‘ s My Wife ; They Go Boom ; Joyeux Pique-Nique / Jour de vacances (Perfect Day) ; Angora Love ; Bacon Grabbers ; Derrière les barreaux (The Hoose-Gow) ; Berth Marks ; Son Altesse Royale (Double Whoopee) ; Big Business ; Unaccustomed as We Are [premier film parlant].

1930 : les Bons Petits Diables (Brats) ; Au-dessous de zéro / L et H musiciens (Below zero) ; Another Fine Mess ; les Bricoleurs (Hog Wild) ; la Nouba (Blotto) ; Night Owls ; la Maison de la peur / la Maison fantôme / l'Héritage (The Laurel-Hardy Murder Case) ; Hay Wire ; Drôles de bottes (Be Big).

1931 : Our Wife ; Quelle bringue ! (Chickens Come Home) ; The Chiselers ; Laughing Gravy ; Une bonne action (One Good Turn) ; The Stolen Jools [caméos] ; Toute la vérité (Come Clean) ; les Deux Légionnaires (Beau Hunks) ; On the Loose [caméo].

1932 : Maison de tout repos / Visite à l'hôpital (Country Hospital) ; The Chimp ; L et H déménageurs / Livreurs sachez livrer (The Music Box) ; L et H bonnes d'enfants (Their First Mistake) ; Aidons-nous (Help-Mates) ; Stan boxeur (Any Old Port) ; les Vagabonds (Scram !).

1933 : L et H marchands de poissons (Towed in a Hole) ; les Deux Flemmards (Me and My Pal) ; L et H menuisiers (Busy Bodies) ; L et H ramoneurs / Un sale boulot / Sale Besogne (Dirty Work) ; Twice Two ; L et H policiers (The Midnight Patrol) ; Wild Poses [caméos].

1934 : L et H coiffeurs / Une histoire de fous / Gai, gai, marions-nous (Oliver the Eighth) ; The Live Ghost ; Compagnons de voyage / les Jambes au cou (Going Bye-Bye) ; L et H campeurs (Them Thar Hills).

1935 : Tit for Tat ; The Fixer Uppers ; Qui dit mieux ? (Thicker Than Water).

1936 : On the Wrong Trek [caméos].

1943 : The Tree in Test Tube (DOC).

— LM : Hollywood Revue of 1929 (Ch. Riesner, 1929) ; The Rogue Song (L. Barrymore, 1930) ; Sous les verrous (Pardon Us, James Parrott, 1931) ; les Sans-Souci (Pack Up Your Troubles, G. Marshall, 1932) ; Fra Diavolo (The Devil's Brothers, H. Roach, 1933) ; les Compagnons de la nouba (Sons of the Desert, W. A. Seiter, id.) ; Hollywood Party (1934) ; Un jour, une bergère (Babes in Toyland, Gus Meins et Charles Rogers, id.) ; Bons pour le service (Bonnie Scotland, J. W. Horne, 1935) ; la Bohémienne (The Bohemian Girl, id., 1936) ; C'est donc ton frère (Our Relations, Harry Lachman, id.) ; Laurel et Hardy au Far West (Way Out West, J. W. Horne, 1937) ; Pick a Star (E. Sedgwick, id.) ; Les montagnards sont là (Swiss Miss, John G. Blystone, 1938) ; Têtes de pioche (Block-Heads, id.) ; Laurel et Hardy conscrits (The Flying Deuces, E. Sutherland, 1939) ; les As d'Oxford (A Chump at Oxford, Alfred Goulding, 1940) ; Laurel et Hardy en croisière (Saps at Sea, G. Douglas, id.) ; Quel pétard ! (Great Guns, Monty Banks, 1941) ; Fantômes déchaînés (A-Haunting We Will Go, A. Werker, 1942) ; Laurel et Hardy, chefs d'îlot (Air Raid Wardens, E. Sedgwick, 1943) ; Jitterbugs (M. St Clair, id.) ; Maîtres de ballet (The Dancing Masters, id., id.) ; le Grand Boum (The Big Noise, id., 1944) ; les Cuistots de Sa Majesté (Nothing But Trouble, S. Taylor, 1945) ; les Toréadors (The Bullfighters, M. St Clair, id.) ; Atoll K (L. Joannon, 1951).

LAURENT (Jacqueline Janin, dite Jacqueline)

actrice française (Brienne-le-Château 1918).

Elle débute aux côtés de Raimu dans le médiocre Gaspard de Besse (A. Hugon, 1935), donne la réplique à Harry Baur dans Sarati le terrible (id., 1937), devient aux États-Unis la partenaire de Mickey Rooney dans les Enfants du juge Hardy (Judge Hardy's Children, G. B. Seitz, 1938) et trouve, à son retour, le rôle de sa vie avec Le jour se lève (M. Carné, 1939), où elle joue d'assez touchante façon la fleuriste amoureuse de Jean Gabin. Elle n'a guère tourné ensuite, en France comme en Italie, que des apparitions insignifiantes dans des films espacés.

LAURIE (Rosetta Jacobs, dite Piper)

actrice américaine (Detroit, Mich., 1932).

Elle signe à dix-sept ans, avec Universal, un contrat qui exploite avec succès son physique gracile et sa chevelure rousse dans des films exotiques (le Voleur de Tanger, R. Maté, 1951 ; le Fils d'Ali Baba [Son of Ali Baba], Kurt Neumann, 1952), comédies (No Room for the Groom, D. Sirk, id. ; Has Anybody Seen My Gal ?, id., id.) et westerns (le Gentilhomme de la Louisiane, R. Maté, 1953 ; le Fleuve de la dernière chance, J. Hopper, 1955). Elle aborde ses premiers rôles dramatiques à la télévision (Quality Town ; The Days of Wine and Roses) et réémerge face à Paul Newman dans l'Arnaqueur (Robert Rossen, 1961) avec un pathétique personnage d'alcoolique, pour lequel elle remporte une nomination à l'Oscar. Après une longue éclipse professionnelle, elle fait un brillant retour dans Carrie (B. De Palma, 1976), que suivent Ruby (C. Harrington, 1977), Tim (Michael Pate, 1979), les Enfants du silence (Children of a Lesser God, Randa Haines, 1986), Rendez-vous avec la mort (M. Winner, 1987), Twin Peaks (D. Lynch, 1989), Larry le liquidateur (N. Jewison, 1991), Trauma (D. Argento, 1993) et divers téléfilms.

LAURITZEN (Lau)

cinéaste danois (Silkeborg 1878 - id. 1938).

D'abord acteur de théâtre, il entre en 1914 comme réalisateur à la Nordisk, pour laquelle il tourne en série, jusqu'en 1919, de nombreux moyens métrages comiques. En 1930, il crée la Palladium, firme qui produira essentiellement des films muets de la série « Doublepatte et Patachon », œuvres burlesques interprétées par le tandem Harald Madsen-Carl Schenström : « le grand maigre et le petit gros », populaires prédécesseurs de Laurel et Hardy, ont fortement contribué à la réputation internationale de Lauritzen, en interprétant de nombreux rôles sous sa direction, dont l'hilarant Don Quichotte (Don Quixote, 1926). En 1934, il connaît un grand succès populaire avec son premier film parlant, le Bateau Marguerite de Danemark (Barken Margrethe af Danmark). Auteur de plus de soixante films jusqu'à 1936, il a écrit presque tous ses scénarios.