Dictionnaire du Cinéma 2001Éd. 2001
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DWAN (Joseph Aloysius, dit Allan) (suite)

La carrière de Dwan couvre cinquante ans d'histoire du cinéma, des « one-reelers » à la généralisation de la couleur et du grand écran. Un idéal pastoral y fait écho, nostalgiquement, à la « prairie perdue » de la Californie préhollywoodienne.

Autres films :

The Foundling (1915) ; David Harum (id.) ; Scandale (A Society Scandal, 1924) ; While Paris Sleeps (1932) ; Mam'zelle Vedette (Rebecca of Sunnybrook Farm, 1938) ; Josette et compagnie (Josette, id.) ; Sur la piste des vigilants (Trail of the Vigilantes, 1940) ; Brewster's Millions (1945) ; Poste avancé (Northwest outpost, 1947) ; Surrender (1950) ; la Belle du Montana (Belle Le Grand, 1951) ; Tonnerre sur le Pacifique (The Wild Blue Yonder, 1951) ; Montana Belle (1952) ; la Femme qui faillit être lynchée (The Woman They Almost Lynched, 1953) ; Tornade (Passion, 1954) ; la Reine de la prairie (Cattle Queen of Montana, id.) ; les Rubis du prince birman (Escape to Burma, 1955).

DWOSKIN (Stephen)

cinéaste britannique (New York, N. Y., 1939).

Après des études de dessin et de décoration aux États-Unis, Dwoskin s'installe à Londres en 1964, où il devient professeur au Royal College of Art. D'abord réalisateur de courts métrages à New York, il se lance, à partir de 1970, dans des longs métrages résolument expérimentaux, dont il est souvent lui-même l'opérateur. Dwoskin développe dans ses films le thème du voyeurisme, de la solitude sexuelle et mentale, des handicaps physiques et psychologiques. (Dwoskin est lui-même handicapé physique.) Non narratifs, volontiers répétitifs, d'une sensibilité exacerbée, les films de Dwoskin sont en rupture complète avec le système commercial traditionnel.

Films :

Seule (Alone, CM, 1963) ; Échecs chinois (Chinese Checkers, CM, 1964) ; Prends-moi (Take me, CM, 1968) ; Dyn Amo (1972) ; Times For (1972) ; Handicapé (Behindert, 1974) ; Central Bazaar (1976) ; le Cri silencieux (Silent Cry, 1977) ; Outside In (1981) ; Shadows From Light (1983) ; Ballet Black (1986) ; Further and Particular (1988) ; The Spirit of Brendan Behan (1990) ; Face of our Fear (1992) ; Trying to Kiss the Moon (1995).

DYMSZA (Adolf)

acteur polonais (Varsovie, Russie, 1900 - id., Pologne, 1975).

Acteur comique et auteur de pièces satiriques et de chansons, il est l'un des interprètes les plus populaires du cinéma muet polonais et poursuit sa carrière avec beaucoup de succès à l'époque du parlant. Un de ses meilleurs rôles est celui d'Ostap Bender dans l'adaptation du roman d'Ilf et Petrov, les Douze Chaises (Dvanact Křesel, M. Frič CO Michal Waszyński, 1933), tournée en Tchécoslovaquie. Parmi ses autres films : le Trésor (Skarb, L. Buczkowski, 1949) ; Nikodem Dyzma (J. Rybkowski, 1956) ; l'Arène (Arena, S. Samsonov, 1967, en URSS).

DYNAMIQUE.

Rapport, exprimé en décibels* entre les niveaux des sons les plus forts et les sons les plus faibles d'une même séquence. Également appelé dynamique d'enregistrement.

DZIGAN (Efim) [Efim L'vovič Dzigan]

cinéaste soviétique (Moscou 1898 - id. 1981).

Il aborde le cinéma en 1928 en cosignant ‘le Premier Trompette Strechnev’ (Pervyj kornet Strešnev) avec Tchiaoureli, réalise un film antireligieux, ‘le Dieu de la guerre’ (Bog vojny, 1929), puis ‘Le procès doit continuer’ (Sud dolžen prodolžat'sja, 1931), ‘la Femme’ (Ženščina, 1932). Il rencontre la renommée avec les Marins de Kronstadt (My iz Kronštadta, 1936), qui doit beaucoup au scénario de Vichnevski. Il ne retrouvera pas dans ses films ultérieurs la réussite de cette œuvre unique.

On lui doit cependant le premier film kazakh en couleurs, ‘Djamboul’ (Džambul, 1953, avec Chaken Aïmenov) et plusieurs autres films tels que ‘Prologue’ (Prolog, 1956), ‘En rangs serrés’ (V edinom stroju, 1959 ; COPR avec la Chine), ‘la Flamme inextinguible’ (Negasimoe plamja, 1964), ‘le Torrent de fer’ (Železnyj potok, 1967).