NOUVELLE-ZÉLANDE. (suite)
On notera qu'entre 1940 et 1970 trois films de fiction seulement sont réalisés grâce à la Pacific Films, une compagnie de Wellington dirigée par Roger Mirams et Alun Falconer dès 1948 puis par John O'Shea : Broken Barner (1952), Runaway (1964) et Don't Let It Get You (1966).
Ce n'est qu'au cours des années 1970 que le cinéma néo-zélandais suivant l'exemple de son voisin australien va prendre son essor. En 1978, la New Zealand Film Commission est instaurée afin « d'encourager la production nationale, de participer à sa promotion, à sa distribution et à son exploitation ».
Tandis que plusieurs coproductions se montent (ainsi Solo, 1978, de Tony Williams avec l'Australie, ou Furyo, 1983, de Nagisa Oshima avec le Japon et la Grande-Bretagne), les productions nationales s'imposent sur le marché intérieur mais également international. Plusieurs metteurs en scène sortent des rangs : ainsi Geoff Murphy (Wild Man, 1977 ; Goodbye Pork Pie, 1981 ; Utu, 1983), Roger Donaldson (Sleeping Dogs, 1977 ; Smash Palace, 1982), John Laing (Beyond a Reasonable Doubt, 1980 ; The Lost Tribe, 1984), Sam Pillsbury (The Scarecrow, 1982) ou Vincent Ward (Vigil, 1984 ; Navigator [The Navigator], 1988), et la production annuelle est en augmentation régulière à partir du début des années 80.