Krumpholtz
Famille de musiciens tchèques.



Kubelik
Famille de musiciens d'origine tchèque.


Kufferath (Maurice)
Critique musical belge (Saint-Josse-ten-Noode 1852 – Bruxelles 1919).
Il était issu d'une famille de musiciens allemands. Ses oncles, Johann Herrmann (1797-1864) et Louis (1811-1882), étaient, le premier, violoniste, le second, pianiste, et tous deux compositeurs. Élève de Mendelssohn, son père, Hubert-Ferdinand (1818-1896), s'était installé à Bruxelles en 1844 pour enseigner le piano et la composition et fut, en 1872, nommé professeur de contrepoint et de fugue au conservatoire. Maurice Kufferath étudia le violoncelle, le droit et l'histoire de l'art. Critique à l'Indépendance belge et au Guide musical (qu'il dirigea de 1890 à 1914), il fut un wagnérien passionné. Nommé en 1900 directeur du théâtre de la Monnaie, il conserva ce poste jusqu'à sa mort, mais résida en Suisse de 1914 à 1918.
Principaux écrits : H. Vieuxtemps, sa vie et son œuvre (Bruxelles, 1882) ; le Théâtre de Richard Wagner de Tannhaüser à Parsifal (6 vol., Paris, Bruxelles, 1891-1898) ; Musiciens et philosophes : Tolstoï ; Schopenhauer, Nietzsche, R. Wagner, Paris, 1899).
Kuhlau (Daniel Frederik)
Compositeur et pianiste danois (Ülzen, Allemagne, 1786 – Lyngbie, près de Copenhague, 1832).
Réfugié au Danemark en 1810 pour éviter la conscription dans les armées napoléoniennes, il s'imposa vite comme compositeur et pianiste. Attaché à la maison royale en 1813, il écrivit, outre de nombreuses sonatines pour piano et des pièces pour flûte et de musique de chambre, 1 concerto pour piano et 8 comédies lyriques, qui connurent un grand succès. Parmi celles-ci, notons Røverborgen (« le Repaire des brigands », 1814), Trylleharpen (1817), Elisa (1820), Lulu (1824), William Shakespeare (1826) et surtout Elverhøj (« le Mont des elfes », 1828), qui reste aujourd'hui encore une des œuvres les plus jouées au Théâtre royal (plus de 900 représentations). Kuhlau représente l'apogée de l'école classique allemande, avec, toutefois, quelques influences romantiques et une remarquable assimilation du style national danois de l'époque qui unit le style de l'école de Leipzig avec le matériau mélodique populaire. Pour la petite histoire, sa rencontre avec Beethoven en 1825 a laissé un canon de ce dernier, intitulé Kühl, nicht lau.