voie d'administration (suite)
Voie respiratoire
Cette voie consiste à administrer un médicament dans l'appareil respiratoire par inhalation ou par instillation.
— L'inhalation consiste à faire pénétrer dans les voies respiratoires du gaz ou de la vapeur d'eau chargés de substances médicamenteuses volatiles. Elle est notamment utilisée dans le traitement de l'asthme.
— L'instillation consiste à administrer dans le nez un médicament liquide, à l'aide d'un compte-gouttes ou d'un atomiseur.
Un accès facile et une utilisation rapide du produit par le patient font partie des avantages propres à la voie respiratoire : le médicament est absorbé par le tissu bronchique, qui tapisse largement les poumons et qui est irrigué par un réseau capillaire important. La limitation des effets indésirables – en raison des faibles quantités de médicament administrées par cette voie – est aussi d'un grand intérêt.
En revanche, l'imprécision du dosage, le goût désagréable de certains médicaments, qui peut dans certains cas provoquer des nausées, et l'irritation des bronches et de la trachée qu'entraîne parfois l'administration fréquente d'un médicament par cette voie en sont les principaux inconvénients. Un manque d'hygiène (appareils insuffisamment nettoyés) peut également être à l'origine d'infections bactériennes.
Voir : infiltration thérapeutique, injection, injection intradermique, injection intramusculaire, injection intraveineuse, injection oculaire, injection sous-cutanée, médicament.