Larousse agricole 2002Éd. 2002
C

contention (suite)

Contention collective.

Quand les troupeaux sont importants, il est utile de pouvoir procéder rapidement à toutes les interventions d'élevage (déparasitage, plan de prophylaxie, piqûres, écornage, taille des onglons, pesées, etc.), sans avoir à attraper les animaux les uns après les autres. Cela est possible grâce au couloir de contention associé éventuellement à une cage de contention (ou cage à retournement chez les ovins). Le couloir de contention, de préférence non rectiligne, est d'une forme adaptée à la taille des animaux et peut être muni d'un marchepied latéral permettant d'atteindre les animaux par le dessus. Il est en général précédé d'un ou plusieurs parcs de rassemblement et d'attente, et il peut posséder, en dérivation du circuit normal, une bascule à poste fixe pour le pesage.

Duvaux-Ponter

contre-batteur

Grille en forme de portion de cylindre située sous le batteur d'une moissonneuse-batteuse.

contre-couteau

Lame fixe près de laquelle passent les couteaux mobiles du tambour hacheur d'une ensileuse.

Aubineau

contrôle

1. Machinisme. Terme général pour désigner les asservissements présents sur les relevages hydrauliques.

Exemples : contrôle de position, contrôle d'effort, contrôle de patinage.

Aubineau

2. Zootechnie. Ensemble des méthodes qui permettent de déterminer l'état et les caractéristiques d'un animal, de ses productions, ou de ses produits.

Les contrôles de performances sont essentiels pour l'éleveur dans la mesure où ils lui procurent les renseignements indispensables au choix raisonné des reproducteurs, à l'application de techniques adaptées d'élevage et à la gestion économique des troupeaux.

Les principaux contrôles de performances sont le contrôle laitier et le contrôle de croissance, mais il en existe beaucoup d'autres (contrôle de la morphologie, des qualités d'élevage ou de reproduction, des qualités de la carcasse et de la viande, de la production d'œufs, etc.).

Le contrôle laitier est organisé pour les espèces bovine, ovine et caprine. Les contrôles, réalisés par des contrôleurs (type A), voire par les éleveurs (type B), ont lieu toutes les 4 à 6 semaines ; ils portent sur la quantité et la composition du lait produit par chaque animal du troupeau pendant 24 h (toutes les traites de la journée) ou, alternativement, sur les traites du matin et du soir (contrôle AT). D'autres caractères peuvent également y être adjoints : comptages cellulaires, fertilité...

Le contrôle de croissance vise à déterminer la croissance ou les variations de poids d'un animal au cours de sa vie. Il se fait au moyen de pesées réalisées dans des conditions normalisées, en ferme ou en station ; on peut aussi utiliser la barymétrie, le poids étant alors estimé à partir de certaines mensurations de l'animal (tour de poitrine, tour spiral...).

Les contrôles vétérinaires visent à assurer la santé et la protection des animaux détenus ou élevés à des fins agricoles, scientifiques et commerciales (épidémiosurveillance des cheptels, lutte contre les maladies, contrôle des entreprises de production des aliments pour animaux, etc.), mais aussi à assurer la salubrité des denrées d'origine animale, de la production à la consommation. Les contrôles concernent alors les établissements classés (piscicultures, élevages de gibier, etc.), les abattoirs, les laiteries, les centres de transformation et de conditionnement, les transports, les marchés et autres lieux de vente au détail, la restauration, etc.

Tous ces contrôles sont réalisés par des vétérinaires, inspecteurs ou contractuels, agissant sous la responsabilité des Directions départementales des services vétérinaires.

Bougler/Gallouin

conventionnel, conventionnelle

Se dit d'un animal hébergeant n'importe quelle flore, comportant ou non des germes pathogènes.
SYN. : traditionnel(le).

Brugère

conversion

Changement du mode de conduite d'une forêt.

La conversion en futaie des anciens taillis et taillis-sous-futaie s'est beaucoup développée au XXe siècle du fait de la dépréciation du bois de chauffage, produit par les taillis, fortement concurrencé par les nouveaux moyens de chauffage (mazout, gaz, électricité, panneaux solaires).

La conversion d'un taillis en futaie feuillue (chêne, hêtre) s'obtient en sélectionnant et en laissant vieillir les meilleures tiges de taillis, qui donneront d'abord des arbres issus de souche, lesquels porteront graines et ensemenceront une nouvelle futaie de francs-pieds.

La conversion d'un taillis en futaie de résineux se fait par coupe rase et replantation complète, ou par bandes.

Mazoyer

convoyeur

Système de manutention horizontal ou légèrement incliné, muni d'un tapis ou de barrettes entraînées par des chaînes, équipant plusieurs types de machines de récolte.

Le convoyeur des moissonneuses-batteuses conduit la récolte de la vis d'alimentation au batteur ; le convoyeur des arracheuses-aligneuses transporte les racines ou les tubercules avant leur dépôt au sol. Les convoyeurs à bandes sont couramment utilisés pour l'alimentation des animaux en stabulation.

Aubineau

coprah

Amande séchée du fruit du cocotier (Cocos nucifera).
SYN. : copra.

Le coprah est la partie blanche et comestible de la noix de coco, séchée en vue de l'extraction de l'huile. L'extraction de l'huile, par pression mécanique ou extraction au solvant, conduit à la production de tourteau de coprah « expeller » ou déshuilé. Le tourteau de coprah est l'un des moins bien pourvus en matières azotées totales (20 à 25 % de la matière sèche).

L'huile de coprah, comme l'huile de palme, se distingue des autres huiles végétales (colza, tournesol, soja, arachide, maïs...) par une faible proportion d'acides gras longs polyinsaturés et, à l'inverse, une part importante d'acides gras courts et moyens saturés. Son profil en acides gras ressemble donc davantage à celui des graisses d'origine animale.

Chapoutot/Schmidely

coproduit

Produit associé obtenu lors de la fabrication industrielle d'un produit noble, destiné le plus souvent à l'alimentation humaine, à partir d'une production agricole originelle (végétale ou animale).

Les traitements technologiques générateurs de coproduits correspondent le plus souvent à l'extraction d'une substance de réserve (amidon, sucre, huile...). Les coproduits agro-industriels représentent donc des fractions résiduelles en général inutilisables en l'état pour la consommation humaine (constituants pariétaux, par exemple) ; certains sont valorisés dans l'alimentation animale, soit directement en élevage comme aliments simples, soit comme matières premières pour la fabrication d'aliments composés ; d'autres, non valorisables dans l'alimentation animale, peuvent être utilisés comme fertilisants par épandage.