Larousse agricole 2002Éd. 2002
O

ovins (suite)

Une très grande variété de races et de types génétiques subsiste aujourd'hui en France (plus de 45 races ovines reconnues). La diversité des races et des milieux géographiques qu'elle met en valeur engendre une très grande variété de types d'élevage et de production.

Les divers types d'agneaux produits dépendent de l'époque d'agnelage des brebis. Les races saisonnées, qui agnellent au printemps, produisent des agneaux engraissés à l'herbe, que l'on commercialise de juillet à octobre, selon les disponibilités fourragères. En revanche, les races à saison sexuelle longue peuvent agneler à l'automne et produire des agneaux engraissés en bergerie en vue d'une commercialisation aux alentours de Pâques ; ces agneaux demandent une alimentation plus coûteuse que les précédents, mais sont généralement mieux vendus.

Les types d'habitat du troupeau sont également très variés : du système du plein air intégral avec un abri sommaire au système de la bergerie permanente, il existe de nombreuses possibilités liées à la nature, au niveau de productivité et à l'éloignement des ressources fourragères utilisables par le troupeau. Cette dernière contrainte détermine pour une large part le choix de l'animal (race, croisement) et de ses époque et rythme de reproduction ; la combinaison de ces facteurs conditionne ensuite le mode d'habitat. Actuellement, les systèmes bergerie (stabulation permanente ou nocturne toute l'année) régressent fortement, tandis que les systèmes plein air et semi-plein air (bergerie l'hiver et plein air l'été) se développent. Dans l'immense majorité des exploitations, le troupeau est sédentaire. La transhumance, jadis fréquente dans les Alpes, les Pyrénées, le sud du Massif central et les Vosges, se pratique encore dans 6 % des exploitations ovines (Provence surtout) de gros troupeaux.

Roux

ovipare

Se dit d'une espèce animale chez laquelle la femelle pond des œufs dont le développement embryonnaire s'effectue après la ponte, hors du corps de la femelle.

Bougler/Gallouin

oviposition

Expulsion de l'œuf.

Chez la poule, l'oviposition a lieu de 24 à 26 h après l'ovulation.

Sourdioux

ovocyte

Cellule germinale (gamète femelle) libérée par l'ovaire dans l'oviducte à partir d'un follicule préovulatoire, ou de De Graaf, à l'ovulation.
SYN. : ovule.

Chavatte/Palmer

ovoproduit

Toute forme de présentation ou d'utilisation de l'œuf frais, autre qu'en coquille.

Les ovoproduits sont destinés soit à la restauration hors foyer (œufs durs écalés en saumure, œufs durs en barre), soit à l'industrie agroalimentaire et aux métiers de bouche (œufs entiers liquides, blancs, jaunes). Les procédés de fabrication dérivent la plupart du temps de ceux qui sont utilisés par l'industrie laitière.

L'utilisation des ovoproduits est en fort développement. En 1998, sur une consommation de 260 œufs/habitant/an, 55 l'étaient sous forme d'ovoproduits.

Certains composants de l'œuf peuvent également être extraits à des fins pharmaceutiques (lysozyme).

Sourdioux

ovovivipare

Se dit d'une espèce animale qui se reproduit avec des œufs qu'elle garde dans son corps jusqu'à l'éclosion (ex : vipère).

Bougler/Gallouin

ovulation

Libération d'un ou de plusieurs ovocytes par un ou des follicules de De Graaf à la surface de l'ovaire.

L'ovulation est provoquée par la décharge de LH par l'hypophyse antérieure. Cette décharge est spontanée au cours du cycle chez la plupart des espèces domestiques. Elle a lieu environ 12 h après la fin des chaleurs chez la vache, en fin de chaleurs chez la brebis et la chèvre, de 24 à 48 h avant la fin des chaleurs chez la jument, et entre 36 et 48 h après le début des chaleurs chez la truie. Elle est provoquée par le coït chez la chamelle, la chatte et la lapine.

Chavatte/Palmer

oxydation

1. Combinaison avec l'oxygène et, plus généralement, réaction dans laquelle un atome ou un ion perd des électrons. 2. État de ce qui est oxydé.

Un oxydant est un composé comme l'oxygène susceptible de fixer des électrons (c'est un accepteur d'électrons) pour former un réducteur, composé qui peut à son tour céder des électrons (donneur d'électrons). Une oxydation est pour un composé une perte d'électrons, alors que sa réduction correspond à un gain d'électrons.

Les réactions d'oxydoréduction revêtent une grande importance dans les phénomènes vitaux (production d'énergie, élimination des déchets). En revanche, pour les aliments, elles conduisent généralement à une détérioration des qualités nutritionnelles (rancissement des graisses, etc.).

Bermond

oxyde

Corps résultant de la combinaison de l'oxygène avec un autre élément chimique.

Des oxydes métalliques (cuivre, fer, mercure) peuvent être utilisés en association pour la lutte contre les chancres des arbres fruitiers, la désinfection et la protection des lésions et des plaies de taille.

Bermond

oxygène

Corps chimique simple, gazeux, présent sous forme biatomique, de symbole O.

L'oxygène est l'élément le plus abondant du globe terrestre (47,3 %) ; sa source principale est l'air (23 % en volume) et l'eau (99,9 % en poids).

L'oxygène joue un rôle fondamental dans le monde vivant, lors de la respiration et comme composant de très nombreuses substances. Il subit un cycle qui est étroitement lié à celui du carbone et à celui de l'eau. Il provient essentiellement de la photosynthèse effectuée par les végétaux chlorophylliens et est prélevé lors de la respiration par les végétaux et les animaux. Il intervient alors, pour former des substances organiques (composés du carbone), dans une série de réactions productrices de l'énergie nécessaire au développement des êtres vivants, et est libéré sous forme de gaz carbonique.

Bermond

oxyure

Ver nématode parasite de l'intestin des chevaux, des petits ruminants, du lapin.

Bougler/Gallouin