Larousse agricole 2002Éd. 2002
B

box

Logement pour animaux généralement situé dans un bâtiment d'élevage plus vaste.

Les boxes individuels de 6 à 22 m2 servent à loger un seul gros animal (cheval, taureau, vache...). Les boxes collectifs de 10 à 30 m2 logent plusieurs animaux plus petits (veaux, taurillons...). Le sol est paillé (reproducteurs, infirmerie) ou constitué de caillebotis (taurillons et autres animaux à l'engrais).

Frison

BPL

Sigle pour Bone phosphate of lime (phosphate d'os).

Ce sigle est utilisé pour indiquer la teneur en phosphate tricalcique Ca3(PO4)2 du phosphate naturel. Le sigle TPL (tribasic phosphate of lime, ou phosphate tricalcique) a la même signification.

Il existe une correspondance entre la teneur en anhydride phosphorique (P2O5) et le BPL : 2,185 ´ teneur en P2O5 = 1 BPL ou 1 TPL.

Roger-Estrade

brabant

Charrue à traction animale, pour labourer à plat.

Désignant, à l'origine, une charrue simple, utilisée dans la région du Brabant, le terme de « brabant » est devenu générique, pour désigner les charrues réversibles, monosocs, comportant un support avant muni de roues égales, des mancherons de guidage, et deux socs superposés permettant le labour « à plat » après rotation de 180o autour de l'axe longitudinal.

Aubineau

bractée

Feuille plus ou moins modifiée à l'aisselle de laquelle se développe une fleur ou un groupe de fleurs.

Henry

bradsot

Maladie infectieuse du mouton.
SYN. : braxi, entérotoxémie à vibrion septique.

Bougler/Gallouin

brande

Lande de bruyères associées à d'autres végétaux, occupant les sols acides (sables et sables argileux) de l'ouest et du nord de l'Europe.

Les brandes, où dominent les grandes bruyères (Erica scoparia) associées aux ajoncs, aux genêts, aux fougères, étaient autrefois utilisées comme terrains de parcours et fournissaient aussi de la litière et un peu de bois. Certaines landes qui avaient été plantées de pins au XIXe siècle furent amendées et mises en culture au XXe. Inversement des terres cultivées furent abandonnées à la friche et gagnées par la lande. Quelques landes servent encore de terrain de parcours pour l'élevage du mouton.

Mazoyer

bras

En viticulture, ramification du cep sur laquelle se développent les sarments.

Roger-Estrade

brasserie

Usine où l'on fabrique la bière ; par extension, lieu public où l'on consomme de la bière, d'autres boissons et des repas simples.

La bière s'obtient à partir d'eau, de malt et de houblon dans des proportions variables (de l'ordre 25 à 50 kg de malt pour 1 hl d'eau). On apporte également des « grains crus », c'est-à-dire des grains non germés d'orge ou d'autres céréales (maïs, riz, manioc...) ; cette adjonction, pratiquée dans certains pays (États-Unis, France jusqu'à 30 % au maximum), n'est pas autorisée dans d'autres (Allemagne).

Le malt est d'abord concassé, puis mélangé à l'eau dans la cuve-matière. L'ensemble est chauffé pendant 2 à 3 h par paliers de température entre 45 et 75oC, par infusion ou décoction. Au cours de cette phase de brassage, l'amidon du malt et des grains crus est gélatinisé, et les constituants du brassin (amidon, protéines) subissent des hydrolyses enzymatiques complexes. Après filtration du mélange, on obtient d'une part un moût limpide, qui contient des sucres fermentescibles (maltose), des matières azotées et des minéraux, d'autre part un résidu insoluble (enveloppes du grain d'orge), ou drêches, qui peuvent être utilisées en alimentation animale. Le houblon est ensuite ajouté sous forme d'extrait liquide, puis le moût subit une cuisson jusqu'à ébullition, ce qui le stabilise par inactivation des enzymes et permet la dissolution des constituants du houblon ; il subit ensuite une clarification et un refroidissement.

La dernière étape est la fermentation, qui dure de 4 à 10 jours : elle consiste à transformer, sous l'influence des levures de bière, les sucres du moût en alcool. En fonction de la température et du type de levure, on distingue la fermentation basse (8 à 12oC) et la fermentation haute (15 à 20oC). Pour certaines bières traditionnelles, la fermentation principale est suivie d'une seconde fermentation dite « de garde » au cours de laquelle la bière se clarifie, affine son goût et se sature en gaz carbonique. Cependant, pour la plupart des bières produites aujourd'hui, la saturation en gaz carbonique est obtenue par injection directe de CO2 dans la bière : c'est l'opération de chilling.

En fin de « garde », on pratique les dernières opérations de filtration, puis le soutirage en fûts ou en bouteilles. Enfin, la bière subit la plupart du temps une pasteurisation à 60 °C, pour une meilleure conservation.

En France, la brasserie est un secteur fortement concentré qui compte actuellement une vingtaine d'entreprises, dont une dizaine de brasseries régionales. Le chiffre d'affaire global du secteur se situe aux environs de 2,3 milliards d'euros. Deux marques occupent à elles seules environ 80 % des parts de marché : Kronembourg et Heineken.

REMEUF

brave

Race bovine rustique en provenance de la péninsule Ibérique et élevée en Camargue.

La race produit des sujets destinés aux spectacles taurins, corrida espagnole (à pied) et corrida portugaise (à cheval), et à d'autres festivités liées à la tauromachie.

Les sujets, de petit format (les vaches pèsent 300 kg, les taureaux 500 kg), se caractérisent par leur robe noire ou brune, parfois tachée de crème, et par leurs cornes longues et puissantes dirigées vers l'avant. Ils sont élevés en grands troupeaux (manades), mais seuls 10 % d'entre eux seront présentés en arène ; les autres sont utilisés pour la production de viande, dans le cadre de l'appellation d'origine contrôlée « taureau de Camargue ».

En France, l'effectif de la race est de 6 000 têtes.

Bougler

brebis

Femelle ovine ayant déjà mis bas.

En France, les brebis sont élevées soit pour la production d'agneaux de boucherie, soit pour la production laitière (la laine ne représente que 3 % de la valeur de la production ovine).

Agnelage.

Dans un système d'élevage traditionnel, on fait agneler les brebis 1 fois/par an, au printemps ou à l'automne selon les races et le type de production, de façon à faire coïncider la période où les animaux ont des besoins importants avec celle où l'on dispose de ressources fourragères abondantes. La productivité de ces troupeaux est dans l'ensemble assez faible.