Larousse agricole 2002Éd. 2002
C

congestion (suite)

La congestion passive est la conséquence d'un obstacle à la circulation sanguine de retour (caillot sanguin, phlébite, compression d'une veine...).

L'expression populaire « congestion cérébrale » désigne une perturbation cérébrale aiguë qui n'est pas forcément liée au système circulatoire.

Bougler/Gallouin

conidie

Spore assurant la reproduction asexuée de certains champignons, appartenant le plus souvent à des espèces microscopiques.

Raynal

conifère

1. Plante arborescente souvent résineuse, à feuillage généralement persistant et en aiguilles, aux organes reproducteurs en cônes. 2. Groupe formant un ordre des gymnospermes SYN. : résineux.

On dénombre environ 600 espèces de conifères réparties en 7 familles. Ils recouvrent des étendues considérables dans les zones froides de l'hémisphère Nord (taïga), sont abondants en montagne et relativement rares dans les zones intertropicales.

L'importance industrielle des conifères est considérable en raison des propriétés de leur bois : propriétés mécaniques adaptées au sciage, résistance mécanique pour un faible poids, fibres longues convenant à la fabrication des papiers et cartons. Ces qualités, auxquelles s'ajoutent leurs faibles exigences écologiques, en font des essences de reboisement privilégiées. Cette large utilisation explique qu'ils aient bénéficié en priorité des progrès de la recherche forestière (amélioration génétique, fertilisation, modélisation de la croissance...). Sauf l'if et les genévriers, les conifères naturels français appartiennent à la famille des pinacées (sapins, épicéas, mélèzes, pins, cèdres). Les conifères ne rejettent pas de souche (sauf exceptions : séquoias, if) et sont donc traités en futaie.

Outre le bois, ils fournissent de la résine ; toutefois, l'activité qui y est liée a pratiquement disparu, ruinée par les progrès de l'industrie chimique.

Décourt

conjonctivite

Inflammation de la muqueuse oculaire, qui apparaît alors rouge et œdématiée.

Des corps étrangers, des parasites, des germes infectieux, etc., peuvent être à l'origine de la conjonctivite. On traite cette inflammation par des instillations de collyre ou des applications de pommades ophtalmiques contenant un antiseptique léger ou antibiotique.

Bougler/Gallouin

connemara

Race de poneys originaire de l'ouest de l'Irlande.

Le connemara est aujourd'hui élevé dans le monde entier. De taille comprise entre 1,28 et 1,48 m, il présente une robe grise, noire, baie, isabelle, alezane ou palomino. Il convient à toutes les disciplines (loisir, endurance, attelage) et excelle particulièrement en compétitions de saut d'obstacles et de concours complet.

Baudouin

consanguinité

Parenté d'individus ayant au moins un ancêtre commun.

La consanguinité entraîne une ressemblance entre les individus apparentés, due à la possession par chacun de gènes identiques, c'est-à-dire dérivant de leur(s) ancêtre(s) commun(s).

La consanguinité a plusieurs effets :
elle augmente l'homozygotie des individus : ceux-ci sont plus homogènes dans leur phénotype (c'est la raison qui explique la pratique de la consanguinité lors de la création d'une race), mais cette augmentation de l'homozygotie a aussi pour conséquence l'apparition d'anomalies héréditaires récessives jusque-là masquées à l'état hétérozygote ;
elle provoque, dès lors qu'elle s'élève, un effet dépressif qui se traduit par une baisse de la vigueur et des caractères de reproduction et, de façon générale, de tous les caractères à faible héritabilité.

Il faut donc veiller à limiter l'augmentation de la consanguinité dans les populations, et pour cela utiliser un nombre suffisant de reproducteurs d'origines différentes ; cela va de soi pour les populations à effectifs limités où le nombre de reproducteurs est faible (pour avoir suffisamment de variabilité, il faut alors limiter l'usage de chacun d'eux), mais cela vaut aussi pour les grandes populations en sélection (il faut alors retenir des géniteurs appartenant à des familles originales moins utilisées jusque-là).

Bougler/Gallouin

conservateur

Additif alimentaire empêchant la dégradation physique, chimique ou biologique des aliments.

Les conditions d'utilisation des conservateurs sont strictement réglementées, et seulement une trentaine d'agents conservateurs sont autorisés en France.

Bermond

conservation

1. Agro-aliment. Ensemble des procédés utilisés pour maintenir, voire améliorer la qualité des produits végétaux ou animaux.

La conservation des aliments est à la base même de toute l'activité de l'industrie alimentaire. En effet, les produits animaux ou végétaux sont de plus en plus rarement consommés à l'état naturel ; ils sont tous conservés plus ou moins longtemps avant d'être consommés ou transformés.

Dans la plupart des cas, les tissus qui les constituent évoluent spontanément, après la mort de l'animal ou la cueillette de la plante, de l'état vivant vers un état de décomposition, selon un processus naturel (action des microbes et des enzymes, ou ferments, qui sont présents dans toutes les cellules).

Pour freiner cette décomposition, on utilise divers procédés, dont certains (séchage au soleil, salage, fumage, fermentation contrôlée) sont ancestraux.

Les grands procédés modernes de conservation font appel à une action d'ordre physique (chaleur, froid, déshydratation, irradiation, etc.), d'ordre chimique (salage, utilisation d'additifs alimentaires, etc.), ou d'ordre biologique (utilisation d'antibiotiques, fermentation, etc.).

Bermond

2. Zootechnie. Ensemble des procédés utilisés pour maintenir, voire améliorer la qualité des produits végétaux ou animaux.

La conservation des fourrages consiste en une série de traitements permettant la mise en réserve de la production fourragère en vue de son utilisation différée. Plusieurs raisons concourent à cette mise en réserve : la production prairiale est saisonnière et les excédents de printemps doivent être conservés pour suppléer aux déficits d'été et d'hiver ; le pâturage n'est pas toujours possible aux périodes d'abondance de fourrages (risque de détérioration des sols en cas de forte pluviosité) ; la conservation permet enfin d'attendre un stade végétatif de plus grande valeur alimentaire pour la récolte (cas des fourrages annuels, notamment).