Larousse agricole 2002Éd. 2002
M

maraîcher, maraîchère

1. Personne pratiquant le maraîchage. 2. Relatif au maraîchage.

Péron

maraîchine

Ancienne race bovine à robe fauve peuplant autrefois les marais de Vendée et des Deux-Sèvres.

Cette race fait aujourd'hui l'objet d'un programme de conservation.

Bougler

marais

Région basse recouverte par une couche d'eau très peu profonde et partiellement envahie par la végétation, ou terrain gorgé d'eau qui, après drainage, peut être mis en culture.

Les marais maritimes sont dans leur partie basse (slikke) parcourus par la marée. Petit à petit, les plantes halophiles, c'est-à-dire supportant des concentrations élevées de sel (salicornes, spartes), retiennent la vase, la dessalent et la dessèchent. La marée ne pénètre plus alors que par quelques chenaux. Sur la partie haute du marais (schorre), la végétation halophile fait progressivement place à un tapis herbacé. Les chenaux sont peu à peu colmatés par la vase ; la partie haute du marais continue de s'exhausser, et seules les très grandes marées la recouvrent. Certains marais ont été aménagés pour la récolte du sel marin (marais salants).

Les marais intérieurs résultent d'un drainage naturel insuffisant ou de l'absence d'un réseau d'assainissement capable d'évacuer l'excès d'eau douce. Cet excès peut être temporaire (il se forme alors des sols à gley) ou permanent, et le sol devient une tourbe. Ces zones humides, de plus en plus protégées, ont une fonction importante dans l'écosystème. Elles servent d'abri à une faune très riche, sédentaire ou migratrice. Elles jouent aussi un grand rôle dans le cycle de l'eau : les tourbières alimentent des sources et régularisent l'écoulement des eaux. Leur mise en culture, si elle n'est pas faite avec précaution, peut fortement perturber ces fonctions.

Roger-Estrade

marans

Race de poules originaire de Charente-Maritime, existant en plusieurs variétés : noir cuivré, coucou argenté

Sa chair est de qualité, mais son principal atout est un œuf de couleur extra rousse et d'un poids élevé. Sélectionnée pour la ponte et un peu allégée (la poule pèse 2,6 kg), cette race devrait pouvoir, en croisement avec des lignées commerciales à œufs roux, fournir des pondeuses à œufs plus foncés pour l'élevage au sol avec accès à des parcours extérieurs.

Coquerelle

marasme des oréades

Champignon basidiomycète comestible, très répandu, communément appelé faux mousseron ou mousseron d'automne, apparaissant en cercles (ronds de sorcière) dans l'herbe des prés et des pelouses du printemps à la fin de l'automne (espèce Marasmius oreades, famille des agaricacées).

Le marasme des oréades emprunte son nom aux nymphes des montagnes de la mythologie grecque, les oréades. Il est de couleur brune et de consistance élastique. Il peut être gênant sur les terrains de sport engazonnés, en provoquant une hétérogénéité de croissance des graminées, voire leur mort à l'emplacement des ronds de sorcière.

Récolté dans beaucoup de régions, le marasme des oréades, comestible estimé, est surtout utilisé comme aromate. Il peut être séché très facilement sans pourrir, développant alors une odeur agréable.

Raynal

marbré

Amas de graisse situé entre les muscles d'un morceau de boucherie.

Cette graisse donne du goût à la viande, mais n'est généralement pas consommée et constitue un déchet.

Gallouin

marbrure

Symptôme dû à plusieurs types de virus attaquant certains arbres fruitiers (cerisier, pêcher, prunier, etc.), le fraisier, le framboisier, etc., dont les feuilles présentent alors des taches vertes (marbrures) et qui peuvent être très affaiblis.

Raynal

marcescent, marcescente

Se dit d'un organe végétal qui ne se détache pas de la plante lors de son flétrissement.

Chaillou

marchand, marchande de bestiaux

Commerçant qui achète et vend de gros animaux domestiques.

Le marchand de bestiaux a un rôle très important. Il assure les achats et les ventes d'animaux destinés aux abattoirs, mais peut également fournir de jeunes animaux (reproducteurs). Il apporte aussi des informations dont l'éleveur peut tirer profit.

Bougler/Gallouin

marcottage

Mode de multiplication végétative des végétaux qui consiste à provoquer l'enracinement d'un rameau (ou tige) encore rattaché à la plante mère, puis à séparer (« sevrer ») celui-ci lorsqu'il est bien pourvu de racines.
VERBE : marcotter ; le rameau enraciné est appelé marcotte.

Le marcottage est employé pour la reproduction d'espèces difficiles ou impossibles à multiplier par une autre méthode. Il est parfois naturel. Chez quelques plantes, herbacées ou ligneuses, les rameaux s'enracinent spontanément au contact du sol (fraisier, Cotoneaster damneri, jasmin nudiflore, Forsythia suspensa). Les racines se forment aux endroits qui auraient dû donner des bourgeons. Il existe trois méthodes de marcottage : le couchage des rameaux, le marcottage en butte et le marcottage aérien.

Couchage des rameaux.

Il est applicable aux végétaux à rameaux longs et souples (noisetier, par ex.). On le pratique à la fin de l'hiver en enterrant une partie de la tige de la plante à marcotter. On effectue le sevrage à la fin de l'été en sectionnant la tige au niveau du sol. La transplantation de la marcotte s'effectue au cours de l'hiver suivant.

Marcottage en butte.

Adapté aux espèces pouvant se recéper facilement, il est utilisé pour l'obtention de porte-greffes fruitiers. Il nécessite la culture de pieds mères rabattus en hiver. Au printemps, la souche, qui se garnit de jeunes rameaux feuillus, est buttée. Des racines sont émises à la base des rameaux, qui seront séparés du pied mère en hiver.

Marcottage aérien.

Il est utilisé pour les espèces rares et les plantes de serre (Ficus, par ex.). Il se pratique par fixation sur une tige incisée d'un manchon de mousse humide retenu par un film plastique. Quelques mois sont nécessaires avant que ne puisse être effectuée la séparation de la marcotte. La facilité de marcottage dépend des espèces.

Mauget

maréchal-ferrant

Personne chargée de poser des fers sur les sabots des chevaux.

Le métier de maréchal-ferrant, qui était tombé en désuétude depuis la disparition de la cavalerie montée et de la traction animale, a pris un nouvel essor, consécutif au développement des activités hippiques. Les jeunes qui désirent embrasser cette profession doivent préparer le CAP de maréchal-ferrant, puis suivre un stage chez un maître maréchal.

Baudouin