Dictionnaire mondial des Films 2005Éd. 2005
A

les Aventures du brigadier Gérard

The Adventures of Gerard

Comédie dramatique de Jerzy Skolimowski, d'après des récits de Conan Doyle, avec Peter McEnery, Claudia Cardinale, Eli Wallach, Jack Hawkins.

Pays : Grande-Bretagne
Date de sortie : 1970
Technique : couleurs
Durée : 1 h 31
Film non distribué en France

Résumé
Un soldat des armées napoléoniennes est impliqué dans une affaire d'espionnage et devient agent double. Il parviendra à se sortir de sa délicate situation et gagnera les faveurs d'une agréable dame.

les Aventures du capitaine Wyatt

Distant Drums

Film d'aventures de Raoul Walsh, avec Gary Cooper, Mari Aldon, Richard Webb.

Pays : États-Unis
Date de sortie : 1951
Technique : couleurs
Durée : 1 h 41

Résumé
Des morceaux de bravoure très photogéniques dans la Floride de 1840 pour le capitaine Wyatt délivrant les occupants d'un fort tombé aux mains des Indiens. Un magnifique Technicolor pour le grand « Coop ».

les Aventures du prince Ahmed

Die Abenteuer des Prinzen Achmed

Film d'animation de Lotte Reiniger.

Pays : Allemagne
Dates de sortie : 1924-1926
Durée : 1 811 m (environ 1 h 07)

Résumé
Pour protéger sa sœur d'un magicien maléfique, un prince s'élance par mégarde sur un cheval enchanté qui l'entraîne à travers les airs. Inspiré du conte des Mille et Une Nuits, un film précurseur du long métrage d'animation, réalisé selon le principe des ombres chinoises.

les Aventures du roi Pausole

Comédie dramatique d'Alexis Granowsky, d'après le roman de Pierre Louÿs, avec André Berley, Armand Bernard, Josette Day, Edwige Feuillère.

Pays : France
Date de sortie : 1933
Durée : 1 h 15

Résumé
Un souverain débonnaire vit entouré de ses trois cent soixante-six reines, qui attendent ou imaginent leur nuit annuelle avec lui. Un aviateur qui arrive dans l'île s'éprend de la fille du roi et sème le trouble dans ce royaume tranquille.

 
Le cinéaste signe en parallèle une version autrichienne, intitulée Die Abenteuer des Königs Pausole ou König Pausole et une version anglaise intitulée The Merry Monarch, toutes deux avec Emil Jannings, Sidney Fox, Armand Bernard et Josette Day.

Aventures en Birmanie

Objective Burmal

Film de guerre de Raoul Walsh, avec Errol Flynn (Nelson), Henry Hull (Mark Williams), William Prince (Jacobs), James Brown (le sergent J. Treacy), George Tobias (le caporal Gabby Gordon).

Scénario : Ranald Mac Dougall, Lester Cole, d'après un sujet original d'Alvah Bessie
Photographie : James Wong Howe
Décor : Ted Smith
Musique : Franz Waxman
Montage : George Amy
Pays : États-Unis
Date de sortie : 1945
Durée : 2 h 22

Résumé
Birmanie, 1945. Un commando américain est chargé de détruire une station radar japonaise. Le raid se solde par une victoire éclair, mais le groupe et son chef, le capitaine Nelson, se retrouvent isolés dans la jungle…

Commentaire
Transcendant les conventions scénaristiques qui, à certains égards, le datent, ce classique du film de commando affiche une étonnante modernité. Une action quasi continue, découpée en plans très brefs, une caméra d'une prodigieuse mobilité, évoluant librement dans un décor labyrinthique et oppressant, la proximité des visages crispés par l'effort et l'angoisse, l'épuisement, l'enlisement d'un groupe dans la nuit la plus profonde… Tous ces éléments font d'Aventures en Birmanie un des films de guerre les plus réalistes et les plus « physiques » tournés à ce jour.

Le film fit l'objet d'un remake westernien : les Aventures du capitaine Wyatt.

les Aventures extraordinaires de Mister West au pays des bolcheviks

Neobyčanjnye priključenija Mistera Vesta v strane bol'ševikov

Comédie burlesque de Lev Koulechov, avec Porfiri Podobed (Mr West), Boris Barnet (Djeddy), Aleksandra Khokhlova (la « Comtesse »), Vsevolod Poudovkine (Jban), Serguei Komarov (le borgne), Valia Lopatina (Ellie), Leonid Obolenski (le gandin).

Scénario : Nikolai Asseiev, Vsevolod Poudovkine
Photographie : Alexandre Levitsky
Décor : V. Poudovkine
Pays : U.R.S.S.
Date de sortie : 1924
Technique : noir et blanc
Durée : 2 600 m (environ 1 h 35)

Résumé
Flanqué de son garde du corps, le cow-boy Djeddy, Mr West arrive à Moscou et tombe bientôt entre les mains d'une bande d'escrocs dirigés par l'aventurier Jban qui exploitent sa naïveté pour tenter de le convaincre des intentions inamicales que les autorités auraient à son égard. Avec l'aide de la jeune Américaine Ellie, Djeddy parvient à le délivrer : les voyous sont arrêtés et Mr West peut enfin voir l'U.R.S.S. telle qu'elle est.

Commentaire
À l'époque où le bolchevik était dépeint par la propagande occidentale comme « l'homme au couteau entre les dents », Koulechov réalise cette comédie farfelue et trépidante inspirée par les serials américains alors en vogue en U.R.S.S. Appliquant les règles de la F.E.K.S. (Fabrique de l'acteur excentrique), il met en œuvre avec ses acteurs favoris le burlesque et la satire dans l'esprit « décontracté » de la N.E.P.

Aventures fantastiques
ou l'Invention diabolique

Vynález zkázy

Film de science-fiction de Karel Zeman, avec Arnošt Navrátil (professeur Roch), Lubor Tokoš (Simo Hart), Miloslav Holub (comte d'Artigas), František Šlégr (capitaine Spada), Jana Zatloukalová (Jana).

Scénario : Karel Zeman et Františsek Hrubin, d'après le roman de Jules Verne Face au drapeau
Photographie : Tarantik
Décor : Jiři K. Zeman, Zdeněk Rozkopal
Musique : Zdeněk Liška
Montage : Zdeněk Stehlík
Pays : Tchécoslovaquie
Date de sortie : 1958
Technique : noir et blanc
Durée : 1 h 27
Prix : Grand Prix du festival de Bruxelles (1958)

Résumé
Un savant a découvert un explosif capable de détruire la planète. Il est enlevé par un aventurier qui le séquestre avec son assistant dans une île où il a reconstruit une ville souterraine à l'intérieur d'un volcan. Mais le savant refuse que son invention serve au mal et, au prix de sa vie, fait sauter l'île.

Commentaire
Bien avant 007, Jules Verne avait imaginé des histoires fascinantes de vieux savants et de mégalomanes. Mais le génie de Zeman, cinéaste tchèque passionné par les techniques d'animation, est d'avoir recouru aux illustrations qui accompagnaient, à leur parution, les œuvres de Jules Verne. Les personnages, acteurs réels, circulent ainsi dans un monde de gravures, et le charme désuet autant que la finesse des dessins créent un climat réellement fantastique. Tout baigne de surcroît dans une tonalité uniformément sépia, très 1900, et l'on est en plein « merveilleux » d'un bout à l'autre du film. Ici triomphe la re-création de la réalité dans la magie d'un imaginaire.