Dictionnaire mondial des Films 2005Éd. 2005
Q

les Quatre Fils de Katie Elder

The Sons of Katie Elder

Western de Henry Hathaway, avec John Wayne, Dean Martin, Martha Hyer.

Pays : États-Unis
Date de sortie : 1965
Technique : couleurs
Durée : 2 h

Résumé
Quatre frères reviennent dans leur village natal du Texas pour enquêter sur le meurtre de leur père.

Quatre Garçons dans le vent

A Hard Day's Night

Comédie-reportage de Richard Lester, avec les Beatles [John Lennon, Paul McCartney, Ringo Starr, George Harrison].

Scénario : Alun Owen
Photographie : Gilbert Taylor
Musique : J. Lennon, P. McCartney
Montage : John Jympson
Pays : Grande-Bretagne
Date de sortie : 1964
Technique : noir et blanc
Durée : 1 h 25

Résumé
Trois jours de la vie des Beatles, qui déclenchent partout où ils passent des phénomènes d'hystérie collective. Ils vont donner un concert, et on les suit successivement dans le train, dans la rue, dans un club, en répétition, au concert.

Commentaire
Sur un scénario d'une extrême simplicité, une avalanche de gags, au point qu'on a pu comparer Les Beatles aux Marx Brothers. C'est exagéré, mais ce film loufoque dégage une perpétuelle bonne humeur, dans une ambiance de nonsense très britannique. Les « idoles » deviennent à l'écran ce qu'elles ont toujours été : de joyeux garnements irrévérencieux, impertinents, turbulents, qui considèrent d'un œil amusé les délires qu'ils provoquent. Ce reportage burlesque, mené à toute allure par Richard Lester, est aussi un film musical (les mélodies de Lennon et McCartney ne vieillissent pas) et un document sociologique d'importance sur la « beatlemania », hallucinant phénomène des années 1960.

Quatre Heures du matin

Four in the Morning

Drame d'Anthony Simmons, avec Ann Lynn, Judi Dench, Norman Rodway.

Pays : Grande-Bretagne
Date de sortie : 1965
Technique : noir et blanc
Durée : 1 h 35

Résumé
Les difficultés de vivre et d'aimer, dans l'Angleterre des années 1960. Du cinéma très Nouvelle Vague.

Quatre Hommes et une prière

Four Men and a Prayer

Drame de John Ford, d'après le roman de David Garth, avec Loretta Young, Richard Greene, George Sanders, David Niven, William Henry, sir C. Aubrey Smith.

Pays : États-Unis
Date de sortie : 1938
Technique : noir et blanc
Durée : 1 h 25

Résumé
Un colonel britannique est assassiné au moment où il va expliquer à ses enfants la raison pour laquelle il a été destitué. Ses quatre fils jurent de le venger.

les Quatre Malfrats

The Hot Rock

Film d'aventures de Peter Yates, d'après le roman de Donald E. Westlake, avec Robert Redford, George Segal, Ron Leibman, Paul Sand.

Pays : États-Unis
Date de sortie : 1972
Technique : couleurs
Durée : 1 h 41

Résumé
À peine sorti de prison, un truand se voit proposer un intéressant contrat. De l'humour sur le thème de la course au diamant.

Quatre Mariages et un enterrement (Cinq bonnes raisons de rester célibataire)

Four Weddings and a Funeral

Comédie de Mike Newell, avec Hugh Grant (Charles), James Fleet (Tom), Simon Callow (Gareth), Andie MacDowell (Carrie).

Scénario : Richard Curtis
Photographie : Michael Coulter
Décor : Maggie Gray
Costumes : Lindy Hemming
Musique : Richard Rodney Bennett
Montage : Jon Gregory
Pays : Grande-Bretagne
Date de sortie : 1994
Technique : couleurs
Durée : 1 h 57
Prix : César du meilleur film étranger

Résumé
Charles, 32 ans, adore se rendre à des mariages. C'est pour lui l'occasion de retrouver ses amis et de faire quelques nouvelles conquêtes… jusqu'au jour où il tombe amoureux pour de bon, où un de ses amis meurt et où il découvre, à cette occasion, qu'un autre est homosexuel.

Commentaire
Tout commence comme un divertissement un peu cynique, bien enlevé, bien joué (même les seconds rôles sont excellents), puis l'émotion apparaît sans que le film perde de son rythme ni de sa drôlerie. Ici l'humour n'est pas de dérision, c'est une politesse tolérante qui préserve de l'apitoiement sur soi-même et relativise souffrances et différences.

Quatre Nuits d'un rêveur

Comédie dramatique de Robert Bresson, avec Isabelle Weingarten (Marthe), Guillaume des Forêts (Jacques), Maurice Monnoyer (le locataire).

Scénario : Robert Bresson, d'après la nouvelle de Dostoïevski les Nuits blanches
Photographie : Pierre Lhomme
Pays : France
Date de sortie : 1971
Technique : couleurs
Durée : 1 h 30

Résumé
Du Pont-Neuf, une femme va se jeter dans la Seine. Un jeune peintre, Jacques, la retient. Ils vont se retrouver quatre fois. Elle lui raconte les raisons de son désespoir. L'homme qu'elle aime et qui lui a promis de venir la chercher dans un an n'a pas reparu. Le peintre tombe amoureux d'elle et le lui avoue. Elle va se décider à partir avec lui quand l'autre revient enfin. Elle s'excuse, et laisse le jeune peintre seul et désemparé.

Commentaire
Bresson adapte le contexte romantique, volontairement fleuri et presque sentimentaliste (mais avec une bonne dose de perversité), de l'admirable nouvelle de Dostoïevski dans celui du mouvement pacifiste hippie des années 1970, croyant y voir une similitude de pensée. Mais la littéralité de l'adaptation gêne dans son langage démodé et Bresson n'a pas osé glisser cette note d'humour glacial qui faisait de chaque scène du récit – et aussi de l'étrange et passionnante adaptation de Visconti (voir Nuits blanches) – un subtil mélange de sublime et de grotesque. Le film vaut cependant par la poésie et la magie des scènes nocturnes sur le Pont-Neuf, quand un bateau-mouche illuminé hypnotise le regard au rythme d'une envoûtante chanson brésilienne.

Quatre Pas dans les nuages

Quattro passi tra le nuvole

Comédie d'Alessandro Blasetti, avec Gino Cervi (Paolo), Adriana Benetti (Maria), Carlo Romano (le chauffeur), Giuditta Rissone (Clara), Margherita Seglin (donna Luisa), Guido Celano (Pasquale), Giancinto Molteni (don Matteo).

Scénario : Giuseppe Amato, Aldo De Benedetti, Alessandro Blasetti, Cesare Zavattini, Piero Tellini
Photographie : Vaclav Vich
Décor : Virgilio Marchi
Musique : Alessandro Cigognini
Montage : Mario Serandrei
Pays : Italie
Date de sortie : 1942
Technique : noir et blanc
Durée : 1 h 35

Résumé
Marié et père de famille, un voyageur de commerce qui mène à la ville une existence sans joie s'attarde à la campagne. Là, comme en rêve (d'où le titre du film), il se lie d'amitié avec une jeune fille : quand il apprend qu'elle attend un enfant (d'un autre), il prend sa défense contre les préjugés de son milieu jusqu'à revendiquer le droit à la maternité consentie.

Commentaire
Sensibilité charmeuse et hardiesse feutrée caractérisent ce film qui prolonge la veine des comédies intimistes de Mario Camerini. On y a vu la contribution au néoréalisme naissant de Blasetti, cinéaste inventif, inégal et méconnu, qui dit l'avoir dirigé « un peu par hasard » et presque entièrement en studio : en fait, pour échapper par le travail à la méfiance des autorités fascistes, qui le soupçonnaient avec raison de mener un double jeu à la direction du Centro Sperimentale de Rome.

 
Le film a fait l'objet d'un remake intitulé Sous le ciel de Provence (Era di venerdi' 17), de Mario Soldati, avec Fernandel, Alberto Sordi, Giulia Rubini.
Pays : Italie et France
Date de sortie : 1956
Technique : couleurs
Durée : 1 h 37