Dictionnaire mondial des Films 2005Éd. 2005
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Des enfants, des mères et un général

Kinder, Mütter und ein General

Drame de Laslo Benedek, avec Hilde Krahl, Bernhard Wicki, Ewald Balser, Thérèse Giehse, Ursula Herking, Maximilian Schell.

Pays : R.F.A.
Date de sortie : 1955
Durée : 1 h 30

Résumé
En mars 1945, des adolescents fuient leur école et s'engagent dans l'armée allemande. Leurs mères les cherchent et rencontrent leur chef, mais ils sont déjà sur le front pour un ultime combat.

Des enfants gâtés

Comédie dramatique de Bertrand Tavernier, avec Michel Piccoli, Christine Pascal.

Pays : France
Date de sortie : 1977
Technique : couleurs
Durée : 1 h 53

Résumé
Bernard, un peu par désœuvrement, un peu par attirance pour Anne, accepte de faire partie d'un comité de locataires face à des propriétaires abusifs. Une dénonciation engagée de certains trafics.

le Désert de la peur
ou Une corde pour te pendre

Along the Great Divide

Film d'aventures de Raoul Walsh, avec Kirk Douglas, Virginia Mayo, John Agar, Walter Brennan.

Pays : États-Unis
Date de sortie : 1951
Durée : 1 h 28

Résumé
Dans un désert hostile, un shérif doit protéger son prisonnier des hommes qui veulent une justice plus expéditive. Western policier aux personnages typés et bien interprétés.

le Désert de Pigalle

Drame de Léo Joannon, avec Annie Girardot, Pierre Trabaud, Léo Joannon.

Pays : France et Italie
Date de sortie : 1958
Durée : 1 h 40

Résumé
À Pigalle, un prêtre-ouvrier tente de sauver les âmes en péril des prostituées. Étonnantes compositions d'Annie Girardot et Pierre Trabaud.

le Désert des Tartares

Drame de Valerio Zurlini, avec Jacques Perrin (lieutenant Drogo), Giuliano Gemma (commandant Mattis), Vittorio Gassman (colonel Filimore), Max von Sydow (capitaine Hortiz), Helmut Griem (lieutenant Siméon), Laurent Terzieff (lieutenant Amerling), Jean-Louis Trintignant (médecin-major Rovine), Philippe Noiret (le général), Fernando Rey (Nathanson).

Scénario : André Brunelin, Jean-Louis Bertucelli, d'après l'œuvre de Dino Buzzati
Photographie : Luciano Tovoli
Décor : G. Bartolini-Salimberi
Musique : Ennio Morricone
Montage : Raimondo Crociani
Pays : France
Date de sortie : 1976
Technique : couleurs
Durée : 2 h 15

Résumé
Le lieutenant Drogo vient d'être affecté à un poste frontière perdu aux limites du « désert des Tartares ». Malgré son désir de partir, il est bientôt envoûté par l'atmosphère étrange du poste et la menace irréelle de l'invasion de ces Tartares, que le capitaine Hortiz a aperçus une fois, à la tombée du jour. Lorsqu'enfin Drogo prend la responsabilité du poste, il est miné par la maladie et doit quitter la forteresse, le jour même où les Tartares, enfin, attaquent en force.

Commentaire
La mise en scène de Valerio Zurlini, dénuée de toute emphase et soucieuse avant tout de magnifier l'humain, séduit par sa sérénité. Symbole d'une attente dérisoire en marge de la vraie vie, le poste perdu est un lieu magique auquel la ville morte de Bam, en Iran, prête ses splendeurs maléfiques et ses charmes intemporels.

le Déserteur
ou Je t'attendrai

Drame de Léonide Moguy, avec Jean-Pierre Aumont, Corinne Luchaire, Édouard Delmont, Berthe Bovy, Aimos.

Pays : France
Date de sortie : 1940
Technique : noir et blanc
Durée : environ 1 h 30

Résumé
En 1918, une bombe fait sauter la voie ferrée devant un convoi militaire, l'immobilisant près du village où habitent les parents et la fiancée d'un soldat. Il en profite pour courir voir les siens.

le Déserteur

Dezertin

Drame de Vsevolod Poudovkine, avec Boris Livanov (Karl Renn), Vassili Kovriguine (Ludwig Zeile), Alexandre Tchistiakov (Fritz Müller), Tamara Makarova (Greta Zeile).

Scénario : Nina Agadjanova, Mikhaïl Krasnostavsky, Alexandre Lazebnikov
Photographie : Anatoli Golovnia, Youli Foguelman
Décor : Serguei Kozlovsky
Musique : Youri Chaporine
Pays : U.R.S.S. (Russie)
Date de sortie : 1933
Technique : noir et blanc
Durée : 1 h 42

Résumé
En 1932, le docker allemand Karl Renn, découragé par de nombreux mois de chômage, arrive en U.R.S.S. avec une délégation ouvrière et, séduit par ce qu'il découvre, décide de rester. Mais quand il apprend la mort violente du syndicaliste communiste Zeile, il se considère comme un déserteur du front de la lutte des classes et repart pour Hambourg afin d'y combattre les nazis.

Commentaire
Le thème de la prise de conscience (comme dans la Mère et Tempête sur l'Asie) d'un individu qui refuse d'être manipulé par les hommes ou par les événements est ici pour Poudovkine l'occasion d'un brillant essai narratif et stylistique qui manifeste sa nostalgie du muet par le recours constant au montage rapide et aux effets de caméra, mais intègre magistralement l'apport du son selon les règles formulées dans le Manifeste sur l'avenir du cinéma sonore lancé en 1928 par Eisenstein, Tissé et lui-même.

Déserteurs et Nomades

Zběhove a putnici

Drame de Juraj Jakubisko, avec Gejza Ferenc (Kálmán), Stefan Ladižinský (Martin), Helena Grodová (Lila), Alexandra Sekulová (Mara), August Kuban (le hussard blanc), Vašek Kovařik (le Christ).

Scénario : Ludovik Tažky (pour les deux premiers épisodes), Juraj Jakubisko, Karel Sidon (pour les trois épisodes)
Photographie : J. Jakubisko, Igor Luther
Décor : Ivan Vaniček
Musique : Štěpan Koniček
Montage : Maximilian Remeň
Pays : Tchécoslovaquie
Date de sortie : 1969
Technique : noir et blanc
Durée : 1 h 41
Film non distribué en France

Résumé
Durant la Première Guerre mondiale, ne pouvant plus supporter les horreurs de la tuerie, le soldat Kálmán déserte. De retour dans son village, où il est rejoint par un autre déserteur, Martin, il trouve la population en proie à toutes sortes de violences. Tandis qu'une fille le dénonce aux gendarmes, les villageois se lancent dans une révolte sauvage contre les autorités et les gendarmes. Kálmán est tué dans le massacre général.

Commentaire
L'auteur a tourné dans son village natal avec des acteurs non professionnels. Représentant le plus typique du cinéma slovaque, son expression visuelle peut être qualifiée de « surréaliste » et elle le différencie nettement du traditionnel réalisme tchèque. Il a conçu son film comme une ballade populaire convulsive et sanglante brillamment illustrée en images insolites et en situations saisissantes, et comme une protestation contre les violences suscitées par les passions humaines.