Dictionnaire mondial des Films 2005Éd. 2005
C

Ce que veulent les femmes

What Women Want

Comédie de Nancy Meyers, avec Mel Gibson, Helen Hunt, Marisa Tomei, Alan Alda.

Pays : États-Unis
Date de sortie : 2000
Technique : couleurs
Durée : 2 h 07

Résumé
Nick Marshall a de la chance : il a beaucoup de succès dans son travail ainsi qu'auprès de la gent féminine et, quand il se trouve malencontreusement placé sous les ordres d'une femme, un accident lui donne un talent nouveau, celui d'entendre ce que les femmes pensent. Idéal pour couler une rivale… à condition de ne pas en tomber amoureux.

le Cercle

Dayereh

Drame de Jafar Panahi, avec Maryam Parvin Almani, Nargess Mamizadeh, Fereshteh Sadr Orafai, Monire Arab, Elham Saboktakin.

Pays : Iran
Date de sortie : 2000
Technique : couleurs
Durée : 1 h 29
Prix : Lion d'or, Venise (2000)

Résumé
Femme à la recherche d'un médecin acceptant de l'avorter, femme en quête d'argent pour acheter le billet de bus qui lui permettra de rentrer chez elle, femme contrainte d'abandonner son enfant… À travers une demi-douzaine de portraits de femmes errant dans la nuit de Téhéran, traquées par des miliciens omniprésents, Jafar Panahi nous plonge dans l'enfer de la condition féminine aux pays des ayatollahs.

le Cercle des passions

Drame de Claude D'Anna, avec Giuliano Gemma, Max von Sidow, Françoise Fabian.

Pays : France, Italie et Espagne
Date de sortie : 1982
Technique : couleurs
Durée : 1 h 50

Résumé
Dans les années 1950, invité en Sicile par un comte rencontré sur le bateau, un jeune homme découvre d'inavouables secrets.

le Cercle des poètes disparus

Dead Poets Society

Drame de Peter Weir, avec Robin Williams, Robert Sean Leonard, Ethan Hawke, Josh Charles.

Scénario : Tom Schulman
Photographie : John Seale
Musique : Maurice Jarre
Montage : William Anderson
Pays : États-Unis
Date de sortie : 1989
Technique : couleurs
Durée : 2 h 09

Résumé
Dans un collège très rigoriste de l'Amérique conservatrice, à la fin des années 1950, un jeune professeur de littérature (ex-élève de l'institution) passionne ses élèves en leur demandant d'ignorer les règles de la versification pour mieux apprécier la poésie. Cet enseignant prêche une sorte de révolution culturelle qui effarouche la hiérarchie mais incite les adolescents à trouver leur propre voie dans la vie par le chemin le plus court, le chemin poétique.

Commentaire
Ce beau film émouvant, et qui flirte avec le mélodrame, a obtenu un succès considérable et inattendu auprès du public en général et du jeune public en particulier, ce qui est significatif. De même que les héros de l'histoire se retrouvent dans une grotte pour célébrer les « poètes disparus », de même les adolescents des années 1990 se retrouvent dans les salles obscures pour apprécier ce film culte. Peter Weir a su trouver les mots, les images et le ton adéquats. Sa sensibilité a touché celle du public visé. C'est une jolie performance.

le Cercle infernal

The Racers

Drame sportif de Henry Hathaway, avec Kirk Douglas, Bella Darvi, Gilbert Roland, Cesar Romero.

Pays : États-Unis
Date de sortie : 1955
Technique : couleurs
Durée : 1 h 52

Résumé
Spectaculaire reconstitution, utilisant toutes les possibilités du CinémaScope, des grandes courses automobiles, à travers le destin d'un pilote à l'ambition sans limites, incarné par Kirk Douglas. Avec des séquences authentiques mêlées à la fiction.

le Cercle noir

The Stone Killer

Film policier de Michael Winner, d'après le roman de John Gardner A Complete State of Death, avec Charles Bronson, Martin Balsam.

Pays : États-Unis
Date de sortie : 1973
Technique : couleurs
Durée : 1 h 36

Résumé
Un policier aux méthodes brutales est amené à affronter un grand chef de la maffia. Accumulation de violences.

le Cercle rouge

Film policier de Jean-Pierre Melville, avec Alain Delon (Corey), Bourvil (Mattei), Gian Maria Volonté (Vauchel), Yves Montand (Jansen), François Périer (Santa).

Scénario : Jean-Pierre Melville
Photographie : Henri Decae
Décor : Théo Meurisse
Musique : Eric de Marsan
Montage : Marie-Sophie Dubus
Pays : France
Date de sortie : 1970
Technique : couleurs
Durée : 2 h 30

Résumé

Corey, qui sort de prison, rencontre par hasard Vauchel qui vient de s'évader, échappant aux mains du commissaire Mattei. Ils organisent un casse en s'associant à Jansen, un ancien flic : il s'agit de dévaliser de nuit une bijouterie. Mattei fait pression sur un directeur de boîte de nuit, Santa, pour les coincer. Ils tombent dans le traquenard et meurent tous.

Commentaire

Le film le plus emblématique de Melville, où il synthétise ses films précédents et fait l'inventaire presque complet d'un genre essentiellement américain. Son fétichisme de l'objet (le chapeau, l'imper, le revolver) y est à son comble, et le film baigné de l'admirable photo glacée de Decae est dominé par un sentiment de solitude poignant et une obsession de la mort qu'on devine sur les masques des visages. La scène où Jansen, alcoolique au bout du rouleau, se « rachète » en tirant sans appui sur le système qui commande l'alarme, renvoie directement à Hawks, dont ce film de « groupe » est en quelque sorte un négatif. Interprétation excellente.

la Cérémonie

Gishiki

Drame de Nagisa Oshima, avec Kenzo Kawarazaki (Masuo Sakurada), Atsuo Nakamura (Terumichi), Akiko Koyama (Setsuko Sakurada), Atsuko Kaku (Ritsuko Sakurata), Kiyoshi Tsuchiya (Tadashi Sakurada).

Scénario : Nagisa Oshima, Tsutomu Tamura, Mamoru Sasaki
Photographie : Toichiro Narushima
Décor : Jusho Toda
Musique : Toru Takemitsu
Montage : Keichi Uraoka
Pays : Japon
Date de sortie : 1971
Technique : couleurs
Durée : 2 h 02

Résumé
De la fin de la guerre à l'époque contemporaine, vingt-cinq années d'une famille, les Sakurada. Rythmée par les mariages et les décès, cette chronique décrit essentiellement le conflit propre à la culture japonaise entre les aspirations des individus et les rites collectifs auxquels ils sont soumis.

Commentaire
La Cérémonie est un film admirable, un véritable chef-d'œuvre, parce qu'on y voit à l'œuvre un créateur dont les obsessions personnelles se recoupent avec les problèmes et les données propres de son pays et de son temps. Entre la guerre et la reconstruction du Japon, entre la signification des destins personnels et le poids des traditions sociales, c'est un chemin fulgurant qu'emprunte Oshima, à coups de flash-back mêlés à des moments de réalité très dépouillés. La beauté plastique des images ne fait que renforcer la violence des situations. Entre la Pendaison et l'Empire des sens, une œuvre essentielle.