Journal de l'année Édition 1988 1988Éd. 1988

– 65 kg : Hansen (F)

– 71 kg : Blach (Pol.)

– 78 kg : Varaev (URSS)

– 86 kg : Canu (F)

– 95 kg : Kurtanidze (URSS)

95 kg : Cioc (R)

Toutes catégories : Veritchev (URSS)

par équipes : URSS b. France, 4 vict. à 1 et 2 nuls.

Dames

– 48 kg : Briggs (GB)

– 52 kg : Brun (F)

– 56 kg : Arnaud (F)

– 61 kg : Olechnowicz (Pol.)

– 66 kg : Han (PB)

– 72 kg : De Kok (PB)

72 kg : Paque (F)

Toutes catégories : Berghmans (B)

par équipes : France b. Grande-Bretagne, 4 vict. à 0 et 3 nuls.

Championnats du monde
(Essen, 20-22 novembre)

Messieurs

– 60 kg : Kim (CdS)

– 65 kg : Yamamoto (Jap.)

– 71 kg : Swain (USA)

– 78 kg : Okada (Jap.)

– 86 kg : Canu (F)

– 95 kg : Sugai (Jap.)

95 kg : Veritchev (URSS)

Toutes catégories : Ogawa (Jap.)

Dames

– 48 kg : Li (Chine)

– 52 kg : Rendle (GB)

– 56 kg : Arnaud (F)

– 61 kg : Bell (GB)

– 66 kg : Schreiber (RFA)

– 72 kg : Tanabe (Jap.)

72 kg : Gao (Chine)

Toutes catégories : Gao (Chine)

Karaté

Encore et toujours Pinda

Avec 8 médailles, dont 2 d'or, et trois d'argent (Bruno Pellicer et Paul Giacenti), la France a dominé les 22e championnats d'Europe, qui se sont déroulés à Glasgow. Échouant de justesse pour un doublé historique (lourds et toutes catégories), l'Antillais Emmanuel Pinda s'est facilement imposé chez les plus de 80 kg, alors que son coéquipier Didier Moreau, à la surprise générale, l'emportait en toutes catégories, face au redoutable Suédois Daggfelt, se hissant ainsi pour la première fois de sa carrière sur la plus haute marche d'un podium européen. Par équipes, victoire logique des Écossais qui se sont montrés largement supérieurs aux jeunes Français, déjà fort satisfaits d'être parvenus en finale.

Championnats d'Europe
(Glasgow, 1-3 mai)

Super-légers (– 60 kg) : Fairclough (GB)

Légers (– 65 kg) : Timonen (Fin.)

Mi-moyens (– 70 kg) : Degli-Abbati (It.)

Moyens (– 75 kg) : Hallman (S.)

Mi-lourds (– 80 kg) : MacKay (Écos.)

Lourds (+ 80 kg) : Pinda (F)

Toutes catégories : Moreau (F)

par équipes : Écosse b. France, 3-1.

Lutte

La médaille de l'espoir

En dominant, à Clermont-Ferrand, l'Allemand de l'Ouest d'origine turque Rifat Yildiz, battu par disqualification, Patrice Mourier (57 kg) est devenu le premier Français champion du monde de lutte gréco-romaine. La politique mise en place par la Fédération, au début de la saison – nouveau DTN (Pierre Taberna), nomination d'un directeur des équipes de France (Daniel Émelin), et de deux entraîneurs nationaux (Philippe Vidal en gréco, et Pino Massida en libre) –, a donc porté ses fruits, d'autant plus que des garçons comme Thierry Bourdin, Gilles Jallibert, Serge Robert, Gérard Santoro ont failli eux aussi monter sur le podium. Depuis Daniel Robin, il y a de cela une vingtaine d'années, jamais la lutte française ne s'était aussi bien portée, même s'il reste encore beaucoup de travail à fournir, pour arriver au niveau des stars de la spécialité, les Soviétiques et à degré moindre, les Américains. Mais nos lutteurs sont sur la bonne voie.

Moto

Au tour de Dominique

Associé à Jean-Louis Battistini, et à Jean-Michel Mattioli, Dominique Sarron, au guidon de sa Honda, a été la vainqueur du Bol d'Or. Il a également remporté les 24-Heures du Mans, preuve de la supériorité du numéro 1 des constructeurs japonais dans le domaine de l'endurance. En vitesse, grâce à ses 7 victoires en Grand Prix, l'Australien Wayne Gardner a dominé, dans la catégorie reine des 500 cm3, l'Américain Randy Mamola, dont la conduite spectaculaire a enchanté les foules, et le tenant du titre mondial, Eddie Lawson. Comme en 1986, les trois mêmes pilotes se sont retrouvés dans le tiercé gagnant, mais cette fois dans un ordre différent. Encore mal remis de ses ennuis de santé, Freddy Spencer s'est contenté de faire de la figuration, tandis que Christian Sarron se classait à une modeste septième place, perdant deux rangs par rapport à l'année dernière. En revanche, vainqueur au Brésil, et quatrième du championnat du monde des 250 cm3, gagné par l'Allemand de l'Ouest Anton Mang, son frère Dominique a réalisé une saison en tout point remarquable, contrairement à Thierry Michaud qui, en Trial, a cédé son sceptre à l'Espagnol Jordi Tarrès. De son côté, Hervé Moineau secondé cette fois par Bruno Le Bihan, a empoché un troisième titre mondial d'endurance avec sa 750 Suzuki d'usine. Enfin, profitant de l'absence du Hollandais Kees Van der Ven, lauréat des cinq dernières éditions, le Suédois Lelf Persson, au milieu des dunes de la côte d'Opale, s'est adjugé l'Enduro du Touquet. Une épreuve toujours aussi populaire, puisque 1 200 concurrents et près de 200 000 spectateurs ont participé à cette fête des passionnés de la moto, qui avaient, quelques semaines plus tôt, apprécié à sa juste valeur, la cinquième victoire de Cyril Neveu dans le rallye raid Paris-Dakar.

Championnats du monde

Vitesse

80 cm3 : 1. Martinez (E.-Derbi), 129 pts ; 2. Herreros (E.-Derbi), 86 pts ; 3. Waibel (RFA-Krauser), 82 pts.