Journal de l'année Édition 1988 1988Éd. 1988

C1 messieurs (500 m) : 1. Heukrodt (RDA) ; 2. Porchazka (Tch.) ; 3. Szabo (H).

K2 messieurs (500 m) : 1. Csipes-Fidel (H) ; 2. McDonald-Ferguson (NZ) ; 3. Bengtsson-Sundquist (S).

C2 messieurs (500 m) : 1. Libik-Smith (Can.) ; 2. Gunn-Weshko (URSS) ; 3. Prochazka-Mohnisky (T).

K4 messieurs (500 m) : 1. URSS ; 2. Pologne : 3. RFA.

K1 dames (500 m) : 1. Schmidt (RDA) ; 2. Dylevska (Pol.) ; 3. Andersson (S).

K2 dames (500 m) : 1. Schmidt-Nothnagel ; 2. Dercks-Cox (PB) ; 3. Petkova-Muerova (Bg).

K1 messieurs (10 000 m) : 1. Barton (USA) ; 2. Szabo (T) ; 3. Rasmussen (N).

K2 messieurs (10 000 m) : 1. France (Boccara-Boucherit) ; 2. Danemark ; 3. Hongrie.

Cyclisme

La balade irlandaise

tour de France. Comme en 1986 avec l'Américain Greg Lemond, la « Grande Boucle » a encore consacré un vainqueur inédit mais digne de figurer parmi les plus grands champions de l'histoire du cyclisme : l'Irlandais Stephen Roche, cinquième auteur du doublé Tour de France-Tour d'Italie après Fausto Coppi (1949 et 1952), Jacques Anquetil (1964), Eddy Merckx (1970, 1972 et 1974) et Bernard Hinault (1982, 1985). Au bout du compte, la victoire du coureur le plus régulier sur le meilleur grimpeur, l'Espagnol Pedro Delgado, et sur le meilleur rouleur, Jean-François Bernard. Le Tour 1987 a été également celui du changement, puisque, outre l'absence de Bernard Hinault, goûtant aux joies de la retraite, il a été privé de son ancien patron Félix Lévitan. Celui-ci avait été remplacé à la barre par Jean-François Radiguet et Xavier Louy qui, au début de la saison, avaient été chargés de rajeunir « la vieille dame » tout en essayant de lui garder son caractère spécifique.

autres épreuves. Indéniablement, Sean Kelly a été le grand battu des courses d'un jour. À son actif ne figure aucune classique, seules ses victoires dans Paris-Nice et au Critérium international de la route le consolant de ses nombreux déboires (blessure, chute et abandons dans le Tour d'Espagne et dans le Tour de France). L'Irlandais, toujours en tête du classement « vélo » des professionnels, nous doit une revanche. À l'inverse, en remportant Liège-Bastogne-Liège et le Tour de Lombardie, Moreno Argentin a confirmé qu'il est bien devenu le no 1 italien, loin devant l'inexistant Saronni et le « vieux » Francesco Moser, dont c'était cette année les adieux à la compétition. Tout comme le Franco-Hollandais de Germigny-L'Évêque, Joop Zoetemelk qui, à plus de 40 ans, s'est adjugé devant son fervent public l'Amstel Gold Race.

Au tableau d'honneur du cyclisme français, citons également : Charly Mottet, longtemps maillot jaune du Tour et sorti victorieux du Dauphiné libéré et du Grand Prix des Nations, Jean-François Bernard, le crack de demain, le champion de France Marc Madiot, toujours présent en première ligne, et le futur directeur sportif de l'équipe RMO, Bernard Vallet, enfin lauréat de Bordeaux-Paris après plusieurs tentatives infructueuses. Quant à Laurent Fignon, il a alterné le meilleur, avec sa victoire d'étape de montagne dans le Tour de France, et le pire, lors des épreuves contre la montre au cours desquelles il a parfois concédé près de 10 minutes à ses principaux adversaires.

Courses à étapes

paris-nice (8-15 mars)
1. Kelly (Irl.), 31 h 18′ 46″ ; 2. Bernard (F), à 1′ 7″ ; 3. Fignon (F), à 1′ 10″.

tirreno-adriatico (12-18 mars)
1. Sorensen (Dan.), 25 h 22′ 21″ ; 2. Calcaterra (It.), à 5″ ; 3. Rominger (CH), à 6″.

semaine catalane (22-27 mars)
1. Belda (E), 22 h 0′ 56″ ; 2. Hilse (RFA), à 17″ ; 3. Indurain (E), à 4′ 13″.

critérium international (28-29 mars)
1. Kelly (Irl.), 7 h 9′ 21″ ; 2. Roche (Irl.), à 11″ ; 3. P. Simon (F), à 1′ 5″.

tour d'espagne (23 avril-1er mai)
1. Herrera (Col.), 105 h 34′ 25″ ; 2. Dietzen (RFA), à 1′ 4″ ; 3. Fignon (F), à 3′ 13″.

tour de romandie (4-10 mai)
1. Roche (Irl.), 21 h 56′ 58″ ; 2. Leclercq (F), à 1′ 15″ ; 3. Pensée (F), à 1′ 23″.