par équipes : 1. Grande-Bretagne ; 2. France ; 3. Suisse.

Concours complet
(Luhmühlen, 3-6 septembre)

1. Virginia Holgate-Leng (GB), sur Night Cap ; 2. Stark (GB), sur Sir Wattie ; 3. Erhorn (RFA), sur Custing Thyme.

par équipes : 1. Grande-Bretagne ; 2. RFA ; 3. France.

Dressage
(Goodwood, 7-12 juillet)

1. Margitt Otto-Crepin (F), sur Corlandus ; 2. Anne-Catherine Linsenhoff (RFA), sur Courage ; 3. Christine Stuckelberger (CH), sur Gauguin de Lully.

par équipes : 1. RFA ; 2. Suisse ; 3. Pays-Bas.

Coupe du monde

Sauts d'obstacles
(POPB de Bercy, 8-12 avril)

1. Katherine Burdsall (USA), sur The Natural ; 2. P. Rozier (F), sur Malesan Jiva ; 3. Jacquin (USA), sur For the Moment.

Escrime

L'hymne à Lamour

Avec 3 titres et autant de médailles d'argent, l'Allemagne de l'Ouest, pour la première fois de son histoire, s'est adjugé la Coupe des Nations (créée en 1947, elle récompense le meilleur pays sur l'ensemble du championnat), devant l'URSS dont les fleurétistes sont repartis de Lausanne bredouilles, un événement qui ne s'était pas produit depuis plus de vingt ans. La France, troisième grâce au succès de son sabreur Jean-François Lamour et aux belles prestations de ses représentants dans les épreuves par équipes, a réintégré le peloton de tête à la grande satisfaction de son entraîneur, Daniel Revenu. Déception, en revanche, pour son homologue italien, Atilio Fini, marri de la récolte de ses compatriotes : 2 médailles de bronze seulement contre 6 (dont 2 d'or) à Sofia en 1986. Finalement, des résultats sans aucune surprise, qui n'ont pas modifié la hiérarchie mondiale.

sabre. À cause du boycott des jeux Olympiques de Los Angeles par les pays de l'Est, sa médaille d'or avait été accueillie avec septicisme. Dès lors, il ne rêvait que de revanche. Démontrer à ceux qui doutaient de ses capacités qu'ils s'étaient trompés. Trois ans après, Jean-François Lamour est devenu, à 32 ans, champion du monde de sabre devant tous les « gros bras » de la spécialité. Par équipes, victoire logique de l'URSS face à la Bulgarie, la France arrachant le bronze à l'Allemagne de l'Ouest. Maître Laszlo Szepesi, nommé entraîneur national en 1982, peut être content de ses élèves et du travail accompli depuis son arrivée.

fleuret. Malgré une médaille d'argent gagnée par équipes, le fleuret français, autrefois le meilleur du monde, a continué à piétiner. Jolyot sorti au 1^er tour, Groc au 3^e, Hocine, Omnès et Lhotellier en 8^e de finale, jamais nos athlètes n'avaient fait aussi piètre figure dans un championnat du monde. Pourtant, selon leur mentor, Pierre Talvard, sur le plan physique, tactique et technique, ils n'ont rien à envier à leurs adversaires. Il s'agit surtout d'un manque de confiance en leurs possibilités, si bien que, au cours de la saison, on a même envisagé d'engager un psychologue. Mais est-ce la bonne solution ? Cela vaudra peut-être la peine d'essayer. En finale individuelle, au terme d'un combat acharné, l'Allemand de l'Ouest Mathias Grey est venu à bout de la vedette italienne Mauro Numa. Un titre mérité, qui a récompensé un vieux routier des pistes, jusqu'alors toujours placé mais rarement sur la plus haute marche du podium.

épée. L'élimination du champion olympique Philippe Boisse dès le 2^e tour de la compétition et celle du détenteur de la couronne mondiale, Philippe Riboud, aux portes de la poule finale par son coéquipier Éric Srecki n'ont pas permis à la France de rééditer ses excellents résultats des saisons précédentes. Une médaille de bronze, enlevée dans le tournoi par équipes, viendra, cependant, les consoler de leurs déboires connus lors de l'épreuve individuelle. Mais nous pouvons leur faire confiance pour Séoul, car nos deux stars de l'escrime sauront tirer les enseignements de leur échec et être présents au rendez-vous olympique.

Championnats du monde
(Lausanne, 16-22 juillet)

Fleuret masculin
Finale ind. : Gey (RFA) b. Behr (RFA), 10-5.
Par équipes : RFA b. France, 9 v. à 4.

Fleuret féminin
Finale ind. : Tufan (R) b. Funkenhauser (RFA), 8-4.
Par équipes : Hongrie b. Roumanie, 9 v. à 6.