Journal de l'année Édition 1988 1988Éd. 1988

demi-finales : URSS-Espagne, 113-96 ; Grèce-Yougoslavie, 81-77.

Finale : Grèce-URSS, 103-101.

classement final

1. Grèce ; 2. URSS ; 3. Yougoslavie ; 4. Espagne ; 5. Italie ; 6. RFA ; 7. Pologne ; 8. Tchécoslovaquie ; 9. France ; 10. Pays-Bas ; 11. Israël ; 12. Roumanie.

Championnat d'Europe féminin
(Espagne, 4-13 septembre)

finale : URSS-Yougoslavie, 83-73.

classement final

1. URSS ; 2. Yougoslavie ; 3. Hongrie ; 4. Tchécoslovaquie ; 5. Italie ; 6. Espagne ; 7. Suède ; 8. France ; 9. Bulgarie ; 10. Pologne ; 11. Roumanie ; 12. Finlande.

Coupes européennes

Coupes des clubs champions

Finale messieurs (Lausanne, 2 avril) : Milan-Tel-Aviv, 71-69.

Finale dames (Salonique, 12 mars) : Primigi Vicence (It.) – Dynamo Novosibirsk (URSS), 86-73.

Coupe des coupes

Finale (Novi Sad, 17 mars) : Cibona Zagreb-Pesaro, 89-74.

Coupe Korac

Finale (Barcelone, 18 mars-Limoges, 25 mars) : FC Barcelone-Limoges 106-85 et 97-86.

Boxe

Boxing business

Jusqu'à présent, il y avait 3 fédérations mondiales (WBA, WBC, IBF), 16 catégories de poids et près de 50 titres mondiaux décernés. Dorénavant, grâce à ces messieurs de la WBC, en plus des « championnats du monde juniors » destinés aux boxeurs classés entre la onzième et la trentième place, il y aura une nouvelle catégorie de poids, celle des « paille » (– 47,6 kg). Si l'on continue sur cette voie saugrenue, pourquoi n'assisterions-nous pas bientôt à des réunions réservées uniquement aux aveugles ou même à des manchots ? Le ridicule ne tue plus aujourd'hui, et José Sulaiman et ses amis sont encore en excellente santé. Devant l'inflation des titres, s'il a la chance d'avoir à ses côtés un homme d'affaires avisé, capable de supporter financièrement les frais d'organisation de son combat, n'importe quel boxeur peut maintenant disputer un championnat du monde. Ainsi, le Rémois Daniel Londas, victime d'un humiliant KO, lors de son dernier championnat d'Europe, a-t-il pu s'attaquer à la couronne mondiale des super-plume face au Sud-Africain Brian Mitchell, sans que personne parmi les hauts responsables de la Fédération internationale ne s'y soit opposé. Résultat, les spectateurs ont assisté, ce jour-là, à un match atteignant tout juste le niveau national français. Désormais, les intérêts financiers l'emportent le plus souvent sur la moralité sportive. Un retour en arrière de trente ans, qui rappelle le Chicago de l'après-guerre où la boxe était florissante, mais peu recommandable.

france. Cette saison, Ruffino Angulo, Thierry Jacob, Daniel Londas, Antoine Montera et Saïd Skouma ont chacun disputé un championnat du monde et tous ont échoué dans leur tentative. Le plus souvent nettement, et parfois de justesse comme Thierry Jacob qui n'était jamais passé aussi près de la consécration mondiale. En attendant, depuis 1959, Alphonse Halimi n'a toujours pas trouvé de successeur.

monde. Douze millions de dollars donnés à chacun des deux combattants, 42 millions de droits de télévision versés aux organisateurs par les 75 pays retransmettant le match ; à défaut d'être celui du siècle sur le plan sportif, la rencontre Hagler-Leonard a été, en revanche, celle des sommets financiers. Le choc que toute l'Amérique attendait entre deux des meilleurs boxeurs de la dernière décennie allait enfin pouvoir se produire. Finalement, personne n'a été déçu et, contrairement à la plupart des pronostics, le « félin » Léonard dominait aux points le « monstre » Hagler, confirmant ainsi que l'habileté technique et l'intelligence tactique primaient le plus souvent sur la puissance destructrice. Par ailleurs, Thomas Hearns a réussi son pari. À 29 ans, il est le premier boxeur de l'histoire à avoir conquis la couronne suprême dans quatre catégories différentes. L'Américain a réalisé son exploit face à l'Argentin Juan Domingo Roldan qu'il a mis KO à la cinquième reprise, lors du championnat du monde des moyens versions WBC. Auparavant, il avait détenu successivement les titres des poids welters, super-welters et mi-lourds. Mais ce n'est pas pour autant qu'on doit le considérer comme le meilleur boxeur de tous les temps, car il a déjà été nettement battu par Marvin Hagler et Ray Leonard. En réalité, il a su profiter de la multiplication des catégories et des organismes mondiaux pour mener à bien sa tâche. Avant de se mesurer au « vieux » Larry Holmes (38 ans), et peut-être ensuite à son seul rival actuellement valable, l'ancien champion du monde IBF des poids lourds, Michael Spinks, le jeune prodige américain Mike Tyson a continué à pulvériser tous les adversaires qu'on lui a opposés. De son côté, Mike McCallum, en infligeant un retentissant KO à Don Curry, l'une des stars de la boxe il y a encore deux ans, a confirmé toute sa valeur. Pétri de classe également, le lourd-léger Evander Holyfield, sans aucun doute le crack de demain. Saluons, enfin, l'arrivée au premier plan du frappeur mexicain Ramirez, roi des légers, et des Italiens Rosi et Kalambay, les deux seuls Européens ayant réussi à s'emparer d'une ceinture mondiale.

Les combats des Français au championnat du monde

Super-mouche WBC : Gilberto Roman (Mex.) b. Antoine Montero (F), par arrêt de l'arbitre au 9e round.