[...] Il existe un très grand nombre de théories qui ont cherché à expliquer la naissance des mythes, des légendes, des contes et, d’une façon générale, ce qui appartient au folklore*. [...]
http://www.larousse.fr/archives/grande-encyclopedie/page/9373#t499000
[...] Ce monde des mythes, si riche, si plein d’images et de résonances pour l’esprit grec, a constamment été vécu par la pensée antique : chaque génération, en amplifiant les légendes, ajoutait quelque [...] critique. La Grèce resta cependant sensible à la sagesse de ses mythes ; elle en respecta les leçons [...]
http://www.larousse.fr/archives/grande-encyclopedie/page/6240#319409
En 1955, les militants ouvriers sont presque seuls à regretter le départ de Perón ; en 1972, presque toute l’Argentine attend le retour du grand homme comme celui du Messie. De l’extrême droite à l’extrême gauche, on chante :« Perón, Perón que tu est grand !que tu es fort, mon général ! »
http://www.larousse.fr/archives/grande-encyclopedie/page/10453#556606
http://www.larousse.fr/archives/grande-encyclopedie/page/11930#634302
[...] Une évolution du même type affecte l’autre grande modalité psychotique : la schizophrénie, porteuse d’un mythe qui, dans le moment actuel, prend une ampleur remarquable. En 1926, Eugen Bleuler (1857-1939) la définit « non seulement comme une entité clinique, mais en même temps comme une entité [...]
http://www.larousse.fr/archives/grande-encyclopedie/page/11294#599311
[...] C’est à James Cook* qu’il reviendra de porter le coup le plus rude aux mythes de l’époque sur l’Antarctique, au cours de son deuxième voyage (1772-1775) : il franchit le cercle polaire une première fois puis, le 30 janvier 1774, atteint la latitude de 71° 10′ et se heurte à des glaces [...]
http://www.larousse.fr/archives/grande-encyclopedie/page/815#41913
On adopte généralement le schéma tracé par l’historien W. J. Moreno. Selon lui, partis du nord sous la conduite de leur chef Mixcoatl (« Serpent de nuages »), déifié par la suite comme dieu de la chasse, ils traversent les actuels États de Zacatecas et de Jalisco et se fixent quelques années à Culhuacán. À Mixcoatl succède son fils Topiltzin (né en 935 ou 947, selon la chronologie adoptée), qui décide d’installer sa capitale à Tollan (le « Lieu des roseaux »), l’actuelle Tula (État de Hidalgo).
http://www.larousse.fr/archives/grande-encyclopedie/page/13723#725302
Transgresser les exigences de l’épistémologie de la méthode conduit aux pires aberrations. De tels glissements se produisent par extension abusive du domaine de validité, par insuffisance de contrôle expérimental, par extension abusive des propriétés d’universalité, mais aussi par méconnaissance de l’« effet de système », ce dernier correspondant aux contraintes réciproques que s’imposent un système et les mécanismes qui le composent.
http://www.larousse.fr/archives/grande-encyclopedie/page/9066#481002
Soleil et Lune habitaient jadis sur la terre. Un jour qu’ils avaient soif, ils rendirent visite aux oiseaux aquatiques, qui gardaient l’eau dans de grandes et lourdes jarres.
http://www.larousse.fr/archives/grande-encyclopedie/page/9377#499014
[...] mythographe laisse de côté l’histoire et la culture du peuple chez qui l’on trouve le mythe. Il s’agit d [...] bonté originelle de l’homme (mythe du bon sauvage). Pour mieux éclairer le thème du mythe, pour [...] comparaison, l’essence du mythe, sa signification première, apparaît au sein du thème. Cette signification [...]
http://www.larousse.fr/archives/grande-encyclopedie/page/9377#499015
[...] l’histoire au profit du mythe. Non pas que les références historiques soient absentes en totalité [...] préraphaélites). C’est que la légende autorise une approche du mythe que le respect de la « couleur [...] plastique. Le symbolisme se distingue au contraire par une attention portée à l’essence des mythes [...]
http://www.larousse.fr/archives/grande-encyclopedie/page/13200#699611
[...] précieux, ainsi que des armes. Le véritable État scythe ne s’organisera qu’au iiie av. J.-C. Dans les [...]
http://www.larousse.fr/archives/grande-encyclopedie/page/12104#640303
[...] histoire du mythe. Mais celle-ci serait-elle décelable à coup sûr sans de solides critères extérieurs [...] ’histoire plus qu’un autre ? Le choix de la version ne repose pas sur une définition du mythe, qui [...] certains mythes sont constitués très tôt, que d’autres, au contraire, s’enrichissent au cours des temps [...]
http://www.larousse.fr/archives/grande-encyclopedie/page/9374#499007
[...] mythe est compris par un groupe social ayant géographiquement et historiquement des liens culturels étroits (notamment linguistiques), que le mythe évolue (se complète, se modifie), mais qu’aucun [...]
http://www.larousse.fr/archives/grande-encyclopedie/page/9374#499005
[...] constituent ; le mythe valorise une institution sociale, un comportement, une croyance, etc., en replaçant [...]
http://www.larousse.fr/archives/grande-encyclopedie/page/9375#499011
[...] On distingue d’ordinaire entre mythes et contes, quoique la démarcation paraisse parfois difficile à tracer. On admet, néanmoins, que le mythe a toujours un caractère sacré et que sa véracité ne fait [...] le faire aussi qu’à une saison déterminée. Le mythe est réactualisé dans des buts magico-religieux [...]
http://www.larousse.fr/archives/grande-encyclopedie/page/7000#364438
Jules César (1600?) est, comme Richard II, une grande pièce quasi classique par sa pureté de ligne et de style. On voit même assez curieusement Shakespeare, si peu préoccupé de règles, s’en rapprocher par instinct de dramaturge, l’unité d’action se voyant renforcée d’une relative unité de temps — trois années d’histoire romaine ramenées à quelques semaines et, au début, quatre mois condensés en un seul jour. Le génie dramatique qui, sur linéiques lignes de Holinshed, invente Macbeth apparaît ici inversement à travers sa fidélité à Plutarque. Dans les Vies de César et de Brutus, Shakespeare, pourrait-on dire, a tout trouvé : mais ce n’est que toute sa matière première. À partir d’une donnée qui pouvait paraître presque encombrante tant elle était abondante et précise, il a construit le César ambigu qu’il fallait à sa double vision de dramaturge hanté par le sens de la destinée et de royaliste obsédé par le caractère sacré et sacrificiel du souverain. Il a souligné les infirmités, l’épilepsie, pour mieux faire valoir la grandeur d’âme : le César de Plutarque ne peut lire dans la foule l’avertissement d’Artemidorus ; celui de Shakespeare le dédaigne. À l’occasion, Shakespeare a recours à une autre source : Appien lui fournissait, au lieu de l’Antoine simple et rude de Plutarque, un comédien émotif et rusé, loyal et cruel.
http://www.larousse.fr/archives/grande-encyclopedie/page/12603#669409
http://www.larousse.fr/archives/grande-encyclopedie/page/5199#266946
[...] rejetées ; on ne saurait admettre que la mentalité primitive ou mythique constitue un stade [...]
http://www.larousse.fr/archives/grande-encyclopedie/page/4263#222702
Les Grecs ne conçoivent pas le monde et leurs dieux comme nés ex nihilo. Au commencement existait le Chaos, gouffre primordial, qui symbolise l’abîme originel et qui est le vide absolu, non pas un vide inexistant, mais un vide inorganisé et indescriptible. Après lui, selon Hésiode, vinrent la Terre (Gaia) et l’Amour (Éros). Du Chaos naquirent l’Erèbe et la Nuit ; de celle-ci naquirent l’Éther et le Jour, et de la Terre le Ciel (Ouranos). Suivant une tradition différente, Aristophane écrit dans les Oiseaux qu’« au commencement était le Chaos, et la Nuit, et le noir Erèbe, et le large Tartare ». La Terre engendra l’œuf primordial, d’où jaillit Éros, tandis que les deux moitiés de la coquille, en se partageant, formèrent, l’une le Ciel, l’autre la Terre. L’Amour, qui est la force permettant aux choses de se rapprocher et de s’unir, est donc le principe moteur de l’Univers naissant.
http://www.larousse.fr/archives/grande-encyclopedie/page/6237#319406