Cette volaille festive est moins chère que le chapon et plus facile qu’une dinde : le choix malin pour un reveillon gourmand

Souvent méconnue du grand public, la poularde est pourtant l’un des secrets les mieux gardés des fêtes de fin d’année. Plus fine, plus fondante, plus simple à cuisiner qu’une dinde, elle séduit de plus en plus de gourmets. Et pour cause : cette jeune poule grasse, élevée dans des conditions proches de celles du chapon, a tout pour plaire.

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Une volaille tendre, savoureuse et parfaitement dimensionnée pour les petits repas

La poularde est une volaille femelle, plus jeune qu’une poule adulte, qui n’a jamais pondu. Cela la rend particulièrement grasse, fondante et parfumée. Comme l’expliquait le boucher MOF Romain Leboeuf, « c’est d’une finesse absolue, colorée, gourmande, fondante ». Elle combine les avantages du chapon (gras et goût) sans en avoir le gabarit imposant.

Avec un poids moyen autour de 2,5 kg, elle est idéale pour les repas en petit comité. Facile à découper (en huit morceaux), elle permet de servir généreusement jusqu’à huit personnes avec deux pièces, tout en garantissant un équilibre entre blanc et cuisse. À l’inverse de la dinde, plus massive et souvent plus sèche, la poularde s’apprivoise sans stress, même pour les cuisiniers occasionnels.

Son prix reste accessible comparé au chapon ou à la dinde de luxe

La poularde se positionne entre la dinde et le chapon, tant en taille qu’en prix. En moyenne, il faut compter 18 à 20 € le kilo pour une poularde fermière de qualité, contre 15 à 18 € pour une dinde, et encore davantage pour un chapon castré.

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Elle représente donc un excellent compromis pour ceux qui souhaitent se faire plaisir avec une volaille festive sans exploser leur budget. Et comme elle est plus petite, elle implique aussi moins de restes, moins de gaspillage et une cuisson plus rapide.

Une cuisson simplifiée et tolérante, idéale pour les cuistots du dimanche

Côté préparation, la poularde brille par sa polyvalence. Contrairement à la dinde qui a besoin d’une farce généreuse pour ne pas paraître fade, la poularde peut se cuisiner nature, tant sa chair est goûteuse. On peut évidemment l’accompagner d’une farce fine (champignons, châtaignes, herbes…), mais ce n’est pas indispensable.

Sa richesse en gras lui permet aussi de supporter une légère surcuisson sans devenir sèche. Pour une cuisson au four optimale, on peut suivre une méthode en trois temps : 1h à 100°C, puis 1h à 140°C, et enfin 30 minutes à 180°C. Le tout en prenant soin de l’arroser régulièrement pour maintenir le moelleux.

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Outre la poularde, d’autres volailles festives s’invitent à table. La pintade, bien que présente toute l’année, offre une chair plus marquée, entre poulet et pigeon. En version chaponnée (mâle castré), elle devient plus fondante mais aussi plus chère, approchant les tarifs d’une poularde sans en atteindre la finesse.

Le chapon classique, plus gros (souvent 3,5 à 4,5 kg), séduit les grandes familles. Mais il coûte plus cher, notamment à cause de l’opération de castration qui développe le gras. À gabarit égal, il est donc moins économique qu’une poularde et plus difficile à manipuler. Si vous êtes peu nombreux, mieux vaut opter pour deux belles poulardes qu’un seul chapon XXL.


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