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Ce dessert breton est un mixte entre un flan généreux et des souvenirs de vacances
Pour moi, le far, c’est un morceau de mon enfance. Les vacances en Bretagne, la nappe cirée, et cette odeur inimitable de dessert maison à l’ancienne qui sort du four. Dense sans être lourd, doux sans être fade, et surtout garni de pruneaux dodus imbibés d’un trait d’eau-de-vie de cidre, c’est cette touche qui change tout.
Ce n’est pas un gâteau à la mode. Et c’est exactement pour ça qu’on l’aime. Il réunit, il apaise, il fait du bien. Et il se prépare en deux temps, trois mouvements, sans batteur ni robot, juste un saladier, une cuillère en bois et un peu de patience.
Les ingrédients simples d’un far réussi, comme en Bretagne
- 250 g de pruneaux dénoyautés
- 25 g d’eau-de-vie de cidre (ou rhum si vous préférez)
- 125 g de farine
- 3 œufs
- 125 g de sucre en poudre
- 50 cl de lait entier
- Beurre pour le moule
- (Facultatif) un peu de sucre pour caraméliser les bords
Une préparation toute douce pour un résultat ultra fondant
Commencez par faire macérer les pruneaux dans l’eau-de-vie pendant une demi-heure. Pendant ce temps, dans un grand saladier, versez la farine, puis ajoutez les œufs entiers, le sucre, et mélangez progressivement avec le lait pour éviter les grumeaux. On veut une pâte bien lisse, fluide mais pas trop liquide.
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Préchauffez votre four à 180 °C.
Beurrez généreusement un moule à manqué (20 cm de diamètre), et si vous aimez les bords légèrement caramélisés, saupoudrez le moule de sucre avant d’y verser l’appareil.
Disposez les pruneaux égouttés au fond du plat, versez la pâte par-dessus, et enfournez pour 35 à 40 minutes.
Le far doit gonfler légèrement, dorer sur les bords et rester moelleux au centre. Laissez-le tiédir, puis placez-le au frais pendant quelques heures (ou toute une nuit).
À partager autour d’un café ou à garder jalousement pour soi
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Je l’ai servi un soir, un peu par hasard, à des amis de passage. Il n’en restait plus une miette. Même ceux qui disaient « je ne suis pas trop pruneaux » ont fini par en redemander. C’est ce genre de dessert humble, mais profondément généreux, qu’on a plaisir à transmettre.
Et le lendemain ? Encore meilleur. Plus dense, plus parfumé, plus… tout. Conservez-le bien emballé au frigo, il se garde sans problème deux ou trois jours (si vous y arrivez).


