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- Qu’est-ce que l’élision ? Cette règle essentielle de la langue française expliquée simplement
- Grammaire : faut-il dire « lorsqu’on fait » ou « lorsque l’on fait » ?
- Lorsque s’élide toujours en lorsqu’ devant il, elle, un, une, en
- Lorsque s’élide devant avec, aussi, aucun, enfin
- Cas particulier de lorsque devant un verbe commençant par a
- Les ingrédients pour ne plus jamais hésiter
- Une tournure banale, une maîtrise qui fait la différence
Qu’est-ce que l’élision ? Cette règle essentielle de la langue française expliquée simplement
L’élision consiste à supprimer une voyelle finale pour éviter un heurt avec la voyelle initiale du mot suivant. Elle se marque par une apostrophe : « l’anecdote » plutôt que « la anecdote ». Cela permet une prononciation plus fluide et naturelle.
Dans ce cas précis, on se demande : faut-il écrire lorsqu’on ou lorsque l’on ? Le mot « on » commence par une voyelle, donc « lorsque » est sujet à élision. Mais l’usage réserve des surprises…
Grammaire : faut-il dire « lorsqu’on fait » ou « lorsque l’on fait » ?
Larousse recommande l’élision devant on : « lorsqu’on a cette chance », toutefois, il est autorisé à l’oral d’éviter le son [con]. Alors, faut-il écrire « Lorsque l’on » ? Pour des raisons d’euphonie, on s’octroiera le droit de dire « lorsque l’on compare » et parfois même de l’écrire afin d’éviter un enchaînement sonore maladroit.
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À l’inverse, dans une phrase plus simple, « lorsqu’on arrive », la forme courte reste fluide et correcte.
Lorsque s’élide toujours en lorsqu’ devant il, elle, un, une, en
On dira « lorsqu’une telle occasion se présente ; lorsqu’on a cette chance ; lorsqu’en 1969 l’homme atterrit sur la Lune » etc.
Lorsque s’élide devant avec, aussi, aucun, enfin
L’élision est presque systématique à l’oral, et tend à s’imposer dans la langue écrite. Exemple : « Il était déjà tard lorsqu’enfin Thomas réussit à s’endormir.»
Cas particulier de lorsque devant un verbe commençant par a
En revanche, on n’élidera pas devant un verbe intransitif commençant par « a » (arriver, advenir…), par exemple : « Lorsque arrivent les beaux jours, lorsque advint l’occasion…»
Les ingrédients pour ne plus jamais hésiter
- Les deux formes sont grammaticalement acceptées
- Préférez « lorsque l’on » à l’oral si le mot suivant commence par une syllabe difficile à enchaîner
- « Lorsqu’on » reste la forme la plus courante à l’écrit
- Pas d’élision devant un verbe intransitif commençant par « a »
Une tournure banale, une maîtrise qui fait la différence
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Maîtriser cette nuance, c’est montrer une compréhension fine de la langue. Un simple choix entre deux formes peut refléter une attention au style, au rythme et à l’harmonie. Bref, ce petit dilemme n’est pas si anodin : c’est un pas vers une écriture plus consciente, plus maîtrisée… et un peu plus élégante aussi.
C’est souvent dans ces micro-choix que se joue la différence entre un texte correct et un texte soigné. Vous voilà désormais armé pour écrire avec confiance… et sans faute.


