Noix, caramel, chocolat : ce dessert suisse est une bombe gustative, mais attention à l’étape que tout le monde rate

Des noix croquantes, du caramel fondant, un glaçage au chocolat brillant… Ce dessert suisse semble sortir tout droit d’un rêve. Pourtant, derrière sa simplicité apparente se cache une vraie technique. Le gâteau bullois, spécialité fribourgeoise, régale depuis des générations. Cependant, une étape piège guette tous les cuisiniers, même les plus appliqués. Voici comment réussir cette bombe gustative sans faux pas, pour que chaque part soit une réussite.

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Une tourte rustique et fondante, héritée des traditions fribourgeoises

À première vue, le gâteau bullois n’impressionne pas. Il a des airs de tourte simple, rustique, presque modeste. Pourtant, dès la première bouchée, la magie opère. La pâte légèrement citronnée s’effrite avec délicatesse, révélant une farce riche aux noix caramélisées, adoucie par la crème. Juste au-dessus, un fin nappage de chocolat fond sur la langue. C’est un équilibre parfait entre croustillant, moelleux, et onctuosité.

Originaire de Bulle, ce dessert est souvent comparé à la tourte aux noix de l’Engadine. Toutefois, ici, pas de pâte sablée sèche : tout est plus fondant, beurré, généreux. C’est un gâteau de terroir, de fête, de dimanche au coin du feu. Et pourtant, un détail technique fait souvent tout rater : le caramel. Trop brun, il devient amer. Trop clair, il manque de profondeur. Il faut donc prendre son temps, bien surveiller la cuisson, et ajouter l’eau au bon moment.

Les ingrédients pour un gâteau bullois à tomber

Pour la pâte :

Moelleux, rustique, parfumé : le cake à la châtaigne de Noël qui sent bon l’enfance, la forêt et les dimanches au chaud
Potimarron, feta, herbes fraîches : le cake rustique qui transforme un légume d’hiver en star du brunch
  • 200 g de beurre
  • 100 g de sucre
  • 450 g de farine
  • 1 dl d’eau
  • Le jus d’un citron
  • 1 pincée de sel
  • 2 œufs

La farce :

  • 400 g de sucre
  • 300 g de noix grossièrement hachées
  • 3 dl de crème fraîche

Le glaçage :

  • 80 g de chocolat noir
  • 1 noix de beurre

La préparation : patience, précision et gourmandise

Pour la pâte, commencez par mélanger la farine, le sucre, le sel et le beurre en morceaux. Une fois que le mélange est sableux, creusez une fontaine au centre. Ajoutez ensuite les œufs, l’eau et le jus de citron. Mélangez jusqu’à l’obtention d’une pâte homogène. Ensuite, laissez-la reposer une heure au frais. Cette étape est cruciale pour une texture parfaite.

Concernant la farce, réalisez un caramel à sec avec le sucre. Attention, surveillez bien la couleur ! Lorsqu’il devient doré, versez un peu d’eau chaude pour décuire. Ajoutez ensuite les noix et la crème. Mélangez et laissez refroidir. Le caramel va se lier avec la crème et enrober les noix pour former une garniture ultra fondante.

Pour le montage, foncez un moule de 22 à 24 cm avec la moitié de la pâte. Veillez à bien remonter sur les bords. Humidifiez légèrement le pourtour avant d’étaler la farce refroidie. Recouvrez avec le reste de pâte. Puis, enfournez à 180°C pendant 40 à 45 minutes. La croûte doit ressortir joliment dorée.

Une fois le gâteau totalement refroidi, faites fondre le chocolat avec une noix de beurre. Nappez généreusement le dessus du gâteau. Laissez figer à température ambiante. Résistez à l’envie de le couper trop vite ! Il est encore meilleur après quelques heures de repos.

L’astuce pour sublimer ce classique (et ne plus jamais le rater)

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Pour ne pas rater votre caramel, commencez par chauffer doucement sans remuer. Observez attentivement. Dès que le sucre fond et prend une teinte ambrée, versez l’eau chaude petit à petit, hors du feu, en remuant avec précaution. Cette étape est délicate, mais indispensable pour obtenir une farce équilibrée.

Ce gâteau se conserve très bien, et même plusieurs jours sous cloche. En réalité, il est encore meilleur le lendemain, lorsque les arômes se sont parfaitement liés. Pour le service, accompagnez-le d’une tasse de café corsé ou d’un verre de liqueur de noix pour une touche locale. Et pour les plus gourmands, une cuillerée de crème fouettée maison à côté ne fera jamais de mal.


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