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Le pain convivial par excellence, entre huile d’olive et romarin frais
C’est un de ces plats que j’aime faire quand j’ai envie de chaleur sans y passer la journée. Une focaccia, c’est un peu comme une couverture chaude version cuisine : ça réconforte, ça sent bon, et ça réunit.
Celle-ci, je la fais souvent en fin de journée : pendant que la pâte lève, je prépare une soupe de courge, je décoche une bouteille de vin rouge italien, et la soirée peut commencer.
Ce que j’adore dans cette version ? Sa simplicité. Pas de robot, juste un saladier et une cuillère en bois. Et ce parfum de romarin frais, presque boisé, qui embaume toute la pièce. C’est un pain, oui, mais c’est aussi un voyage.
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Les ingrédients pour une focaccia irrésistiblement moelleuse
- 400 g de farine de blé (T55 ou T65)
- 220 ml d’eau tiède
- 15 g de levure de boulanger fraîche (ou 5 g de levure sèche)
- 8 g de sel fin
- 1 cuil. à soupe de sucre
- 2 cuil. à soupe d’huile d’olive vierge extra
- 60 g d’olives noires dénoyautées
- 1 branche de romarin frais
- Fleur de sel
- Un filet d’huile d’olive pour l’enrobage final
Une focaccia maison en moins de deux heures, sans robot ni stress
Commencez par activer la levure : dans un petit bol, mélangez-la avec le sucre et la moitié de l’eau tiède. Laissez buller 5 à 10 minutes.
Dans un grand saladier, mélangez la farine et le sel, puis ajoutez le mélange à la levure, l’huile d’olive et le reste de l’eau.
Mélangez à la cuillère en bois jusqu’à obtention d’une pâte souple et légèrement collante. Pétrissez à la main 5 à 7 minutes, juste ce qu’il faut.
Incorporez délicatement les olives coupées et la moitié du romarin haché. Huilez vos mains, formez une boule, et déposez-la dans le saladier.
Couvrez d’un torchon et laissez pousser 45 minutes près d’une source de chaleur douce. La pâte doit doubler de volume.
Sur une plaque recouverte de papier cuisson, étalez la pâte du bout des doigts sur 2 cm d’épaisseur. Formez des petits cratères, arrosez d’huile d’olive, saupoudrez du reste de romarin et de fleur de sel.
Enfournez à 200 °C chaleur tournante pour 20 à 25 minutes. La focaccia doit être légèrement dorée, croustillante à l’extérieur et tendre à l’intérieur.
Sortez-la, ajoutez un filet d’huile d’olive, et laissez tiédir avant de déguster.
La focaccia, ce pain qui réunit et se décline à l’infini
Je l’ai servie tiède, coupée en carrés, avec une soupe au potimarron : tout le monde a trempé, savouré, redemandé. Le secret de sa tendresse, c’est la bonne hydratation de la pâte et ce filet d’huile d’olive ajouté juste à la fin. Pour encore plus de moelleux, pensez à glisser une petite coupelle d’eau dans le four pendant la cuisson : la vapeur fait des merveilles.
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Et si vous voulez varier ? Ajoutez tomates séchées, fromage, origan, pignons… tout est possible. La focaccia se partage, se transforme, se savoure. Le lendemain, elle reste moelleuse si vous la couvrez d’un torchon et la réchauffez quelques minutes avec une goutte d’huile.
Une recette simple, chaleureuse et versatile, parfaite pour l’automne. Ce pain doré réchauffe l’âme autant que le ventre. Vous l’avez testée ? Partagez vos variantes maison !
