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    • France
      Trois pompiers brûlés vifs dans le Midi
      Un pompier professionnel et deux volontaires, encerclés par les flammes, sont brûlés vifs au sud de...
      Un pompier professionnel et deux volontaires, encerclés par les flammes, sont brûlés vifs au sud de Cogolin, dans le Var, où un incendie qui s'est déclaré la veille dans la région a détruit 4 500 ha de forêts depuis dimanche. Cet incendie était combattu par une dizaine d'avions bombardiers et deux mille pompiers. En Haute-Corse, 8 000 à 10 000 ha ont brûlé en trois jours. Depuis le début de l'année 2003, plus de 55 000 hectares de forêts sont partis en fumée en France.
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    • OMC
      Accord sur les médicaments génériques
      Après cinq jours de négociations laborieuses et huit mois de blocage, les 146 pays membres de...
      Après cinq jours de négociations laborieuses et huit mois de blocage, les 146 pays membres de l'Organisation mondiale du commerce (OMC) approuvent un accord, vital pour les pays pauvres, concernant la fourniture de médicaments génériques contre les maladies infectieuses. L'accord pourrait, à terme, faciliter l'importation par les pays pauvres de médicaments génériques destinés à remédier aux principaux problèmes de santé, dont le paludisme, la tuberculose et le sida. Le texte de l'accord autorise les pays les plus démunis à contourner la législation sur les brevets. Ils pourront ainsi importer des médicaments produits sous une forme générique, en parfaite réplique des médicaments originaux, lorsque la situation sanitaire l'exige. La législation actuelle autorise les pays dotés d'une industrie pharmaceutique nationale à abandonner les droits des brevets aux producteurs de génériques en cas de situation d'urgence, mais elle ne traite pas la question des pays qui ne sont pas en mesure de produire des médicaments. Pour Jong Wook Lee, le nouveau directeur général de l'Organisation mondiale de la santé (OMS), cet accord « est un grand pas en avant. Sur cette nouvelle base, nous pouvons continuer de travailler, afin que chaque personne qui a besoin de ces médicaments puisse y avoir accès à un prix abordable ». De leur côté, plusieurs ONG, comme Médecins sans frontières, émettent de sérieuses réserves portant notamment sur la complexité des procédures administratives à mettre en œuvre par les pays concernés, ce qui limiterait de beaucoup la disponibilité réelle des médicaments génériques « dégriffés ».
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  2. 2
    • France
      Le Lyonnais à l'amende
      L'État français et le Crédit Lyonnais acceptent de plaider coupables dans l'affaire Executive Life...
      L'État français et le Crédit Lyonnais acceptent de plaider coupables dans l'affaire Executive Life et de payer une amende record de 575 millions de dollars pour mettre fin à une procédure pénale. Le Consortium de réalisation (CDR), établissement public gérant les anciens actifs du Crédit Lyonnais, déclare qu'il est « parvenu à un protocole d'accord avec le parquet fédéral de Los Angeles visant à mettre fin à une enquête fédérale sur l'ancienne compagnie d'assurances Executive Life ». Le CDR aurait accepté de s'acquitter d'un règlement de 475 millions de dollars tandis que le Lyonnais verserait pour sa part quelque 100 millions de dollars. Le gouvernement souligne que le versement de l'amende n'aura « pas d'impact » sur le budget de l'État, d'autant que le montant de ladite amende aurait été provisionné depuis 1995, de manière à éviter un brutal déséquilibre des finances de l'établissement. La justice américaine accuse le Lyonnais d'avoir organisé en 1993, par portage illégal, la reprise d'Executive Life, alors que la loi interdisait à une banque de détenir plus de 25 % du capital d'une compagnie d'assurances. Le procureur fédéral de Los Angeles, Debra Yang, exigeait que le Lyonnais et le CDR s'acquittent d'une amende de 600 millions de dollars et plaident coupables pour mettre fin à l'inculpation prononcée fin juillet par une chambre de mise en accusation. Si elle était reconnue coupable de pratiques illégales par la justice américaine, la Banque française courait le risque de voir sa licence commerciale aux États-Unis suspendue par la Réserve fédérale, l'autorité de réglementation bancaire américaine.
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  3. 4
    • France/Allemagne
      Chirac et Schröder : « non » à Bush pour l'Irak
      Lors d'une rencontre informelle à Dresde, dans le sud-est de l'Allemagne, le chancelier...
      Lors d'une rencontre informelle à Dresde, dans le sud-est de l'Allemagne, le chancelier social-démocrate Gerhard Schröder et le président Jacques Chirac émettent de sérieuses réserves sur le projet de résolution américain qui prévoit la création d'une force multinationale mandatée par l'Organisation des nations unies en Irak pour participer à l'effort de stabilisation d'un pays en proie aux attaques quotidiennes contre les forces d'occupation et à la multiplication des attentats. La force multinationale que Washington demande à l'ONU d'autoriser resterait sous étroit contrôle américain, même si l'ONU devra être tenue informée. Paris et Berlin estiment que ce projet, présenté la veille par Washington, n'accorde pas un rôle assez important aux Nations unies, puisqu'il ne prévoit pas un transfert des responsabilités militaires ou politiques à l'ONU. « La proposition de résolution [...] nous paraît assez loin de ce qui nous semble l'objectif prioritaire, qui est le transfert de la responsabilité politique à un gouvernement irakien aussi rapidement que possible », souligne Jacques Chirac. La place de l'ONU en Irak est pour l'instant confinée, au titre de la résolution 1 483 adoptée le 22 mai, à un rôle de coordination humanitaire et de conseil politique.
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    • France
      Raffarin pour la poursuite des baisses d'impôt
      Jean-Pierre Raffarin annonce une baisse de 3 % de l'impôt sur le revenu dans le budget 2004. Cet...
      Jean-Pierre Raffarin annonce une baisse de 3 % de l'impôt sur le revenu dans le budget 2004. Cet allègement portera à « près de 10 % » la baisse de l'impôt sur le revenu en deux ans, précise le Premier ministre. Celui-ci décide, par ailleurs, de revaloriser « de près de 500 millions d'euros » la prime pour l'emploi, impôt négatif versé aux contribuables les plus modestes. Le déficit public de la France atteindra les 4 % du produit intérieur brut (PIB) en 2003 et les baisses d'impôts annoncées pour 2004 ne permettront pas de le ramener sous la barre des 3 % du PIB fixée par le pacte de stabilité. Le Premier ministre met donc au second plan la réduction des déficits exigée par Bruxelles, au risque de déclencher une grave crise avec les partenaires européens de la France. Il affirme que « mon premier devoir, c'est l'emploi [...] ce n'est pas d'aller rendre des équations comptables et de faire des problèmes de mathématiques pour que tel ou tel bureau dans tel ou tel pays soit satisfait ». Lorsque le commissaire européen au Commerce Pascal Lamy affirme qu'on « ne peut pas tricher avec des règles communes que l'on s'est données », Jean-Pierre Raffarin invite celui-ci à « s'en tenir à son mandat ».
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    • Palestine
      Démission de Mahmoud Abbas
      Au terme de quatre mois d'exercice sous haute tension, le Premier ministre palestinien Mahmoud...
      Au terme de quatre mois d'exercice sous haute tension, le Premier ministre palestinien Mahmoud Abbas remet sa démission à Yasser Arafat. L'ancien numéro 2 de l'OLP avait accédé à sa fonction le 30 avril dernier sous la pression des États-Unis. Il ne s'était jamais entendu avec Y. Arafat sur le partage des pouvoirs, leur dernier désaccord portant sur le contrôle des forces de sécurité palestiniennes. Pour expliquer les raisons de sa démission, Mahmoud Abbas souligne « le manque de soutien (interne) pour la mise en œuvre de la politique gouvernementale », ainsi que « la sévère et dangereuse incitation intérieure contre le gouvernement et l'obstruction à ses fonctions ». Il estime également que « la réticence d'Israël à mettre en œuvre ses engagements concernant la feuille de route et à prendre des mesures constructives » constitue un problème fondamental. Le départ de Mahmoud Abbas fait craindre une instabilité politique à la tête de l'exécutif palestinien et une nouvelle escalade de la violence. Malgré cette démission, les États-Unis réaffirment leur engagement à réaliser le plan de paix international – la « feuille de route » – qu'ils ont élaboré de concert avec la Russie, l'Union européenne et les Nations unies.
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  4. 9
    • Allemagne
      Mort de l'égérie de Hitler
      La cinéaste Leni Riefenstahl décède à Poecking, en Bavière, à l'âge de cent un ans. Artiste aux...
      La cinéaste Leni Riefenstahl décède à Poecking, en Bavière, à l'âge de cent un ans. Artiste aux multiples facettes (danseuse, comédienne, réalisatrice, photographe), elle était devenue la cinéaste préférée d'Adolf Hitler, officiellement chargée de filmer les événements symboliques du régime, comme les jeux Olympiques de Berlin dans les Dieux du stade (1936). Jugée « sympathisante » du parti nazi après la guerre, elle se consacre ensuite à la photographie, publiant notamment des reportages sur l'ethnie des Noubas (Soudan), et au film sous-marin, Impressionen unter Wasser (2002).
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  5. 10
    • Mexique
      Sommet de l'OMC à Cancún
      La cinquième conférence ministérielle de l'Organisation mondiale du commerce se tient pendant...
      La cinquième conférence ministérielle de l'Organisation mondiale du commerce se tient pendant quatre jours à Cancún, au Mexique. Elle a pour objectif principal de dresser un bilan de l'avancement des négociations et des autres travaux requis par le programme de Doha pour le développement, dans le cadre du cycle de négociations lancé à la fin de 2001 à Doha, au Qatar. Le 14, les représentants des 146 États membres de l'OMC se séparent sur un constat d'échec portant sur les questions des investissements étrangers et les lois antitrust. Les pays en voie de développement, très majoritaires à l'OMC, ont refusé d'aborder ces questions après que les pays riches ont eux-mêmes refusé de s'engager sur les suppressions des subventions agricoles à leurs producteurs et sur une ouverture plus large de leurs marchés. Les subventions accordées par les pays riches – 2,5 milliards de dollars par les États-Unis et 700 millions par l'Union européenne – sont accusées d'être à l'origine des baisses drastiques des prix dans les pays en développement. Le principe d'une nouvelle réunion des membres de l'OMC est acquis pour le mois de décembre.
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  6. 11
    • Suède
      Assassinat d'une ministre
      Trois jours avant le référendum sur l'euro, la ministre des Affaires étrangères Anna Lindh, âgée de...
      Trois jours avant le référendum sur l'euro, la ministre des Affaires étrangères Anna Lindh, âgée de quarante-six ans, succombe à ses blessures après avoir été poignardée par un inconnu dans un grand magasin du centre de Stockholm alors qu'elle s'y promenait à titre privé et sans garde du corps. Le 24, un suspect dénommé Mijailo Mijailovic, âgé de vingt-quatre ans, est arrêté par la police suédoise. Le dossier d'accusation à l'encontre de ce dernier devra être présenté au tribunal par les procureurs chargés de l'instruction le 24 octobre au plus tard. Anna Lindh était une fervente avocate du « oui » à l'euro dans la campagne du référendum sur l'adoption par la Suède de la monnaie européenne. Malgré son assassinat, le Premier ministre suédois Göran Persson déclare que le référendum suédois sur l'euro aura bien lieu le 14 prochain. Les observateurs se demandent si cet événement tragique aura un impact sur le cours du référendum concernant l'adhésion à l'euro, référendum où, selon les sondages, le « non » semble devoir l'emporter. Le 2 octobre, Anna Lindh est remplacée à la tête de la diplomatie suédoise par une autre femme, Laila Freivalds, du Parti social démocrate, ancienne ministre de la Justice de 1988 à 1991, puis de 1994 à 2000.
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  7. 12
    • ONU
      Fin des sanctions contre la Libye
      Le Conseil de sécurité des Nations unies adopte une résolution levant les sanctions imposées à la...
      Le Conseil de sécurité des Nations unies adopte une résolution levant les sanctions imposées à la Libye. Cette résolution met ainsi un terme à l'embargo sur les ventes d'armes et les liaisons aériennes vers la Libye ainsi qu'à une restriction du nombre de ses diplomates en poste, à un gel de ses avoirs financiers à l'étranger et à des restrictions sur l'importation des équipements pétroliers. Comme prévu, la France et les États-Unis se sont abstenus lors du vote ; les treize autres membres ont voté en faveur de cette résolution. Le Conseil de sécurité avait imposé ces sanctions à l'encontre de Tripoli en 1999, la Libye étant tenue pour responsable d'attentats contre des avions de ligne américain et français à la fin des années 1980. Ces sanctions ont été suspendues en 1999, après que Tripoli eut livré à la justice deux Libyens soupçonnés d'être impliqués dans l'attentat perpétré en 1988 contre le Boeing de la Pan Am, au-dessus de Lockerbie, en Écosse. La France, qui menaçait de rejeter cette résolution, a renoncé à utiliser son droit de veto à la suite de l'accord franco-libyen conclu le 11, accord qui prévoit l'indemnisation par Tripoli des familles des victimes de l'attentat contre le DC 10 d'UTA, le 19 septembre 1989, au-dessus du Niger.
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  8. 13
    • France
      Violences en Corse
      Une centaine de manifestants cadenassent, pendant plusieurs heures, les accès de la brigade de...
      Une centaine de manifestants cadenassent, pendant plusieurs heures, les accès de la brigade de gendarmerie de Luri, en Haute-Corse, pour s'opposer au transfert à Paris de cinq militants nationalistes présumés. Ces derniers venaient d'être interpellés par les gendarmes dans le cadre d'une enquête ouverte à la suite du jet d'un cocktail Molotov contre la brigade de Luri, le 4 septembre dernier. Le procureur de Bastia Patrick Beau négocie la levée du dispositif. Mais après le transfert à Paris, le 13, de deux des cinq suspects, plusieurs dizaines de personnes masquées s'attaquent à la brigade et incendient plusieurs véhicules. Le colonel Roland Gilles, commandant la légion de gendarmerie de la Corse, rappelle que « les gendarmes en Corse ne font qu'appliquer la loi en arrêtant les auteurs présumés de tout acte délictuel ou criminel [...] en utilisant toutes les prérogatives que leur confère la loi ». Le ministre de l'Intérieur Nicolas Sarkozy rappelle, pour sa part, que « l'action déterminée de l'État ne s'arrêtera pas ».
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  9. 14
    • Suède
      « Non » à l'euro
      Les quelque 7,1 millions d'électeurs suédois répondent « Nej » à la question : « Estimes-tu que...
      Les quelque 7,1 millions d'électeurs suédois répondent « Nej » à la question : « Estimes-tu que la Suède doive introduire l'euro comme monnaie ? » soumise à référendum par le gouvernement social-démocrate du Premier ministre Göran Persson. 56,1 % des électeurs votent contre ce projet, 41,8 % l'approuvent et 2,1 % rendent des bulletins blancs. Le taux de participation atteint 81,2 %. Malgré la victoire annoncée du camp du « non » par tous les instituts de sondage pendant la campagne référendaire, l'assassinat de la ministre des Affaires étrangères Anna Lindh, l'une des figures centrales du camp du « oui », avait fait planer l'incertitude sur l'issue du scrutin. Entrée dans l'Union européenne en 1995, la Suède avait refusé d'adhérer à l'Union économique et monétaire lors de son lancement en 1999. Le résultat de ce référendum la laisse donc hors de la zone euro, comme c'est également le cas pour le Danemark et la Grande-Bretagne.
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    • Irak
      Visite de Colin Powell à Bagdad
      Le secrétaire d'État Colin Powell arrive à Bagdad après une escale au Koweït et au lendemain d'une...
      Le secrétaire d'État Colin Powell arrive à Bagdad après une escale au Koweït et au lendemain d'une réunion infructueuse des cinq membres permanents du Conseil de sécurité sur l'avenir de l'Irak à Genève. C'est le plus haut responsable américain à se rendre en territoire irakien depuis le renversement du président Saddam Hussein par les forces américaines le 9 avril. Colin Powell se déclare optimiste quant à une amélioration de la situation sur le terrain, mais il refuse de se prononcer sur un calendrier politique de retour à la souveraineté irakienne. « La nouvelle menace, ce sont les terroristes qui tentent de s'infiltrer dans le pays avec l'objectif de perturber ce processus plein d'espoir (visant à ramener la démocratie en Irak), et nous ne les laisserons pas faire », précise-t-il. Les États-Unis sont en effet confrontés à une dizaine d'attaques quotidiennes contre leurs soldats, provenant d'étrangers infiltrés et de combattants fidèles à Saddam Hussein. D'ailleurs, environ une heure avant l'arrivée du secrétaire d'État dans la capitale irakienne, un soldat américain a été tué et trois autres blessés par l'explosion d'une bombe placée au bord d'une route à Falloudja, point chaud de la résistance à l'occupation américaine situé à l'ouest de la capitale. Cette attaque porte à 72 le nombre de soldats américains tués en Irak depuis le 1er mai, date officielle de la fin des combats décrétée par le président George Bush.
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    • Iran
      Réexamen de la coopération nucléaire avec l'AEIA
      Le gouvernement iranien se dit prêt à réexaminer la nature de sa coopération nucléaire avec la...
      Le gouvernement iranien se dit prêt à réexaminer la nature de sa coopération nucléaire avec la communauté internationale dont le récent ultimatum a soulevé un vif débat en Iran sur l'opportunité de renforcer, voire de poursuivre sa collaboration avec celle-ci. En effet, le 12, l'Agence internationale de l'énergie atomique (AEIA) a donné jusqu'au 31 octobre à l'Iran pour faire la preuve qu'il ne développe pas clandestinement un programme d'armement nucléaire. L'Iran assure que son programme nucléaire est purement civil et que les particules d'uranium enrichi découvertes sur certains sites nucléaires par les inspecteurs de l'AEIA proviennent de matériel importé et contaminé.
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  10. 15
    • France
      Lancement du grand débat national sur l'éducation
      Le Premier ministre Jean-Pierre Raffarin installe la Commission d'une quarantaine de personnalités...
      Le Premier ministre Jean-Pierre Raffarin installe la Commission d'une quarantaine de personnalités qui engagera le « débat national sur l'école ». Objectif : déboucher sur une révision de la loi d'orientation de 1989, socle du système éducatif actuel. Le ministre de l'Éducation nationale, Luc Ferry, précise le calendrier du grand débat : dans un premier temps, un document de base sur « l'état de l'école », destiné à lancer la discussion, sera fourni par le Haut Conseil de l'évaluation de l'école, présidé par l'ancien directeur de cabinet de Jack Lang, Christian Forestier. Des débats décentralisés seront ensuite organisés dans les 70 000 établissements scolaires, dans les arrondissements, les conseils économiques et sociaux régionaux et toutes les structures (partis politiques, syndicats...) qui le souhaiteront. Depuis les années 1990, la prise de conscience collective des problèmes du système éducatif a brisé le consensus sur l'école : ainsi, les statistiques montrent qu'un noyau incompressible de jeunes sortent du système chaque année sans qualification.
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  11. 17
    • France
      Affaire Alègre : Baudis disculpé
      L'une des accusatrices du président du CSA Dominique Baudis dans l'affaire Alègre, l'ex-prostituée...
      L'une des accusatrices du président du CSA Dominique Baudis dans l'affaire Alègre, l'ex-prostituée dénommée « Fanny », se rétracte lors d'une confrontation avec l'ancien maire de Toulouse, qu'elle reconnaît n'avoir jamais vu, dans le bureau du juge d'instruction toulousain Thierry Perriquet. La jeune femme avait déclaré le 22 mars dernier avoir été violée par plusieurs hommes dont un magistrat, Marc Bourragué, et l'ancien maire de Toulouse. « Je n'avais jamais vu cet homme, c'est la vérité. Et si j'ai menti, c'est parce que j'avais subi des pressions pour le faire, pour accuser monsieur Baudis », a précisé l'ex-prostituée. En revanche, « Fanny » maintient ses accusations contre Marc Bourragué. Le magistrat nie catégoriquement toute implication dans les faits mentionnés.
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  12. 18
    • France/Allemagne
      Plan commun de relance économique
      À l'issue d'un conseil des ministres franco-allemand coprésidé par le président Jacques Chirac et...
      À l'issue d'un conseil des ministres franco-allemand coprésidé par le président Jacques Chirac et le chancelier Gerhard Schröder, Paris et Berlin rendent public un document intitulé « l'Allemagne et la France ensemble pour plus de croissance en Europe ». Ce document présente la contribution de Paris et de Berlin à « l'initiative de croissance européenne » proposée par la présidence italienne de l'Union européenne. Il énumère « 10 projets pour plus de croissance en Europe » dans les domaines des télécommunications, des réseaux Internet à haut débit, de la recherche et du développement, des transports – notamment TGV, système de navigation par satellite – et du « développement durable ». « Ce qui ressort de cette réunion, c'est la conviction que nous partageons que l'Europe ne doit pas attendre la croissance mais qu'elle doit aller la chercher », explique Jacques Chirac. Par ailleurs, le document franco-allemand défend la politique de baisse des impôts choisie par l'Allemagne et la France et attaque la Commission européenne sur ses « excès de réglementation », susceptibles de « mettre en danger » l'industrie européenne. Paris et Berlin s'engagent certes à poursuivre des réformes structurelles, notamment en matière de protection sociale et de marché du travail, et jugent prioritaire la « poursuite de la consolidation budgétaire, afin de ne pas transmettre une dette insoutenable aux générations futures » ; mais les deux capitales souhaitent un assouplissement de l'application du pacte de stabilité européen, qui impose aux pays de l'euro de maintenir leurs déficits publics sous la barre des 3 % du PIB.
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  13. 20
    • Allemagne/France/Royaume-Uni
      Entente cordiale à Berlin
      Réunis à Berlin, Gerhard Schröder, Jacques Chirac et Tony Blair, qui ne s'étaient pas rencontrés à...
      Réunis à Berlin, Gerhard Schröder, Jacques Chirac et Tony Blair, qui ne s'étaient pas rencontrés à trois depuis octobre 2001 – avant les profondes divergences qui ont opposé le couple franco-allemand et Londres sur la crise irakienne –, affichent une entente cordiale sur les principaux dossiers européens et internationaux, sauf sur celui de la crise irakienne, sur lequel les trois dirigeants font état de « désaccords persistants ». Toutefois, Gerhard Schröder et Tony Blair indiquent qu'ils souhaitent, comme la France, voir l'ONU jouer un rôle clef en Irak.
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  14. 21
    • Lettonie
      « Oui » à l'Europe
      Les quelque 1,4 million d'électeurs lettons approuvent l'adhésion de leur république à l'Union...
      Les quelque 1,4 million d'électeurs lettons approuvent l'adhésion de leur république à l'Union européenne. 67 % des votants ont répondu « oui », contre 32,3 % de « non ». Le taux de participation a été de 72,53 %. Ce vote clôt positivement la série de ratifications organisée dans les dix nouveaux pays membres, qui ont désormais tous approuvé leur entrée dans l'Union le 1er mai 2004. Malte, la Slovénie, la Hongrie, la Lituanie, la Slovaquie, la Pologne, la République tchèque et l'Estonie se sont toutes prononcées en faveur de l'UE, tandis que Chypre n'a pas organisé de référendum.
  15. 22
    • UE
      Sauvetage d'Alstom : « oui » de Bruxelles
      Après plusieurs semaines de tensions entre Paris et Bruxelles, le commissaire européen à la...
      Après plusieurs semaines de tensions entre Paris et Bruxelles, le commissaire européen à la concurrence Mario Monti donne son feu vert au nouveau plan de l'État français pour la sauvegarde de l'entreprise Alstom, un plan réalisé à partir des exigences de la Commission européenne. Il justifie sa décision par le fait que « la France ne devient pas actionnaire dans l'immédiat », comme le prévoyait la première version du plan – un point qui avait provoqué le rejet de la première version de ce plan par les services du commissaire à la concurrence. En revanche, ses équipes vont enquêter pour valider ou non l'entrée de l'État dans le capital du groupe industriel en difficulté. De leur côté, les 32 banques créancières acceptent également le nouveau plan. Le géant français des infrastructures du transport et de l'énergie, qui emploie 110 000 personnes, va recevoir 3,2 milliards d'euros pour remettre ses finances en ordre, ce qui lui permet d'échapper à une faillite immédiate. Sur le total de 3,2 milliards d'euros, ce qui représente une hausse de 400 millions par rapport au plan initial, l'État français apportera 800 millions, et les banques, le solde. Le renforcement des fonds propres du groupe passera toujours par une augmentation de capital de 300 millions d'euros, au lieu des 600 millions initialement prévus. Mais, pour survivre, Alstom va devoir maintenant vendre certaines de ses activités. Le groupe sera déficitaire cette année (500 millions de pertes attendues sur le seul premier semestre) du fait de l'effondrement du carnet de commandes. C'est à partir des années 2005-2006 que le groupe anticipe une reprise de ses ventes.
  16. 23
    • États-Unis
      Rencontre Bush-Chirac
      Le président américain George Bush rencontre Jacques Chirac, qu'il n'avait pas vu depuis cinq mois,...
      Le président américain George Bush rencontre Jacques Chirac, qu'il n'avait pas vu depuis cinq mois, à la Mission américaine, située en face du bâtiment de l'ONU à New York. Mais c'est à l'ONU, à l'issue de la rencontre, principalement consacrée au dossier irakien, que le président français déclare dans une conférence de presse que « sur les choses essentielles, on est d'accord », minimisant les divergences entre la France et les États-Unis, limitées selon lui au dossier irakien et loin de remettre en cause « l'amitié profonde » entre les deux pays. Au chapitre des convergences franco-américaines, Jacques Chirac évoque le thème de la non-prolifération des armes, « enjeu majeur du monde d'aujourd'hui et de demain ». Quelques minutes avant leur rencontre, les deux chefs d'État avaient prononcé devant la 58e Assemblée générale annuelle de l'ONU deux discours sensiblement différents, George Bush vantant le bien-fondé de l'intervention américaine en Irak, décidée sans l'aval de l'ONU, tandis que Jacques Chirac insistait sur le caractère irremplaçable et primordial des Nations unies dans le traitement des crises mondiales, déclarant notamment qu'« il n'y a pas d'alternative aux Nations unies ».
    • France
      Les grands dossiers de J.-P. Raffarin
      En clôture des journées parlementaires de l'UMP, le Premier ministre Jean-Pierre Raffarin détaille...
      En clôture des journées parlementaires de l'UMP, le Premier ministre Jean-Pierre Raffarin détaille son « agenda 2006 », à la fois catalogue de dix réformes pour « remettre la France dans le bon sens » et programme destiné à redonner une cohérence à l'action gouvernementale. Il s'engage à présenter un budget 2005 sous les 3 % de déficit public et annonce une réforme du « monopole » de l'ANPE. L'« agenda 2006 » comprend « dix grands dossiers » dont l'ambition est de « libérer les Français des insécurités, physiques, économiques et sociales » et d'« affirmer une dynamique d'ouverture ». Parmi ces dossiers, trois sont déjà développés : l'insécurité (avec l'objectif de faire reculer de 20 % les chiffres de la délinquance d'ici à 2006), l'emploi (avec la création d'« un million de contrats de travail pour les jeunes » d'ici à 2006) et l'apprentissage (avec un objectif de 500 000 apprentis en 2007). Le Premier ministre justifie la croissance zéro des dépenses publiques par la nécessité de réorienter des « frais de fonctionnement » vers « l'investissement, pour créer de l'activité, pour créer de l'emploi ». Dans ce sens, l'État va vendre un million de mètres carrés appartenant à son patrimoine immobilier pour contribuer à la maîtrise des dépenses prévues par le budget 2004.
    • France
      Déficit historique pour la « Sécu »
      La Commission des comptes de la Sécurité sociale (CCSS) annonce un déficit « historique » de...
      La Commission des comptes de la Sécurité sociale (CCSS) annonce un déficit « historique » de l'assurance maladie, estimé à 8,9 milliards d'euros pour 2003 et à 13,6 milliards pour 2004. Pour la seule branche maladie, le déficit prévisionnel est de 10,6 milliards d'euros pour 2003 et de 14,1 milliards pour 2004 « si aucune mesure correctrice n'est prise ». Le « trou » du régime général de la Sécurité sociale s'était inscrit au record de 10,3 milliards d'euros en 1995, avec un déficit de six milliards de la branche maladie. La CCSS relève l'effet conjugué d'une « croissance toujours vive des dépenses d'assurance maladie et accidents du travail » et d'un tassement des recettes dû au ralentissement économique depuis 2002. L'ampleur du déficit de l'assurance maladie est cependant liée à des « causes structurelles qu'un retour à une croissance meilleure ne fera pas disparaître », souligne la Commission. Quant au tabac, il a généré en 2003 des recettes nettement moindres qu'attendu, souligne-t-elle, la hausse des prix des cigarettes ayant eu « pour la première fois [...] un impact sensible sur la consommation ».
  17. 24
    • France
      Relance du débat sur l'euthanasie
      Une mère de famille de quarante-huit ans, Marie Humbert, tente d'abréger les souffrances de son...
      Une mère de famille de quarante-huit ans, Marie Humbert, tente d'abréger les souffrances de son fils tétraplégique Vincent, âgé de vingt-deux ans, en introduisant des barbituriques dans sa perfusion au centre héliomarin de Berck-sur-Mer (Pas-de-Calais) où il était hospitalisé. Pompier volontaire, celui-ci avait été victime d'une sortie de route à l'issue d'un week-end de garde. Après plusieurs mois de coma, il est resté muet, aveugle, tétraplégique et ne peut communiquer avec son entourage qu'en effectuant des pressions de son pouce droit. Marie Humbert a commis son geste, qui relance le débat sur le droit à l'euthanasie en France, trois ans après l'accident de son fils et la veille de la publication du livre dicté par ce dernier, Je vous demande le droit de mourir. Le jeune homme, en bougeant le pouce de sa main droite, désignait une lettre de l'alphabet pour former des mots, puis des phrases. C'est ainsi qu'il a rédigé ce livre, une supplique pour le droit à l'euthanasie. Il avait également écrit une lettre au président Jacques Chirac, qui déclarait notamment : « Vous avez le droit de grâce, moi je vous demande celui de mourir. » Marie Humbert avait indiqué qu'elle allait prochainement aider son fils à mourir afin de respecter sa volonté et de mettre fin aux souffrances de celui-ci. Marie Humbert est placée en garde à vue au commissariat de Berck-sur-Mer et risque une mise en examen pour « assassinat », après la mort de son fils, plongé dans un coma profond et sous assistance respiratoire, à Berck-sur-Mer. Le ministre de la Justice Dominique Perben demande au parquet de Boulogne-sur-Mer de « faire preuve de la plus grande humanité dans l'application de la loi » concernant la mère de Vincent Humbert.
    • Assassinat d'un principal de collège à La Ciotat
      Clément Roussenq, principal du collège Virebelle de La Ciotat dans les Bouches-du-Rhône, est...
      Clément Roussenq, principal du collège Virebelle de La Ciotat dans les Bouches-du-Rhône, est mortellement poignardé par « deux ou trois » individus sur le parking de l'établissement scolaire qu'il dirigeait. Selon la police, il a été victime d'un « véritable guet-apens ». Deux adolescents entendus comme témoins dans l'enquête sur ce meurtre sont remis en liberté sans qu'aucune charge ne soit retenue contre eux. Le ministre délégué à l'Enseignement scolaire, Xavier Darcos, dénonce un « crime prémédité », soulignant qu'il ne s'agissait pas à ses yeux d'une « affaire scolaire ». Âgé de cinquante-cinq ans, Clément Roussenq était en poste depuis trois ans au collège Virebelle. Il était auparavant en fonction à Washington (États-Unis).
  18. 28
    • Italie
      Gigantesque panne d'électricité
      Une gigantesque coupure de courant touche l'ensemble des 57 millions d'habitants de la péninsule et...
      Une gigantesque coupure de courant touche l'ensemble des 57 millions d'habitants de la péninsule et provoque de nombreuses perturbations – seules la Sardaigne et quelques rares régions y ont échappé. La panne d'électricité géante a fait officiellement trois victimes. Un homme a été tué dans un accident de voiture à une intersection où les feux de signalisation étaient éteints et deux femmes âgées ont succombé à une chute dans les escaliers. Cette panne, la plus importante depuis 1994, serait due, selon les autorités italiennes, à une défaillance de lignes à haute tension en provenance de France et de Suisse, qui fournissent près de 17 % de l'électricité du pays. Le 29, la quasi-totalité des 103 provinces italiennes disposaient de nouveau d'électricité, hormis quelques-unes situées dans le sud de l'Italie.
    • Cinéma
      Mort d'Elia Kazan
      Le cinéaste américain Elia Kazan décède à l'âge de quatre-vingt-quatorze ans à son domicile de...
      Le cinéaste américain Elia Kazan décède à l'âge de quatre-vingt-quatorze ans à son domicile de Manhattan. C'est après la Seconde Guerre mondiale qu'il entame sa carrière de réalisateur. Son premier grand film, en 1951, est Un tramway nommé désir, d'après Tennessee Williams, avec Marlon Brando et Vivien Leigh. En 1952, en pleine « chasse aux sorcières », il est appelé à témoigner devant la Commission des activités antiaméricaines et livre les noms de 17 personnalités de Hollywood qui avaient été communistes. Parmi les films qu'il a signés figurent Viva Zapata ! (1952), Sur les quais (1954), À l'est d'Eden (1955).
    • Vatican
      31 cardinaux désignés par le pape
      Jean-Paul II nomme 31 nouveaux cardinaux, dont les moins âgés devraient participer à l'élection de...
      Jean-Paul II nomme 31 nouveaux cardinaux, dont les moins âgés devraient participer à l'élection de son successeur. Presque tous ces nouveaux prélats ont moins de quatre-vingts ans, l'âge maximal auquel un cardinal peut participer à la réunion du collège des « cardinaux-électeurs » désignant un nouveau pape. Parmi eux figurent trois Français : les archevêques de Lyon, Mgr Philippe Barbarin, par ailleurs primat des Gaules, et de Marseille, Mgr Bernard Panafieu, ainsi que Mgr Jean-Louis Tauran, « ministre des Affaires étrangères » du Saint-Siège. Figurent également sur cette liste un Vietnamien, un Soudanais, des hauts responsables du Vatican, mais aussi des prélats originaires d'Italie, des États-Unis, d'Australie, d'Écosse, du Nigeria, d'Espagne, du Brésil, du Ghana, d'Inde, de Croatie, du Guatemala, de Hongrie, du Canada, de Suisse, de Belgique, de République tchèque ou de Pologne, pays natal du pape. En revanche, l'archevêque Sean Patrick O'Malley, qui a récemment été nommé à la tête de l'archidiocèse de Boston après un scandale de pédophilie, ne fait pas partie des nouveaux cardinaux. Le Vatican n'a pas donné d'explication.
  19. 29
    • France
      Ouverture du procès du financement du RPR
      Le président de l'UMP et maire de Bordeaux Alain Juppé ainsi que 25 autres personnes se retrouvent...
      Le président de l'UMP et maire de Bordeaux Alain Juppé ainsi que 25 autres personnes se retrouvent devant le tribunal correctionnel de Nanterre (Hauts-de-Seine) pour l'affaire des emplois présumés fictifs de la Ville de Paris, de 1991 à 1995. Poursuivi pour « prise illégale d'intérêt », l'ancien Premier ministre de Jacques Chirac (1995-1997), âgé de cinquante-huit ans, risque jusqu'à cinq ans de prison ferme et 7 000 euros d'amende et, surtout, une peine d'inéligibilité, qui pourrait compromettre son avenir politique. C'est la première affaire jugée d'une longue série de dossiers impliquant la Ville de Paris sous les mandats de Jacques Chirac (1977-1995). Parmi les 25 autres personnes jugées figurent d'ailleurs deux anciens trésoriers officiels de l'ex-parti chiraquien, Robert Galley et Jacques Boyon, ainsi que l'ancienne trésorière occulte présumée, Louise-Yvonne Casetta, déjà condamnée à six mois de prison avec sursis en décembre 2001 pour avoir touché d'un entrepreneur 340 000 francs, reversés au RPR. Selon l'accusation, le système des emplois fictifs a été mis en place dès la fin des années 1970 et a fonctionné de deux manières : soit la Ville de Paris prenait en charge directement les rémunérations de cadres du RPR (18 personnes identifiées par l'enquête), soit elle demandait à des entreprises privées qui passaient des marchés avec elle de le faire à sa place (28 personnes identifiées par l'enquête). C'est dans cette affaire qu'a été posée pour la première fois la question d'éventuelles poursuites contre le président Chirac, après la découverte en 1999 d'une lettre signée de la main de l'ex-maire et semblant démontrer qu'il connaissait le système. Le 15 avril 1999, le premier juge d'instruction de l'affaire, Patrick Desmure, a rendu une ordonnance où il se déclarait « incompétent » pour poursuivre Jacques Chirac. La Cour de cassation a ensuite confirmé l'immunité du chef de l'État en octobre 2001.
    • Russie
      Pas de signature du protocole de Kyoto
      Lors de la conférence sur les changements climatiques planétaires, qui se tient à Moscou du...
      Lors de la conférence sur les changements climatiques planétaires, qui se tient à Moscou du 29 septembre au 3 octobre, Vladimir Poutine, qui avait affirmé lors du Sommet mondial de Johannesburg, en septembre 2002, que son pays ratifierait le protocole de Kyoto, revient sur ses engagements. Ce protocole vise à réduire les émissions de gaz des pays riches de 5,2 % à l'horizon 2008-2012, par rapport à leur niveau de 1990. Peu convaincu par les arguments environnementaux des pays européens et des Nations unies, le président russe s'accorde un délai de réflexion « pour examiner minutieusement cette question ».
  20. 30
    • France
      Fusion Air France-KLM
      La compagnie française Air France et la compagnie néerlandaise KLM annoncent une alliance qui...
      La compagnie française Air France et la compagnie néerlandaise KLM annoncent une alliance qui devrait donner naissance au printemps prochain au premier groupe européen de transport aérien. Ce rapprochement, qui intervient soixante-dix ans après la création de la compagnie française, prendra la forme d'une offre publique d'échange d'Air France sur KLM. Cette OPE prévoit l'échange de 11 actions Air France et 10 bons de souscription d'actions Air France (BSA) contre 10 actions ordinaires KLM, ce qui valorise KLM à environ 784 millions d'euros, soit une prime de 40 % par rapport à son dernier cours de clôture. À terme, les actionnaires de la compagnie néerlandaise devraient détenir 19 % du nouveau groupe. La part de l'État français redescendrait alors de 54 % à 44 %, ce qui se traduirait par une privatisation de facto d'Air France. Les deux compagnies doivent néanmoins obtenir le feu vert de la Commission européenne. La compagnie italienne Alitalia pourrait se rapprocher du nouveau groupe, mais seulement « à moyen terme », précisent KLM et Air France.