Journal de l'année Édition 2000 2000Éd. 2000

Fleuret par équipes :
1 France
2 Chine
3 Pologne

Épée individuelle :
1 A. Schmitt (All.)
2 P. Vanky (Suède)
3 P. Kolobkov (Russie) et K. Kaaberma (Est.)

Épée par équipes :
1 France
2 Allemagne
3 Cuba

Sabre individuel :
1 D. Touya (Fr.)
2 S. Pozdniakov (Russie)
3 L. Tarantino (Ital.) et J.-P. Daurelle (Fr.)

Sabre par équipes :
1 France
2 Pologne
3 Russie

Dames

Fleuret individuel :
1 V. Vezzali (Ital.)
2 S. Bau (All.)
3 S. Bojko (Russie) et F. Zimmermann (É-U)

Fleuret par équipes :
1 Allemagne
2 Pologne
3 Chine

Épée individuelle :
1 L. Flessel (Fr.)
2 D. Romagnoli (Suisse)
3 I. Mincza (Hongrie) et M. Garcia Soto (Cuba)

Épée par équipes :
1 Hongrie
2 Chine
3 Allemagne

Sabre individuel :
1 E. Imaeva (Azerb.)
2 I. Bianco (Ital.)
3 A. Ferraro (Ital.) et E. Pouteil-Noble (Fr.)

Sabre par équipes :
1 Italie
2 France
3 Azerbaïdjan

Football

Bordeaux, au bout du suspense

Après une saison indécise, le titre de champion de France s'est joué dans les dernières minutes de l'ultime journée. Après le duel passionnant entre Lens et Metz, en 1998, ce sont Bordeaux et Marseille qui se sont affrontés pour la suprématie nationale. Après être resté champion virtuel pendant 14 minutes lors du dernier match, l'OM de Roland Courbis a finalement dû se contenter d'une place de deuxième, en deçà de ses objectifs initiaux. Les Girondins de Bordeaux ont en effet conquis sur le fil un cinquième titre après ceux de 1950, 1984, 1985 et 1987.

Basée sur un collectif plus que sur des stars, l'équipe de l'entraîneur Élie Baup a cependant révélé de grands joueurs : Sylvain Wiltord, meilleur buteur du championnat (22 buts), et Lilian Laslandes ont ainsi conquis, en partie grâce à leur saison, une place en équipe de France. Ali Benarbia, Johan Micoud ou Michel Pavon ont également séduit les supporters du stade Lescure.

Alors que l'OM et Bordeaux s'affrontaient au sommet, d'autres clubs prestigieux connaissaient une saison délicate : Metz, dauphin de Lens en 1998, terminait à la dixième place, tandis que le Paris Saint-Germain, neuvième, enchaînait les contre-performances et les crises internes, malgré un recrutement ambitieux.

« ManU » roi d'Europe

Sur le front européen, Marseille a été le seul club français à réussir un long parcours. Finaliste de la Coupe de l'UEFA, l'OM a pourtant chuté devant Parme (3-0) lors d'un match à sens unique. Les Italiens ont également brillé en Coupe des Coupes où la Lazio de Rome a battu Majorque (1-0).

La finale de la Ligue des champions entre Manchester United et le Bayern de Munich a, elle, donné lieu à un formidable match à rebondissements : menés 1-0 pendant toute la rencontre, les Anglais ont égalisé puis pris l'avantage pendant les arrêts de jeu, pour l'emporter finalement par 2 à 1 devant des Allemands assommés. Trente et un an après son unique titre en Coupe des champions, « ManU » a signé le premier succès d'un club anglais dans la compétition depuis le drame du Heysel.

Vainqueur de la League anglaise et de la Cup, Manchester, le club le plus riche du monde avec son chiffre d'affaires de 852 millions de francs, est également le quatrième club à réussir un triplé rare après le Celtic de Glasgow, l'Ajax d'Amsterdam et le PSV Eindhoven.

Les coupes d'Europe ont vécu, en 1999, leur dernière saison sous l'ancien modèle. À partir de la cuvée 1999-2000, la Ligue des champions comporte 32 clubs au lieu de 24 et peut rassembler jusqu'à quatre équipes de chaque pays. Par ailleurs, Coupe des Coupes et Coupe de l'UEFA ont fusionné en une seule compétition.

Des Bleus plutôt pâles

Un an après le titre de champion du monde conquis sur son sol, l'équipe de France a eu bien du mal à se retrouver, subissant même, le 5 juin contre la Russie, sa première défaite en match officiel depuis six ans et de plus à domicile (2 à 3). Les éliminatoires en vue de l'Euro – qui sera disputé en juin 2000 en Belgique et aux Pays-Bas – n'ont pas été une partie de plaisir pour les Bleus de Roger Lemerre, privés de Zinedine Zidane pendant les huit premiers mois de l'année. Battus par la Russie, les Français ont tremblé contre des équipes modestes, telles que l'Arménie (3 à 2) ou l'Islande (3 à 2), et n'ont obtenu leur qualification que dans les dernières minutes du match décisif.