Max Clos est nommé directeur adjoint de la rédaction du Figaro. Il est assisté de deux rédacteurs en chef : Jean-Marie Garaud et Jean Martin-Chauffier, et de deux rédacteurs en chef techniques : Marcel Colivet et Jean Papillon.

Gaston Palewski assume la direction de la Revue des Deux Mondes.

Dominique Ferry est nommé directeur général de France-Édition et Publication (FEP).

Étienne Fajon, déchargé de ses fonctions de directeur de l'Humanité, est remplacé par Roland Leroy.

Gérard Worms succède à Simon Nora à la direction générale des Éditions Hachette.

Jacques Marchandise devient vice-président-directeur général.

Jean Marin quitte la présidence de l'AFP ; Claude Rouset lui succède.

Michel Lemerle (Radio-France) est élu à la présidence du SNJ.

Henri Amouroux quitte ses fonctions de directeur de France-Soir. Jean Gorini est nommé directeur de la rédaction.

Cessent de paraître

La Flandre libérale (fondée en 1874) – Le matin (fondé le 1er mai 1894) – La métropole (créée le 27 juin 1894) : ce sont les trois derniers quotidiens d'expression française de la Flandre (30 juin 74). Lectures pour tous, lancé en 1954 (22 juillet 74) – La nation, organe de l'UDR, lancé en 1962, est remplacé par une lettre d'information (12 juillet 74) – Combat (août 74). Trois hebdomadaires picards : Journal de Santerre (fondé en 1876), Tablettes de Péronne, Tribune d'Albert (août 74). L'imprévu, quotidien lancé le 25 janvier 1975, cesse sa publication après son 11e numéro. L'express Rhône-Alpes (mai 75). L'art vivant, après sept années de parution (mai 75). L'écho du Sud-Ouest, quotidien dont le premier numéro était sorti le 1er décembre 1972 (15 mai 75). Chicago today, l'un des quatre derniers grands quotidiens de l'Illinois (13 septembre 74). Journal d'Europe, hebdomadaire belge appartenant à la société Rossel (septembre 74). Il Cittadino, quotidien génois créé il y a plus d'un siècle (30 novembre 74).

Changement de périodicité

Pilote, mensuel après avoir été hebdomadaire pendant quinze ans. Le sauvage, mensuel écologique, devient trimestriel. La gueule ouverte décide de passer hebdomadaire.

Nouveaux titres

Trafic, le magazine pratique de la rue et de la route (juillet 74) – XXe Siècle, encyclopédie du monde contemporain publiée en fascicules hebdomadaires par Larousse (septembre 74) – Paradoxes, mensuel de réflexion (octobre 74) – Champion d'Afrique, Karaté, L'équipe-basket : périodiques consacrés aux sports (octobre 74) – Présence lorraine (octobre 74) – Magazine, mensuel économique produit conjointement par l'Agence française d'images et Le Figaro (novembre 74) – Le monde de l'éducation, mensuel sur l'enseignement, l'éducation, la formation permanente (décembre 74) – TV Hebdo lancé par le groupe Ici Paris (décembre 74) – Les cahiers de l'Est, trimestriel se voulant un pont entre l'Est et l'Ouest (janvier 75) – Éthiopiques, trimestriel socialiste de culture négro-africaine (février 75) – Les grands thèmes, albums publiés par Robert Laffont, à mi-chemin entre le livre et le journal (février 75) – Revue française d'études politiques méditerranéenne, mensuel (février 75) – L'officiel international des tableaux et objets d'art volés, mensuel édité en six langues (mars 75) – Chienchat et Cie, magazine consacré aux animaux familiers (avril 75) – Journal des ventes, mensuel consacré au commerce des arts et des antiquités, publiant un argus, dirigé par Jean Bedel.

Liberté

Se posent alors des problèmes touchant à la liberté de la presse. À la suite du refus de la direction du Parisien libéré d'insérer le 18 novembre 1974, un communiqué de la Fédération des travailleurs du Livre CGT, la publication du journal est interrompue. Le syndicat autonome des journalistes du Parisien libéré (79 adhérents sur 126 journalistes) « proteste contre la prétention des représentants de la Fédération du Livre qui ont exigé, sous peine de non-parution, la publication d'un texte échappant à la responsabilité des journalistes et de l'éditeur ». Et comme « les travailleurs de la presse feront en sorte que le communiqué de la FFTL-CGT paraisse dans leur quotidien, faute de quoi le journal ne paraîtra pas », la question se trouve posée de savoir si cela ne revient pas à livrer l'ensemble de la presse à la CGT, puisque ce syndicat impose sa majorité dans toutes les entreprises de presse de Paris. Ne se trouve-t-on pas, finalement, devant un abus violant la liberté de la presse ?