Résultats 1-20 de 107 pour pollution de l'air

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air

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Formation des pluies acides
Formation des pluies acides

Résumé du dossier

La Terre est entourée d’une couche gazeuse, l’atmosphère, de quelque 800 km d’épaisseur constituée d’air, qui se raréfie progressivement avec l’altitude. Elle se subdivise en quatre zones : la troposphère, où nous vivons ; la stratosphère, très froide (− 50° C), qui contient une fine couche d’ozone, qui nous protège des rayons ultraviolets ; l’ionosphère, où s’enflamment les météorites ; l’exosphère, à la limite de l’espace interplanétaire. L’air est un mélange de plusieurs gaz dont les composants principaux sont le dioxygène et le diazote. En pourcentages, en volume, le diazote correspond à 78 % du volume de l’air, le dioxygène à 21 % et d’autres gaz (dioxyde de carbone, argon, gaz rares) à 1 %. L’air a une masse de 1,3 g par litre à température et pression courante. L’air est en outre est élastique et sa pression peut varier très facilement. Le dioxygène est un corps pur et un gaz incolore, inodore et sans saveur. Il intervient dans toutes les combustions, mais est surtout indispensable à la vie : tous les êtres vivants, animaux ou végétaux, respirent en absorbant de l’oxygène et en rejetant du gaz carbonique. L’air est sous la menace de la pollution due à l’émission de produits gazeux tels le monoxyde de carbone, qui provoque des maladies pulmonaires, le dioxyde de carbone, qui développe une couche empêchant la diffusion des radiations énergétiques vers les hautes couches de l’atmosphère et provoquant un réchauffement progressif de la Terre (effet de serre), les chlorofluorocarbures (CFC), qui portent atteinte à la couche d’ozone.

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évolution

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Buffon
Buffon

Résumé du dossier

Jusqu’au xixe siècle, la conception dominante en biologie est celle d’une création originelle des espèces conforme au mythe biblique. Les premières bases évolutionnistes sont posées à la fin du xviiie par Buffon. Au début du xixe siècle, Jean-Baptiste Lamarck élabore une première théorie de l’évolution fondée sur l’hérédité des caractères acquis, mais c’est Charles Darwin qui apporte une contribution fondamentale à la compréhension des mécanismes évolutifs avec son ouvrage de De l’origine des espèces... Il y explique l’évolution par le jeu de la sélection naturelle opérant sur les variations dues au hasard. Pour lui, les variations sont de faible ampleur et leur accumulation progressive est responsable de l’évolution. Cinquante ans plus tard, Hugo de Vries avance une conception nouvelle (mutationnisme) de l’évolution, dans le cadre de laquelle la sélection se ferait par saut brusque. La découverte des lois de Gregor Mendel sur l’hérédité a permis de reformuler la théorie de Darwin (néodarwinisme) en donnant une explication quant à l’apparition et à la transmission héréditaires des variations spontanées observées dans les populations naturelles. De même, à la fin du xxe siècle, s’élabore une théorie (néomutationnisme) qui, sans contredire le darwinisme, tend à réduire l’importance de la sélection naturelle. Dans la théorie de Kimura Motoo, dite « neutraliste », les mutations génétiques s’avèrent neutres vis-à-vis d’elle. C’est en se maintenant aux cours des générations que celles-là constituent un facteur d’évolution. Cent cinquante ans après Darwin, les thèses qui s’opposèrent à lui (créationnisme) ont encore des partisans, qui agissent en groupes de pression.