Voici que, voilà que entraîne souvent (mais non nécessairement) l'inversion du sujet : voici qu'arrivent les premiers coureurs ; voilà que se présentent les troupes qui marchent en tête du défilé.
Voici, voilà une semaine que je ne l'ai vu / que je ne l'ai pas vu. L'omission de pas est admise aux temps composés : voici trois mois que je ne l'ai vu ; au présent, on emploie la négation complète : voilà une semaine que je ne le vois pas.
Voilà ce que c'est que de / que (+ infinitif) : les deux tournures sont admises ; la première est la plus fréquente : voilà ce que c'est que de trop boire ; voilà ce que c'est que partir tout seul.
Ne voilà-t-il pas que. Forme d'insistance (souligne le propos ou marque une distance de celui qui parle par rapport à ce qu'il dit) : ne voilà-t-il pas qu'il s'avise de nous narrer par le menu toute l'aventure. Registre soutenu.
remarque
Voilà-t-il pas que, sans ne explétif, est parfois employé à l'écrit pour rendre la spontanéité de l'expression orale, mais ne se rencontre guère en réalité dans l'usage courant.
Revoici, revoilà. → revoici