Journal de l'année Édition 1996 1996Éd. 1996

Temps de passage. 1er km : 3′ 3″ (Barsosio). 2e km : 6′ 12″ (Cheruiyot). 3e km : 9′ 28″ (Cheruiyot). 4e km : 12′ 48″ (Cheruiyot). 5e km : 16′ 2″ (McKiernan). 6e km : 19′ 6″ (Tulu).

Juniors
1. Sandell (Finl.), les 4,470 km en 14′ 4″ ; 2. Keitany (Ken.), 14′ 9″ ; 3. Kipron (Kenya), 14′ 17″.

Par équipes
1. Kenya, 18 ; 2. Éthiopie, 32 ; 3. Japon, 56.
D'entrée, les athlètes kenyanes, toutes pieds nus, semblent prendre l'initiative. Mais la Suissesse Weyermann et la Finlandaise Sandell s'accrochent. Lors du deuxième passage de la côte, Keitany accélère et ne conserve avec elle que les deux Européennes. Au pied de la descente, la Suissesse est lâchée. La Finlandaise attaque dans la ligne droite et prive dès la première course les athlètes des hauts plateaux du carton plein espéré.

Challenge IAAF (classement final)

Messieurs : 1. I. Kirui (Ken.), 135 pts ; 2. Guerra (Port.), 130 ; 3. Hissou (Mar.), 117.

Dames : 1. McKiernan (Irl.), 135 pts ; 2. Cheruiyot (Ken.), 126 ; 3. C. Kirui (Ken.), 100.

Coupe du monde de marche
(Pékin/29-30 avril)

Messieurs

20 km : 1. Li Zewen (Chine), 1 h 19′ 44″ ; 2. Shchennikov (Russie), 1 h 19′ 58″ ; 3. Segura (Mex.), 1 h 20′ 32″.

Par équipes : 1. Chine, 436 pts ; 2. Italie, 422 ; 3. Mexique, 420 ; 4. France, 409.

50 km : 1. Zhao Yongsheng (Ch.), 3 h 41′ 20″ ; 2. J. Garcia (Esp.), 3 h 41′ 54″ ; 3. Kononen (Finl.), 3 h 42′ 50″.

Par équipes : 1. Mexique, 426 pts ; 2. Russie, 419 ; 3. Espagne, 413.

Classement général par équipes : (20 km et 50 km) : 1. Mexique, 846 pts ; 2. Italie, 815 ; 3. Chine, 805 ; 4. France, 803.

Dames

10 km : 1. Gao Hongmiao (Ch.), 42′ 19″ ; 2. Nikolaeva (Rus.), 42′ 32″ ; 3. Liu Hongyu (Ch.), 42′ 49″.

Par équipes : 1. Chine, 443 pts ; 2. Italie, 427 ; 3. Russie, 422.

Automobile

En 1994, le premier titre mondial de Michael Schumacher avait été, en partie, éclipsé par la disparition d'Ayrton Senna. Sa deuxième couronne mondiale – magistralement conquise – place définitivement le pilote allemand au panthéon de la formule 1. À 26 ans, au terme d'une saison éblouissante, « Schumi » est devenu le plus jeune double champion du monde de l'histoire. En remportant neuf victoires en dix-sept Grands Prix, il a égalé le record du Britannique Nigel Mansell, établi en 1992. De l'avis général, l'Allemand ne possédait pas la meilleure voiture du plateau. Bien que très fiable, sa Benetton-Renault était moins performante que les Williams-Renault de Damon Hill et de David Coulthard. Mais le talent de Schumacher dépasse de très loin celui de ses adversaires britanniques. Pendant que l'Allemand régalait le public de sa virtuosité, Hill et son écurie accumulaient les bourdes et les erreurs d'appréciation. Michael Schumacher est un pilote d'exception qui allie la vélocité de Senna et les qualités de metteur au point de Prost. Pas étonnant dès lors que l'écurie Ferrari, encore à la peine cette saison, lui ait fait un pont d'or (près de 300 millions de francs sur deux ans) pour le convaincre de venir défendre ses couleurs. Après avoir offert à Benetton, en plus d'un deuxième titre de champion du monde des pilotes, le premier titre de champion du monde des constructeurs de son histoire, Schumacher tentera chez Ferrari une nouvelle aventure.

Pendant cette saison 1995, l'écurie italienne a une nouvelle fois déçu ses millions de fans. Malgré le brio de Jean Alesi et de Gerhard Berger, les voitures rouges n'ont été que très rarement à la hauteur des Benetton et des Williams. Ce fut pourtant le cas au Canada, où Jean Alesi est enfin parvenu à remporter le premier Grand Prix de sa carrière. À 31 ans, il a mis fin à ce que d'aucuns qualifiaient de « malédiction ».

Renault a réussi cette saison un impressionnant carton plein. Le motoriste français, qui équipait deux écuries – Benetton et Williams –, s'est imposé dans seize Grands Prix sur dix-sept. Une performance historique ! Les quatre pilotes Renault terminent aux quatre premières places du Championnat du monde. Comme en 92, 93 et 94, le moteur français n'a pas eu d'équivalent cette saison.