Journal de l'année Édition 1992 1992Éd. 1992

Dames
– 48 kg Nowak (F).
– 52 Gal (P-B).
– 56 Blasco (E).
– 61 Nagy (H).
– 66 Beauruelle (F).
– 72 Meignan (F).
+ 72 Maksymov (Pol.).
Toutes catégories : Van der Lee (G-B).

Championnat du monde
(Stuttgart, 25-28 juillet)

Messieurs
– 60 kg Koshino (Jap.).
– 65 Quellmalz (All.).
– 71 Koga (Jap.).
– 78 Lasco (All.).
– 86 Okada (Jap.).
– 95 Traineau (F).
+ 95 Kosorotov (URSS).
Toutes catégories : Ogawa (Jap.).

Dames
– 48 kg Nowak (F).
– 52 Guingi (It.).
– 56 Blasco (E).
– 61 Eickoff (All.).
– 66 Pierantozzi (It.).
– 72 Kim-Mi-jung (CdS).
+ 72 Moon Ji-ycon (CdS).
Toutes catégories : Zhuang Yiadyan (Chine).

Karaté

Une fin de règne ?

Six mois après ses quatre titres mondiaux obtenus à Mexico, l'équipe de France, très largement renouvelée, n'a pas brillé par ses résultats, lors des 26e championnats d'Europe qui se sont disputés sur les tatamis du Sporthall de Hanovre. Dans son escarcelle, une seule médaille d'or, celle de l'équipe Kata masculin, et aucun titre. Un bilan d'ensemble qui ne porte pas à l'euphorie, malgré les belles promesses affichées par Chardieu (– 80 kg) et Gomis (open), médailles de bronze dans leur catégorie respective. Mais la relève semble d'ores et déjà prête tandis que quelques anciens comme Tramontini (argent du Shobu-ippon) restent toujours aussi compétitifs et motivés. Il n'y a pas péril en la demeure.

Aux championnats d'Europe féminins, le titre par équipes est revenu à la France, tandis que son chef de file, Catherine Belhriti, ajoutait à son prestigieux palmarès la médaille d'or dans la catégorie des (+ 60 kg).

Championnats du monde
(Hanovre, 3-5 mai)

– 60 kg Gomez (E)
– 65 Stephens (G-B)
– 70 Alagas (Turq.)
– 75 Blanco (E)
– 80 Étienne (G-B)
+ 80 Roddie (Écos.)
Open : Otto (G-B)
Shobu-Ippon : Aktepe (P-B)
Katas féminines : Schreiner (All.)
Katas masculins : Sanz (E)

Lutte

L'URSS morte de faim

Gréco-romaine

La médaille de bronze d'Yvon Riemer était espérée. Depuis le temps que l'on présente le jeune espoir (20 ans) de Schiltigheim comme le grand lutteur de demain, il était inéluctable qu'il monte rapidement sur le podium. Mais, en devenant à Varna le cinquième Français médaillé à un championnat du monde de lutte gréco-romaine, il a également prouvé qu'il serait parmi les favoris à Barcelone, au même titre que Patrice Mourier (4e en 57 kg) et Ghani Yalouz (5e en 68 kg), figures de proue d'une équipe de France enfin compétitive. Au classement par nations, l'URSS l'a une nouvelle fois emporté devant Cuba qui a confirmé ses résultats inattendus de la saison dernière.

Libre

Dominés par l'URSS (la moitié des titres), les championnats du monde de lutte libre ont pourtant mis en valeur un Américain. Il s'appelle John Smith (62 kg). Au premier abord, il n'a pas un physique d'athlète. Avec son maillot presque trop large, il paraît même plutôt fluet. Mais, une fois sur le tapis, quel spectacle ! Monté sur des ressorts, il sautille sans cesse devant ses adversaires dans l'espoir de mieux les abattre. Personne ne peut lui résister et beaucoup le considèrent comme le meilleur lutteur actuel toutes catégories confondues. À 26 ans, son palmarès est déjà impressionnant : 4 titres mondiaux et en attendant Barcelone, une première médaille d'or olympique gagnée en 1988 à Séoul.

Grâce à une cinquième place, Alcide Legrand (82 kg), le moins mauvais des Français, s'est qualifié pour les prochains Jeux. Une aventure que ne connaîtra pas le médaillé de bronze des derniers championnats d'Europe, Thierry Bourdin (52 kg), battu à ses deux premiers combats.

Moto

« The King of Supercross »

Vitesse

Grâce à sa régularité mais aussi à ses six victoires en Grand Prix, le Californien Wayne Rainey a remporté son deuxième titre consécutif. De surcroît dans la catégorie reine des 500 cm3, où Michaël Doohan et Kevin Schwantz ont longtemps maintenu le suspense, malgré des pneumatiques Michelin déficients pour l'Australien et une moto parfois incontrôlable pour le Texan. Vainqueur en Malaisie de son premier GP en 500 cm3, l'Américain John Kocinski (4e) a pour sa part confirmé qu'il pouvait d'ores et déjà prétendre à une place sur le podium. En attendant mieux.