Éd. 1991Portugal (6-11 mars) : Biasion-Siviero (It.), sur Lancia Delta Integrale.
Safari Rally (12-16 avril) : Waldegard-Gallagher (S), sur Toyota Celica GT4.
Tour de Corse (5-10 mai) : Auriol-Occelli (F), sur Lancia Delta Integrale.
Acropole (2-7 juin) : Sainz-Moya (E), sur Toyota Celica GT4.
Nouvelle-Zélande (30 juin-3 juillet) : Sainz-Moya (E), sur Toyota Celica GT4.
Argentine (24-28 juillet) : Biasion-Siviero (It.), sur Lancia Delta Integrale.
1000 lacs (22-27 août) : Sainz-Moya (E), sur Toyota Celica GT4.
Australie (20-23 septembre) : Kankkunen-Piironen (Fin.), sur Martini Lancia.
San Remo (13-17 octobre) : Auriol-Occelli (F), sur Lancia Delta Integrale.
Côte-d'Ivoire (27 octobre-2 novembre) : Tauziac-Papin (F), sur Mitsubishi Galant VR4.
RAC (25-29 novembre) : Sainz-Moya (E), sur Toyota Celica GT4.
1. Carlos Sainz (E)
2. Didier Auriol (F)
3. Juke Kankkunen (Fin.)
1. Lancia
2. Toyota
3. Mitsubishi
Sport-Protos
Malgré la construction de deux chicanes dans la ligne droite des Hunaudières au nom de la sécurité, la plus célèbre épreuve automobile européenne a connu, avec près de 240 000 spectateurs, son succès populaire habituel. La victoire a souri pour la septième fois de son histoire à l'écurie britannique Jaguar, dont le doublé, en l'absence de Mercedes, a donné à cette 58e édition une ampleur exceptionnelle. En pole position au départ et principale animatrice du début de course, grâce à une vitesse de pointe légèrement supérieure à celle de ses concurrentes (366 km/h contre 354 km/h), la première des Nissan n'a pu terminer que cinquième à 11 tours des vainqueurs. Au championnat du monde, dont sont exclues les 24 H du Mans, Jean-Louis Schlesser sur Mercedes a conquis son deuxième titre consécutif, ex aequo avec son coéquipier Mauro Baldi.
Championnat du monde de sport-prototypes
Pilotes : 1. ex æquo, Schlesser (F) et Baldi (It.) ; 3. Mass (RFA).
Marques : 1. Sauber-Mercedes ; 2. Silk Cut Jaguar ; 3. Nissan Motosport.
(16-17 juin)
1. John Nielsen (Dan). – Price Cobb (É.-U.) – Martin Brundle (G-B) [Jaguar XJR 12], 359 tours, soit 4 882,400 km en 23 h 55′ 44″ à la moy. de 204,036 km/h ; 2. Wallace (G-B) – Lammers (P-B) – Konrad (RFA) [Jaguar XJR 12] à 4 t. ; 3. Needell (G-B) – Sears (G-B) – Reid (G-B) [Porsche 962 Alpha], à 7 t.
(24 décembre-17 janvier)
Autos-camions
1. Vatanen (Fin.) – Berglund (S), sur Peugeot 405, 39 h 8′ 59″ de pénalité.
2. Waldegard (S) – Fenouil (F), sur Peugeot 405, à 1 h 9′ 31″.
3. Ambrosino (F) – Baumgartner (F), sur Peugeot 205, à 3 h 56′ 46″.
4. Cowan (G-B) – Delferrier (B), sur Mitsubishi, à 5 h 11′ 34″.
5. Shinozuka (Jap.) – Magne (F), sur Mitsubishi, à 6 h 32′ 35″.
16. Villa (It.) – Delfino (It), 1er des camions, à 18 h 30′ 37″.
Motos
1. Orioli (It.), sur Cagiva, en 87 h 58′ 25″.
2. Mas (E), sur Yamaha, à 54′ 88″.
3. De Petri (It.), sur Cagiva, à 2 h 32′ 36″.
4. Magnaldi (F), sur Yamaha, à 3 h 2′ 24″.
5. Picco (It.), sur Yamaha, à 3 h 34′ 51″.
Aviron
La chute de Lange
L'image forte des championnats du monde, qui ont été dominés comme chaque année par la RDA, restera la dernière. Celle où, à l'issue de la remise des médailles du huit, les rameurs de l'Allemagne de l'Est (troisièmes) et de l'Ouest (premiers) se mêlèrent dans les mêmes bateaux. Une page était tournée de la plus belle des manières.
Sur le plan individuel, ces régates ont été marquées par l'échec en double seuil du champion olympique de skiff Thomas Lange, qui n'avait encore jamais connu le goût amer de la défaite. Cette fâcheuse expérience incitera peut-être l'Allemand de l'Est à rejoindre dans les plus brefs délais sa discipline de prédilection. Il y retrouvera le champion soviétique Youri Yaanson, qui, à tout juste 24 ans, pourrait bien devenir le nouveau monstre du skiff. Un rôle qui, en deux barré, est toujours l'apanage des frères Abbagnale couronnés pour la sixième fois au terme de leur longue et fructueuse carrière. Heureusement que, après les éliminatoires, les Italiens avaient avoué leur méforme ! En apparence, les ans (28 et 31) ne semblent pas avoir de prise sur eux.