Éd. 1990Finale : Lendl (T) b. Mecir (T), 6/2, 6/2, 6/2.
Simple dames
Demi-finales : Graf (RFA) b. Sabatini (Arg.), 6/3, 6/0 ; Sukova (T) b. Cordwell (N-Z), 7/6, 4/6, 6/2.
Finale : Graf (RFA) b. Sukova (T), 6/4,6/4.
Double messieurs
Finale : Leach-Pugh (É-U) b. Cahill-Kratzmann (Aus.), 6/4, 6/4, 6/4.
Double dames
Finale : Navratilova-Shriver (É-U) b. Fendick (É-U)-Hetherington (Can.), 3/6, 6/3, 6/2.
Double mixte
Finale : Novotna (T)-Pugh (É-U) b. Garrison-Stewart (É-U), 6/3, 6/4.
Internationaux de France
(Roland-Garros, 29 mai-11 juin)
Double messieurs
Finale : Grabb-McEnroe (É-U) b. Bahrami (Iran)-Winogradsky (F), 6/4, 2/6, 6/4, 7/6.
Double dames
Finale : Savchenko-Zvereva (URSS) b. Sabatini (Arg.)-Graf (RFA), 6/4, 6/4.
Double mixte
Finale : Bollegraf-Nijssen (P-B) b. Sanchez (E)-De La Pena (Arg.), 6/3, 6/7, 6/2.
Les coulisses de Roland-Garros
Près de 900 journalistes accrédités de 50 pays. 326 700 spectateurs (nouveau record). 169 heures de retransmission télévisée. 23 340 661 francs de prix toutes épreuves confondues, dont 1 791 390 F au seul vainqueur du simple messieurs... À l'examen de ces chiffres, les Internationaux de France soutiennent facilement la comparaison avec n'importe quel autre événement sportif mondial. Mais, Roland-Garros, c'est aussi :
– un bataillon de 320 arbitres payés en moyenne 160 F par jour ;
– 120 hôtesses coiffées d'un canotier afin de paraître plus « franchies » ;
– 150 ramasseurs de balles sévèrement sélectionnés et superentraînés ;
– 500 m3 de déchets évacués chaque année, par une centaine d'employés ;
– une cinquantaine de CX avec chauffeur qui parcourent 250 000 km environ pour le transport des joueurs du stade à leur hôtel ;
– 36 000 balles. On en change tous les 11 jeux ;
– 20 tonnes de terre battue rouge en provenance de Saint-Maximin, dans l'Oise ;
– 20 000 km de cordes utilisées par les 12 cordeurs mis à la disposition des joueurs ;
– 3 infirmeries, 8 infirmières, 9 kinésithérapeutes, 4 médecins, 4 puéricultrices ;
– 28 000 déjeuners servis au seul village, représentant 6 tonnes de viande, 60 000 asperges, 4 tonnes de fruits, 10 tonnes de melons, 10 tonnes de fromage et 60 000 petits pains. Le tout arrosé de 9 000 bouteilles de rouge et 8 000 de Champagne.
C'est également cela qui fait la grandeur de Roland-Garros.
Internationaux de Grande-Bretagne
(Wimbledon. 26 juin-9 juillet)
Simple messieurs
Demi-finales : Edberg (S) b. McEnroe (É-U), 7/5, 7/6, 7/6 ; Becker (RFA) b. Lendl (T), 7/5, 6/7, 2/6, 6/4, 6/3.
Finale : Becker (RFA) b. Edberg (S), 6/0, 7/6, 6/4.
« Boum Boum »
C'est une véritable force de la nature. Il a un service phénoménal dont la première balle peut atteindre les 250 km/h. Il a une présence athlétique impressionnante. Il est presque impassable au filet. Il sent et respire le jeu ! Sa volée est toujours décisive ainsi que son passing de revers le long de la ligne. Il a un tempérament de gagneur et d'attaquant. Il n'a peur de rien. À tout moment, il sait se battre pour retourner en sa faveur les situations les plus désespérées. Il connaît le prix des victoires. Il est resté simple malgré son statut de star. Avec l'aide de son « gourou » Ion Tiriac, il a réussi ailleurs que sur le gazon, sa surface de prédilection. Il est le plus jeune vainqueur de Wimbledon. Il a une rigueur et une discipline toutes germaniques. L'Allemagne lui doit ses victoires en coupe Davis. Ce phénomène, vous l'avez deviné, c'est Boris Becker devenu depuis cette saison le numéro 1 mondial grâce à ses triomphes aux Internationaux de Grande-Bretagne et des États-Unis. En résumé, il est le prototype mémo du joueur moderne, aussi fort techniquement que physiquement et capable de vaincre sur tous les revêtements, même sur la terre battue de Roland-Garros, qui sera son prochain objectif. Et maintenant en prévision de 1990, faites vos jeux, si tant est que le tennis professionnel en soit encore un.
Né le 27 novembre 1967 à Leimen (Sarre), 1,93 m, 84 kg.
– Wimbledon (3) : 1985, 1986 et 1989.