K4 (1 000 m) : 1. Roumanie, 3′ 21″ 86.

C1 (1 000 m) : 1. Beresa (SU), 4′ 45″ 75.

C2 (1 000 m) : 1. Patzaichin-Simionov (R), 4′ 15″ 28... 7. Hoyer-E. Renaud (F), 4′ 28″ 79.

Dames

K1 (500 m) : 1. Fischer (DDR), 2′ 13″ 73... 8. Besson (F), 2′ 23″ 77.

K2 (500 m) : 1. Fischer-Kuehn (DDR), 1′ 57″ 76.

K4 (500 m) : 1. RDA, 1′ 45″ 48.

Guy Gaubert

Tennis

Les deux visages de Noah

En l'espace de quelques mois, Yannick Noah, vedette du tennis, alterne le meilleur et le pire. Le meilleur, c'est l'éclatante et émouvante victoire de Roland-Garros, la première dans un grand tournoi ; le pire, c'est une pathétique conférence de presse en décembre. Noah craque et annonce qu'il va s'installer à New York. L'irrésistible champion du mois de juin s'est effrité. Les exigences du métier de star du tennis mondial sont trop lourdes et des déboires en série ont sapé la confiance du joueur.

Portrait
Yannick, l'élève doué

Fils de Zacharie, ancien footballeur professionnel de Sedan, et de Marie-Claire, une « prof » de maths, Yannick Noah comble, le dimanche 3 juillet, un vide de 47 ans. Ces 47 ans durant lesquels on a attendu qu'un Français prenne le relais de Marcel Bernard, vainqueur en 1946 à Roland-Garros. L'histoire de Yannick Noah, ne' le 18 mai 1960 à Sedan, prend très vite des allures de conte de fées.

En 1971 Arthur Ashe le recommande à Philippe Chatrier. Voilà Yannick Noah dans la filière française. Bientôt les titres nationaux, comme autant de premiers prix, récompensent cet élève doué. Champion de France minimes en 1974, cadets en 1975, juniors en 1977, Noah quitte Nice pour Paris. Puis, en 1978, c'est le début sur le circuit professionnel. Noah est devenu un superbe athlète de 1 m 90 pour 80 kilos, qui sait exploiter sur le court une puissance peu ordinaire pour un joueur de tennis. À l'automne, premiers succès dans les tournois du grand prix, à Manille puis à Calcutta. L'ascension va se poursuivre. Mais, en août 1980, la bavure. Noah accorde à Rock and Folk un entretien mené comme une enquête de police. Il parle, entre autres, de joueurs qui se droguent. Scandale. Les champions, même s'ils ont vingt ans et le goût de l'exagération, on les veut aseptisés, exemplaires. Yannick Noah mettra longtemps à restaurer une image de marque quelque peu écornée. Patrice Hagelauer, homme particulièrement pondéré et toujours de bon conseil, l'y aidera. Comme il l'aidera à gravir les marches de la hiérarchie mondiale.

En 1981 Noah remporte son premier tournoi aux États-Unis. Un an plus tard, accrochée à cette locomotive d'or, l'équipe de France parvient en finale de la Coupe Davis. Elle la perd à Grenoble. Et Noah, admirable, se réconcilie définitivement avec le public français. Mais il lui manque encore la consécration. En avril 1983, Pat Hagelauer, dont Yannick dit « Il sait avoir pour moi l'ambition qui me fait parfois défaut », réussit à le convaincre : « Tu vas gagner Roland-Garros ! ». Noah, sans trop y croire, se prépare comme il ne l'a jamais fait. Jusqu'à la finale, il laisse seulement, en six matches, un set à Ivan Lendl. Le dimanche 5 juin, il domine le Suédois Mats Wilander en trois sets. Du coup, la France, étrangement, se reconnaît en ce jeune homme à la coiffure rasta.

Jacques Carducci

Masters
(New York, 19-23 janvier)

Internationaux de France
(Roland-Garros, 23 mai-5 juin)

Simple dames

Demi-finales : Jausovec (Yu) b. Durie (GB), 3/6, 7/5, 6/2 ; Evert-Lloyd USA) b. Jaeger (USA), 6/3, 6/1.

Finale : Evert-Lloyd (USA) b. Jausovec (Yu), 6/1, 6/2.

Doubles messieurs

Finale : Jarryd-Simonsson (S) b. Edmondson (Aus)-Stewart (USA), 7/6, 6/4, 6/2.

Double dames

Finale : Fairbank-Reynolds (USA) b. Jordan-Smith (USA), 5/7, 7/5, 6/2.

Double mixte

Finale : Teltscher-Jordan (USA) b. Strode-Allen (USA), 6/2, 6/3.

Internationaux de Grande-Bretagne
(Wimbledon, 20 juin-3 juillet)

Simple dames

Demi-finales : Navratilova (USA) b. Vermaak (ZA), 6/1, 6/1 ; Jaeger (USA) b. King (USA), 6/1,6/1.