matérialisme

Cet article est extrait de l'ouvrage Larousse « Dictionnaire de la philosophie ».


Terme apparu au xviiie s., de matériel.

Philosophie Antique

Doctrine qui professe qu'il n'est de réalité que matérielle. Il existe différents types de matérialisme, suivant lesquels varient la nature et les propriétés de la matière.

Le terme de « matérialisme » n'a été forgé qu'au xviie s. ; il existe pourtant, dès l'Antiquité, un mouvement de pensée suffisamment significatif pour que Platon, dans le Sophiste, nomme « combat de Géants » le duel qui oppose les « fils de la terre », ceux qui « définissent la réalité existante comme identique au “corps” (soma) » à leurs adversaires, les « amis des formes »(1). Si les seconds sont des « gens civilisés », les premiers sont « terribles », qualificatif annonciateur d'une longue tradition critique à l'égard de ce qu'il convient alors plus justement de nommer « corporalisme » ou « somatisme ». Platon met en évidence deux conséquences majeures qui découlent de cette doctrine : une valorisation du contact et du sens du toucher ; une conception de l'âme comme un corps. Outre ces aspects épistémologiques et psychologiques, l'affirmation de la nature corporelle des premiers principes conduit à fonder l'anthropologie, la morale et la politique sur la physique, et implique sinon un athéisme, du moins l'existence d'un Dieu de nature corporelle.

Il est difficile de déterminer qui sont ces « fils de la terre » dont parle Platon. Il les décrit, de manière péjorative, comme attachés à ce qu'ils peuvent voir et toucher, et donc comme des sensualistes. Le réquisitoire platonicien, non dénué de dimension morale, est peut-être plus particulièrement dirigé contre les thèses de sophistes comme Protagoras, pour qui toute sensation est vraie(2), et contre les tenants de l'école cyrénaïque, comme Aristippe(3), qui posent comme fin morale le plaisir. Mais la mention, dans le texte de Platon, de la notion de « corps », conçu comme principe, incline également à penser à l'atomisme, bien que Leucippe et Démocrite n'utilisent jamais le terme de « matière » (hule).

Pour eux, les principes de toutes choses sont les corps primordiaux (les atomes) et le vide(4). Dénuée de toute forme de téléologie, la cosmologie des abdéritains est régie par une nécessité causale mécanique(5). L'atomisme n'est pas un sensualisme mais un rationalisme, les premiers principes étant invisibles et atteints par le biais d'un raisonnement(6). La sensation est décrite en termes de contact(7). L'âme, au même titre que n'importe quelle réalité, est composée d'atomes et se désagrège, comme le corps, au moment de la mort(8). L'aspect moral de la doctrine est directement lié à la conception physique. La fin de toute action est le plaisir, au sens d'« absence de troubles » (ataraxia(9)), correspondant à un état spécifique du composé d'atomes que constitue l'âme. Une des conséquences du système atomistique est un déterminisme strict, qui ne laisse pas de place à la liberté humaine(10) ; Lucrèce évoque cependant, sans doute à la suite d'Épicure(11), une déclinaison de l'atome qui permet de justifier non seulement la création des mondes, mais aussi la libre volonté(12). Les dieux épicuriens sont décrits comme des entités de nature atomistique, mais néanmoins éternelles(13), vivant dans les intermondes.

Saint Augustin, dénonçant les conceptions matérialistes de l'âme, fait figurer, aux côtés d'Épicure, Aristote et les stoïciens(14). Il est vrai qu'Aristote, qui conceptualise pour la première fois la notion de matière, considère cette dernière comme une cause, et refuse une conception de l'âme séparée du corps(15) ; les stoïciens, plus encore, affirment le caractère corporel des deux principes, Dieu et la matière(16), ainsi que la nature corporelle de l'âme(17). On ne peut pourtant considérer l'aristotélisme comme un matérialisme, en raison surtout de la nature même du principe premier, premier moteur immobile, forme sans matière, acte pur(18). Le stoïcisme en présente davantage les aspects. L'existence(19), ainsi que la capacité d'agir ou de pâtir(20), n'est accordée qu'aux corps ; la notion de contact est par conséquent centrale, plus encore peut-être que dans l'atomisme, puisque pour les stoïciens la matière est un continu. La notion de préconception divine(21), pourtant, entre en contradiction avec la vision mécaniste de la nature des atomistes.

Annie Hourcade

Notes bibliographiques

  • 1 ↑ Platon, Sophiste, 246 a et suiv.
  • 2 ↑ Protagoras, B 1 in J.-P. Dumont (éd.), Les Présocratiques, Gallimard, La Pléiade, Paris, 1988 ; Platon, Théétète, 151 e et suiv.
  • 3 ↑ Diogène Laërce, II, 66.
  • 4 ↑ Leucippe, A 14 in J.-P. Dumont (éd.), Les Présocratiques, op. cit.
  • 5 ↑ Démocrite, A 66, ibid.
  • 6 ↑ Ibid., B 11.
  • 7 ↑ Ibid., B 135.
  • 8 ↑ Ibid., B 109.
  • 9 ↑ Ibid., A 167 par exemple.
  • 10 ↑ Épicure, De la nature, 34, 26-30.
  • 11 ↑ Cicéron, De la nature des dieux, I, 69.
  • 12 ↑ Lucrèce, De la nature, II, 251 et suiv.
  • 13 ↑ Cicéron, De la nature des dieux, I, 43-49.
  • 14 ↑ Augustin (saint), De la trinité, X, 10, 15-16.
  • 15 ↑ Aristote, Traité de l'âme, II, 1, 412 a 27.
  • 16 ↑ Long, A.A. & Sedley, D.N., Les Philosophes hellénistiques, Paris, 2001, 45 G, t. II, p. 250.
  • 17 ↑ Ibid., 45 C, t. II, p. 248.
  • 18 ↑ Aristote, Métaphysique XII, 7.
  • 19 ↑ Long, A.A., Sedley, D.N., Les Philosophes hellénistiques, op. cit., 27 B, t. II, p. 17.
  • 20 ↑ Ibid., 45 A, t. II, p. 248.
  • 21 ↑ Ibid., 54 K, t. II, p. 367.
  • Voir aussi : Baeumker, C., Das Problem der Materie in der griechischen Philosophie. Eine historisch-kritische Untersuchung, Münster, 1890, Frankfurt am Main, 1963.
  • Lange, F. A., Geschichte des Materialismus und Kritik seiner Bedeutung in der Gegenwart, I (1865), Suhrkamp Taschenbuch Verlag, Frankfurt am Main, 1974.
  • Rivaud, A., le Problème du devenir et la notion de matière dans la philosophie grecque depuis les origines jusqu'à Théophraste, Paris, 1905.

→ âme, atomisme, corps, matière

Philosophie Moderne

Doctrine de ceux qui, selon l'expression de Diderot, « concluent qu'il n'y a que de la matière, et qu'elle suffit pour tout expliquer »(1). Ainsi compris, le terme a un champ d'application assez large, et peut servir à désigner des doctrines philosophiques assez différentes depuis l'antiquité jusqu'à nos jours.

Le terme matérialisme, attesté en anglais dès 1668, est introduit en français par Leibniz en 1702 pour désigner la doctrine de ceux qui, comme Démocrite, Épicure ou, à l'époque moderne, Hobbes, « n'admettent que des corps »(2). Il les oppose tant aux idéalistes, comme Platon, qu'aux philosophes chrétiens, comme lui-même.

On peut dire que les abdéritains, Leucippe et Démocrite(3), sont des matérialistes, au sens où ils développent une compréhension du monde comme formé d'atomes et de vide. La multiplicité des atomes et de leurs combinaisons suffit pour rendre compte de tout le réel. Il y a donc une physique, une théorie des sensations (les simulacres) et, ce qui va être une constante du matérialisme, la physique s'accompagne d'une éthique qu'elle permet de fonder. La critique de l'opinion va avec le développement d'une sagesse qui vise, comme l'annonce le titre d'un traité de Démocrite, la tranquillité.

Épicure, et après lui Lucrèce, construisent une physique atomiste(4). L'atome est le principe de tout ce qui est. Il n'y a rien qui ne soit matériel, y compris les dieux, l'âme, etc. Cette physique a des conséquences éthiques : les hommes sont troublés par la superstition, la crainte de la mort et des dieux, et les passions déréglées. La connaissance exacte de la nature des choses nous permet d'être assurés en cette vie, car elle nous montre qu'il ne faut pas craindre les dieux puisqu'ils ne s'occupent pas de nous, ni la mort qui n'est pas un mal pour nous puisqu'elle est privation de sensation et que le bien et le mal ne nous viennent jamais que de la sensation. D'où le développement d'une morale positive, qui promeut les plaisirs naturels mesurés et qui vise à l'indépendance du sage, comme un dieu parmi les hommes.

S'il semble n'avoir jamais totalement disparu, comme courant de pensée semi clandestin au Moyen Âge (les alchimistes), c'est surtout à partir du xvie s., qu'on assiste à une renaissance du matérialisme. La relecture des textes antiques et la lutte contre l'aristotélisme entraîne un nouvel intérêt pour la physique des atomistes, dont l'exemple le plus connu est, au xviie s., Gassendi, qui propose une explication de la nature très inspirée de Lucrèce(5). Hobbes propose pour sa part un matérialisme nouveau, qui doit moins à l'atomisme antique qu'au mécanisme de la science moderne(6). Les principes qui fondent sa physique (corps, mouvement, conatus) sont des principes généraux d'explication, qui trouvent aussi leur champ d'application dans l'anthropologie politique.

Au xviiie s., tout le monde s'accorde pour reconnaître, selon une expression qui revient souvent sous la plume alarmée des défenseurs de la religion, les « progrès du matérialisme ». Ce matérialisme des Lumières se caractérise, par opposition au dualisme qui sépare une substance spirituelle et une substance corporelle, comme un monisme. Il n'y a qu'une seule substance, la matière, dont les différents états permettent de rendre compte de phénomènes illusoirement attribués à une âme spirituelle, comme la sensibilité ou la pensée. Les nombreux penseurs matérialistes, parmi lesquels il faut citer La Mettrie(7), Helvétius(8), Diderot(9) et d'Holbach(10), très différents entre eux, partagent cependant l'athéisme et la critique anti-religieuse, une théorie de la connaissance héritée de Locke, un souci de dissocier morale et religion, et un travail pour penser à nouveaux frais la notion de matière, non comme une chose inerte et passive, mais comme hétérogène, toujours en mouvement et susceptible de sensibilité et de pensée.

Le matérialisme historique

C'est encore par opposition à un idéalisme, mais cette fois-ci à l'idéalisme hégélien tel qu'il s'exprime dans la philosophie de l'histoire, que Engels forge l'expression de matérialisme historique, à propos de l'explication marxiste de l'histoire, qui place au fondement du mouvement de l'histoire la structure économique de la société, les relations de production et d'échange qu'elle entraîne, et la lutte entre les classes sociales qui en résulte. Il ne s'agit donc pas d'un matérialisme métaphysique, mais d'un terme polémique qui vise ce que l'idéalisme hégélien considérait comme la « matière » de l'histoire sur laquelle s'exerce l'action de la raison, c'est-à-dire l'histoire sociale concrète des hommes : « Dans la production sociale de leur existence, les hommes engagent des rapports déterminés, nécessaires, indépendants de leur volonté, rapports de production qui correspondent à un degré déterminé du développement de leurs forces productives matérielles. L'ensemble de ces rapports de production constitue la structure économique de la société, c'est-à-dire la base réelle sur laquelle s'élève une superstructure juridique et politique et à laquelle correspondent des formes déterminées de la conscience sociale. Le mode de production de la vie matérielle conditionne le processus social, politique et spirituel de la vie en général. Ce n'est pas la conscience des hommes qui détermine leur être, mais au contraire leur être social qui détermine leur conscience. »(11).

Reprenant une expression de Lénine, Staline(12) impose sous le nom de matérialisme dialectique la philosophie officielle des pays prétendus communistes.

La fin du xxe s. a vu le renouveau d'un discours matérialiste, au sens que le xviiie s. donnait à ce mot, qui renvoie l'explication de l'ensemble des phénomènes spirituels à leur substrat matériel, le cerveau. Fréquemment tenu par des biologistes, ce discours, qui trouve ses exemples dans une science infiniment plus développée que ne l'était celle du xviiie s., s'appuie sur une argumentation dont la force, la subtilité et la finesse sont souvent inversement proportionnelles.

Colas Duflo

Notes bibliographiques

  • 1 ↑ Diderot, D., article « spinoziste » de l'Encyclopédie, in Œuvres, Robert Laffont, Bouquins, Paris, 1994, t. I, p. 484.
  • 2 ↑ Leibniz, G. W., « Deuxième lettre de Leibniz à Clarke » (1715), cité par F. Salaün, in l'Ordre des mœurs, essai sur la place du matérialisme dans la société française du 18e siècle (1734-1784), Kimé, Paris, 1996.
  • 3 ↑ Dumont, J.-P., Les abdéritains, in les Écoles présocratiques, Gallimard, Paris, 1991, pp. 381-590.
  • 4 ↑ Épicure, Lettres et Maximes, trad. M. Conche, PUF, Paris, 1987 ; Lucrèce, De la nature, trad. A. Ernout, Les Belles Lettres, Paris, 1984, 2 vol.
  • 5 ↑ Gassendi, Dissertations en forme de paradoxes contre les aristotéliciens, trad. B. Rochot, Vrin, Paris, 1959 ; Recherches métaphysiques, trad. B. Rochot, Vrin, Paris, 1962.
  • 6 ↑ Hobbes, T., Léviathan, trad. Tricaud, Sirey, 1971 ; De la nature humaine, trad. d'Holbach, Vrin, Paris, 1971.
  • 7 ↑ La Mettrie, Œuvres philosophiques, Fayard, Paris, 1987, 2 vol.
  • 8 ↑ Helvétius, De l'esprit, Fayard, Paris, 1988 ; De l'homme, Fayard, Paris, 1989, 2 vol.
  • 9 ↑ Diderot, D., Œuvres, Robert Laffont, Paris, 1994-1997, 5 vol.
  • 10 ↑ D'Holbach, Système de la nature, ou des lois du monde physique et du monde moral, Hildesheim, Olms, 1966, 2 vol.
  • 11 ↑ Marx, K., Contribution à la critique de l'économie politique, trad. M. Husson, G. Badia, Éditions Sociales, Paris, 1972.
  • 12 ↑ Staline, Le matérialisme dialectique et le matérialisme historique, Éditions Sociales, Paris, 1945.
  • Voir aussi : Bourdin, J. C., Les matérialistes au xviiie siècle, Payot, Petite Bibliothèque, Paris, 1996.

→ athéisme, atome, dualisme, idéalisme, immatérialisme, marxisme, matière, monisme, naturalisme

Philosophie de l'Esprit, Psychologie

Ensemble de doctrines ontologiques qui soutiennent que toutes les entités douées d'une existence objective sont ultimement des entités physiques qui peuvent ou pourraient, en principe, être décrites par les sciences physiques, et dont les interactions causales sont complètement gouvernées par des lois physico-chimiques.

Le matérialisme, également appelé physicalisme, s'oppose ainsi explicitement à un dualisme de type cartésien(1). Les diverses formes de matérialisme se distinguent par leur conception du statut de l'esprit et des propriétés mentales au sein d'une ontologie matérialisme. Peut-on concilier le matérialisme avec la thèse qu'il existe des entités mentales et que celles-ci interagissent causalement entre elles et avec des entités physiques ?

Matérialismes réductionnistes

La théorie de l'identité des types ou de l'identité psychophysique, proposée par U.T. Place et J.J.C. Smart(2), apporte à cette question une réponse positive inspirée du modèle de la réduction interthéorique dans les sciences. La psychologie est conçue comme une théorie de haut niveau en principe réductible à une théorie physico-chimique des états et des processus cérébraux. Les types d'entités et de propriétés qu'elle postule sont identifiés à des types d'entités et de propriétés cérébrales. C'est cette identité qui est garante de l'existence objective des entités mentales et de leurs pouvoirs causaux. Le matérialisme éliminativiste partage avec la théorie de l'identité l'idée que, pour que le mental ait sa place au sein d'une ontologie matérialiste, il faut que la psychologie soit réductible à une théorie physique. En revanche, les éliminativistes doutent qu'une telle réduction puisse avoir lieu. Selon P. S. Churchland(3), nos catégories mentales sont issues de la psychologie ordinaire, conçue comme une théorie empirique proto-scientifique, obsolète et largement erronée. Ces catégories mentales ont peu de chance de pouvoir être mises en correspondance de manière systématique avec des propriétés et des catégories neurobiologiques. En conséquence, elles doivent être éliminées et remplacées par les catégories scientifiquement valides définies par les neurosciences, et les prétendues explications en termes mentaux, remplacées par des explications physiques.

Matérialismes non réductionnistes

Depuis les années 1970, de nombreux philosophes de l'esprit ont défendu l'idée que la compatibilité des explications mentalistes avec le matérialisme n'exige pas une réduction de la psychologie aux sciences physiques. Le monisme anomal proposé par D. Davidson(4) admet que chaque état ou chaque événement mental particulier est identique à un état ou à un événement physique particulier. Il considère toutefois qu'il n'y a des lois causales strictes qu'au niveau physique et que les explications psychologiques, qui opèrent dans un cadre fondamentalement normatif et holiste, sont irréductibles à des explications physiques. On a reproché à la doctrine anomaliste de conduire à l'épiphénoménisme. Si les propriétés mentales ne sont pas réductibles à des propriétés physiques, les états mentaux sont certes des causes en vertu de leur identité à des états physiques, et donc de leurs propriétés physiques, mais leurs propriétés mentales n'ont pas de pertinence causale ou explicative. Le fonctionnalisme, en particulier dans la version qu'en donnent J. Fodor(5) et H. Putnam(6), propose une autre forme de matérialisme non réductionniste. Il s'oppose au matérialisme réductionniste, au nom de la réalisabilité multiple des états mentaux. Il considère que ce qui définit les propriétés mentales et les types d'états mentaux n'est pas leur constitution physique mais leur rôle causal typique au sein d'un système cognitif. Il demeure néanmoins matérialiste en ce qu'il identifie chaque état mental particulier à un état physique particulier. La notion de survenance, développée notamment par J. Kim(7), a souvent été utilisée pour préciser la nature des liens de dépendance entre propriétés mentales et physiques, dans un cadre matérialiste non réductionniste. La thèse de survenance affirme que deux entités ou deux événements ne peuvent être en tous points semblables quant à leurs propriétés physiques, et néanmoins différer sur le plan de leurs propriétés mentales.

Élisabeth Pacherie

Notes bibliographiques

  • 1 ↑ Descartes, R., Méditations métaphysiques, GF, Paris, 1979.
  • 2 ↑ Smart, J.J.C., « Sensations and Brain Processes », Philosophical Review, 68, 1959, pp. 141-156.
  • 3 ↑ Churchland, P. S., Neurophilosophie, trad. sous la dir. de M. Siksou, PUF, Paris, 1999.
  • 4 ↑ Davidson, D., Actions et événements, trad. P. Engel, PUF, Paris, 1993.
  • 5 ↑ Fodor, J. A., Representations, Harvester Press, Brighton, 1981.
  • 6 ↑ Putnam, H., « The Mental Life of Some Machines », in Mind, Language, and Reality : Philosophical Papers, Cambridge University Press, Cambridge, 1975, vol. II, pp. 408-428.
  • 7 ↑ Kim, J., Supervenience and Mind, Cambridge University Press, Cambridge, 1993.
  • Voir aussi : Pacherie, E., Naturaliser l'intentionnalité, PUF, Paris, 1993.
  • Pinkas, D., la Matérialité de l'esprit, La Découverte, Paris, 1995.

→ fonctionnalisme, neurosciences, réduction, survenance