ouverture

(latin populaire *opertura, du latin classique apertura, de aperire, ouvrir)

Pièce instrumentale se situant au début d'une œuvre de grande dimension.

MUSIQUE

On trouve l'ouverture, dès la fin du xvie s., en tête de la suite et, à partir du xviie et du xviiie s., en tête d'un ouvrage lyrique ou d'une série de pièces instrumentales. L'ouverture « à la française » comporte un grave s'enchaînant à un allegro, le plus souvent fugué. Lully en fixa la forme pour un siècle et assura son succès dans toute l'Europe, notamment en Angleterre (Purcell) et en Allemagne (J. S. Bach, Händel, Telemann). L'ouverture « à l'italienne » comporte 3 courts mouvements distincts, de tempi contrastés. Dans sa réforme, Gluck considère l'ouverture d'opéra comme un élément du drame et la rattache à l'action. Mozart et Beethoven renforcent cette dépendance vis-à-vis de la partition, en y insérant des thèmes qui en sont issus. L'ouverture s'achemine alors vers une musique à programme résumant la partition.

Felix Mendelssohn-Bartholdy, le Songe d’une nuit d’été : ouverture
Felix Mendelssohn-Bartholdy, le Songe d’une nuit d’été : ouverture
Georges Bizet, Carmen : ouverture
Georges Bizet, Carmen : ouverture
Gioacchino Rossini, l’Échelle de Soie : ouverture
Gioacchino Rossini, l’Échelle de Soie : ouverture
Gioacchino Rossini, Semiramide : ouverture
Gioacchino Rossini, Semiramide : ouverture
Giuseppe Verdi, la Force du destin : ouverture
Giuseppe Verdi, la Force du destin : ouverture
Jacques Offenbach, les Bavards : ouverture
Jacques Offenbach, les Bavards : ouverture
Ludwig van Beethoven, Ouverture d’Egmont
Ludwig van Beethoven, Ouverture d’Egmont
Luigi Cherubini, Médée : ouverture
Luigi Cherubini, Médée : ouverture
Mikhaïl Ivanovitch Glinka, Rouslan et Ludmilla : ouverture
Mikhaïl Ivanovitch Glinka, Rouslan et Ludmilla : ouverture