Hercule

Dieu romain.

MYTHOLOGIE

Hercule représente Héraclès latinisé. C’est par l’Étrurie et par les colonies grecques de l’Italie méridionale que la religion d’Héraclès fut connue des Latins. Mais on le soupçonne aussi d’être d’origine phénicienne. Son ancienneté, à Rome, est indéterminable. Il y est apparu comme un protecteur du sol et de la bonne foi commerciale (on jurait par Hercule), et un dieu des armées. Il se rattachait à l’Italie par des légendes particulières, dont sa querelle avec Cacus. Il lui fut élevé l’Ara maxima, sanctuaire situé au pied de l’Aventin. C’était là un culte originairement privé, qui, en 312 av. J.-C., devint public.

Pour les travaux d'Hercule, voir l'article Héraclès.

ICONOGRAPHIE

À la suite des artistes antiques, peintres et sculpteurs occidentaux ont souvent représenté le héros. Dans les œuvres médiévales, Hercule représente la Force, vertu cardinale ; ce symbolisme se retrouve dans l'iconographie des entrées royales françaises : Henri IV, Louis XIII et Louis XIV y sont représentés en Hercule, et de même sur certaines médailles. L'histoire et les travaux du héros ont fait l'objet de maintes suites iconographiques (peintures et sculpture des Pollaiolo, peintures d'Annibal Carrache [palais Farnèse], G. Reni, Le Brun [hôtel Lambert à Paris], etc.).