Résultats 1-20 de 165 pour Pollution - Cycle de l’eau

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eau

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Assainissement de l'eau
Assainissement de l'eau

Résumé du dossier

Liquide incolore, inodore, sans saveur, transparent sous faible épaisseur mais prenant une couleur vert bleu sous grande épaisseur, l’eau est une combinaison d’hydrogène et d’oxygène (H2O) et présente des particularités physiques : elle est plus dense que la glace (les icebergs flottent et le gel fait éclater les pierres humides, « il gèle à pierre fendre »). L’eau dissout de nombreuses substances solides et change aisément d’état : à la pression atmosphérique normale, elle gèle à 0° C et bout à 100° C en produisant de la vapeur. L’eau est le milieu de vie de nombreuses espèces animales et végétales. Elle constitue l’élément principal de toutes les cellules en état de vie active. L’eau est sur la Terre l’élément le plus répandu. Sa plus grande partie est salée ou contenue dans les calottes glaciaires. L’eau douce utilisable (2,3 % du total environ) se trouve dans les lacs et les marais, l’atmosphère et dans les cours d’eau. Les précipitations annuelles dépassent 500 000 km3, dont 20 % environ sur les continents. L’eau, dont la consommation ne cesse de croître, est sous la menace de nombreuses sources de pollution : les engrais (nitrates et phosphates notamment) épandus sur les sols se retrouvent dans les nappes phréatiques et sont parfois drainés en surface, polluant les cours d’eau qui se déversent dans les lacs et les mers. À ces engrais s’ajoutent les pesticides, les rejets industriels et les hydrocarbures. Ces phénomènes de pollution induisent fréquemment des déséquilibres écologiques (eutrophisation ou dystrophisation), qui, à terme, provoquent une raréfaction de l’oxygène aquatique, entraînant la mort des espèces vivantes aquatiques.

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évolution

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Buffon
Buffon

Résumé du dossier

Jusqu’au xixe siècle, la conception dominante en biologie est celle d’une création originelle des espèces conforme au mythe biblique. Les premières bases évolutionnistes sont posées à la fin du xviiie par Buffon. Au début du xixe siècle, Jean-Baptiste Lamarck élabore une première théorie de l’évolution fondée sur l’hérédité des caractères acquis, mais c’est Charles Darwin qui apporte une contribution fondamentale à la compréhension des mécanismes évolutifs avec son ouvrage de De l’origine des espèces... Il y explique l’évolution par le jeu de la sélection naturelle opérant sur les variations dues au hasard. Pour lui, les variations sont de faible ampleur et leur accumulation progressive est responsable de l’évolution. Cinquante ans plus tard, Hugo de Vries avance une conception nouvelle (mutationnisme) de l’évolution, dans le cadre de laquelle la sélection se ferait par saut brusque. La découverte des lois de Gregor Mendel sur l’hérédité a permis de reformuler la théorie de Darwin (néodarwinisme) en donnant une explication quant à l’apparition et à la transmission héréditaires des variations spontanées observées dans les populations naturelles. De même, à la fin du xxe siècle, s’élabore une théorie (néomutationnisme) qui, sans contredire le darwinisme, tend à réduire l’importance de la sélection naturelle. Dans la théorie de Kimura Motoo, dite « neutraliste », les mutations génétiques s’avèrent neutres vis-à-vis d’elle. C’est en se maintenant aux cours des générations que celles-là constituent un facteur d’évolution. Cent cinquante ans après Darwin, les thèses qui s’opposèrent à lui (créationnisme) ont encore des partisans, qui agissent en groupes de pression.