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islam

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La Mecque, Grande Mosquée
La Mecque, Grande Mosquée

Résumé du dossier

La religion islamique, ou musulmane, a été fondée par Mahomet dans l’Arabie du viie siècle. Celui-ci consigne la révélation qu’il a eue dans le Coran, qui est, avec le hadith, la tradition (sunna), l'ensemble des règles s’imposant à la communauté des musulmans (umma). L’islam affirme l’unicité de Dieu adoré sous le nom d’Allah. L’adhésion à cette religion monothéiste repose sur cinq principes (ou « piliers ») : la profession de foi (chahada), la prière légale (salat), le jeûne diurne du ramadan, le pèlerinage (hadjdj) à La Mecque et le paiement de l’aumône légale (sekat). Toutes ces observances mettent le croyant en contact avec Dieu, sans la médiation d’un clergé. Cependant, des hommes instruits, juristes (mufti, ulema, mollah) ou juges (qadi), veillent sur l’application de la loi coranique (charia). Le développement de la communauté musulmane primitive de Médine donna lieu à un État, dont le chef (calife ou imam) était chargé de faire respecter cette loi. Puis l’État musulman s’étendit sous l’effet des conquêtes de la guerre sainte (djihad) et devint un vaste empire à la tête duquel se succédèrent des dynasties : Omeyyades, Abbassides, Ottomans. C’est ainsi que l’islam a profondément marqué l’histoire, de l’Europe, de l’Afrique et de l’Asie. On distingue deux tendances dans l’islam issues d’un schisme ancien : les sunnites (environ 90 % des musulmans) et les chiites (très présents en Iraq et surtout en Iran), ou partisans d’Ali.

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évolution

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Buffon
Buffon

Résumé du dossier

Jusqu’au xixe siècle, la conception dominante en biologie est celle d’une création originelle des espèces conforme au mythe biblique. Les premières bases évolutionnistes sont posées à la fin du xviiie par Buffon. Au début du xixe siècle, Jean-Baptiste Lamarck élabore une première théorie de l’évolution fondée sur l’hérédité des caractères acquis, mais c’est Charles Darwin qui apporte une contribution fondamentale à la compréhension des mécanismes évolutifs avec son ouvrage de De l’origine des espèces... Il y explique l’évolution par le jeu de la sélection naturelle opérant sur les variations dues au hasard. Pour lui, les variations sont de faible ampleur et leur accumulation progressive est responsable de l’évolution. Cinquante ans plus tard, Hugo de Vries avance une conception nouvelle (mutationnisme) de l’évolution, dans le cadre de laquelle la sélection se ferait par saut brusque. La découverte des lois de Gregor Mendel sur l’hérédité a permis de reformuler la théorie de Darwin (néodarwinisme) en donnant une explication quant à l’apparition et à la transmission héréditaires des variations spontanées observées dans les populations naturelles. De même, à la fin du xxe siècle, s’élabore une théorie (néomutationnisme) qui, sans contredire le darwinisme, tend à réduire l’importance de la sélection naturelle. Dans la théorie de Kimura Motoo, dite « neutraliste », les mutations génétiques s’avèrent neutres vis-à-vis d’elle. C’est en se maintenant aux cours des générations que celles-là constituent un facteur d’évolution. Cent cinquante ans après Darwin, les thèses qui s’opposèrent à lui (créationnisme) ont encore des partisans, qui agissent en groupes de pression.

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biodiversité

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Cocci
Cocci

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Le processus d’évolution produit en permanence, à l’échelle des temps géologiques, de nouvelles espèces. Parallèlement, d’autres s’éteignent. L’extinction est un phénomène normal de l’histoire des espèces. Néanmoins, l’histoire de la Terre est marquée de vagues d’extinctions massives, dont les causes sont parfois discutées, comme celle des dinosaures et de quelque 60 à 75 % des espèces animales et végétales, il y a 65 millions d’années. De nos jours, le rythme de disparition des espèces s’accélère. L’Union mondiale pour la nature (UICN) dénombre quelque 15 000 espèces menacées, encore ne prend-elle en compte que les 1,7 million d’espèces connues sur un total estimé à 14 millions. La destruction des habitats par les activités humaines (agriculture, urbanisation, activités industrielles, etc.) en est la première cause. L’introduction d’espèces exogènes dans les écosystèmes provoque des déséquilibres écologiques. En outre, les pollutions affectent les chaînes alimentaires, et le réchauffement climatique menace de nombreuses espèces dans l’incapacité de s’adapter. Dû à l’action d’une espèce (la nôtre) sur les autres, l’effondrement de la biodiversité est condamnable, ne serait-ce que d’un point de vue éthique, mais il est aussi grave du point de vue de ses conséquences pour les hommes eux-mêmes, qui risquent à terme de se priver des matières premières, aliments et médicaments que lui fournissent les autres espèces. Les mesures de sauvegarde de la nature sont donc indispensables à mettre en place.

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féodalité

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Adoubement d'un chevalier
Adoubement d'un chevalier

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Apparue en Europe occidentale à la fin de l’époque mérovingienne, la féodalité s’épanouit au xie siècle quand se désagrège l’Empire carolingien. On voit ainsi se développer des liens dits « vassaliques » unissant deux personnes : le seigneur et son vassal, le dernier se plaçant sous la protection du premier. En plus d’une protection, le seigneur lui assure nourriture et logement et lui concède un « bénéfice », plus tard appelé « fief », qui consiste souvent en une terre. En échange, le vassal fournit divers services (conseil, aide financière et militaire). Les Carolingiens avaient mis en place une vassalité assurée par une pyramide de serments qui leur garantissait la fidélité de leur plus lointains sujets. Quand se morcelle le pouvoir monarchique, le château devient le centre unique de la seigneurie, qui absorbe tous les pouvoirs (économique, judiciaire, politique et militaire) sur son domaine où il soumet la population à une série de redevances en travail et en argent (servage). Les possesseurs d’un fief forment la chevalerie, à laquelle l’Église impose une discipline, à la base de l’esprit chevaleresque. Le système féodal s’étend progressivement à toute l’Europe à des degrés divers et même jusqu’au Moyen Orient à l’époque des croisades et des États latins du Levant. Il commence à décliner au xiiie siècle, époque où l’évolution économique appauvrit la petite chevalerie et où se restaure le pouvoir monarchique. Néanmoins, en France, sous l’Ancien Régime, certains droits féodaux exercés par les nobles sur les paysans perdureront jusqu’à la Révolution.

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informatique

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micro-ordinateur
micro-ordinateur

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Science du traitement automatique et rationnel de l’information, l’informatique nécessite de capter les informations par des organes d’entrée (par exemple, le clavier), de les transmettre par des lignes de transmission, de les stocker dans des mémoires, de les traiter dans des composants dédiés (par exemple, le processeur d'un ordinateur) grâce à un logiciel et enfin de les restituer à l'utilisateur par des organes de sortie (par exemple, l’écran). L’architecture du système informatique est adaptée au problème à résoudre, au système d’information à traiter. Le traitement de l’information proprement dit est l’unité centrale du système informatique. Le prodigieux développement de l’informatique tient aux progrès permanents de la performance des circuits électroniques, qui sont à la base des processus de traitement. Ceci a permis la diffusion de micro-ordinateurs, dont les performances ne cessent de croître. Un autre aspect de l’évolution des systèmes informatiques est le développement des logiciels : programmes pour la résolution de problèmes soumis, bibliothèques de programmes modulaires permettant de créer rapidement un logiciel complexe adapté à un problème. L’informatique pénètre tous les domaines de la vie professionnelle, sociale ou individuelle. Dans les bureaux ou à domicile, les micro-ordinateurs sont omniprésents, liés aux logiciels de gestion de bases de données, de traitement de texte, de gestion de projet, etc., et à l’utilisation de réseaux.

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eau

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Assainissement de l'eau
Assainissement de l'eau

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Liquide incolore, inodore, sans saveur, transparent sous faible épaisseur mais prenant une couleur vert bleu sous grande épaisseur, l’eau est une combinaison d’hydrogène et d’oxygène (H2O) et présente des particularités physiques : elle est plus dense que la glace (les icebergs flottent et le gel fait éclater les pierres humides, « il gèle à pierre fendre »). L’eau dissout de nombreuses substances solides et change aisément d’état : à la pression atmosphérique normale, elle gèle à 0° C et bout à 100° C en produisant de la vapeur. L’eau est le milieu de vie de nombreuses espèces animales et végétales. Elle constitue l’élément principal de toutes les cellules en état de vie active. L’eau est sur la Terre l’élément le plus répandu. Sa plus grande partie est salée ou contenue dans les calottes glaciaires. L’eau douce utilisable (2,3 % du total environ) se trouve dans les lacs et les marais, l’atmosphère et dans les cours d’eau. Les précipitations annuelles dépassent 500 000 km3, dont 20 % environ sur les continents. L’eau, dont la consommation ne cesse de croître, est sous la menace de nombreuses sources de pollution : les engrais (nitrates et phosphates notamment) épandus sur les sols se retrouvent dans les nappes phréatiques et sont parfois drainés en surface, polluant les cours d’eau qui se déversent dans les lacs et les mers. À ces engrais s’ajoutent les pesticides, les rejets industriels et les hydrocarbures. Ces phénomènes de pollution induisent fréquemment des déséquilibres écologiques (eutrophisation ou dystrophisation), qui, à terme, provoquent une raréfaction de l’oxygène aquatique, entraînant la mort des espèces vivantes aquatiques.