Par équipes : 1. RFA ; 2. Suisse ; 3. Canada.

Concours individuel

Individuel : 1. Todd (NZ – Charisma) ; 2. Stark (GB – Sir Wattie) ; 3. Leng (G-B – Master Crafstman).

Par équipes : 1. RFA ; 2. Grande-Bretagne ; 3. Nouvelle-Zélande.

Escrime

Lamour sabre au clair

Grâce à sa victoire acquise au pas de charge sur le jeune Polonais Olech, Jean-François Lamour est devenu, pour la deuxième fois de sa carrière, champion olympique au sabre. À cause du boycott de Los Angeles par les pays de l'Est, sa première médaille d'or avait été accueillie avec septicisme. Dès lors, malgré son titre mondial obtenu en 1987, il ne rêvait que de revanche. Démontrer à ceux qui doutaient de ses capacités qu'ils s'étaient trompés. Aujourd'hui, justice est faite. À 33 ans, il s'est définitivement imposé comme le maître incontesté de la discipline, à laquelle l'entraîneur national d'origine hongroise, Laszlo Szepesi, a su redonner ses lettres de noblesse depuis son entrée en fonction il y a six ans.

Battu d'une touche en finale de l'épée, Philippe Riboud, porte-drapeau de la délégation française lors de la cérémonie d'ouverture, ne sera jamais champion olympique individuel. Une énorme déception pour celui qui fut, pendant plus de dix ans, à la pointe de l'escrime en dépit de graves ennuis de santé, qui, en 1983, l'immobilisèrent de longs mois sur un lit d'hôpital. Il s'est consolé, malgré tout, en gagnant l'épreuve par équipes au cours de laquelle Éric Srecki s'est affirmé comme son digne successeur. À Séoul, le triomphe de l'équipe française d'épée confirmait son glorieux passé et assurait son avenir. Chacun de ses membres pouvait justement s'en réjouir.

Fleuret masculin

Individuel : 1. Cerioni (It) ; 2. Wagner (RDA) ; 3. Romankov (URSS).

Par équipes : 1. URSS ; 2. RFA ; 3. Hongrie.

Fleuret féminin

Individuel : 1. Fichtel (RFA) ; 2. Bau (RFA) ; 3. Funkenhauser (RFA).

Par équipes : 1. RFA ; 2. Italie ; 3. Hongrie.

Sabre

Individuel : 1. Lamour (F) ; 2. Olech (Pol) ; 3. Scalzo (It).

Par équipes : 1. Hongrie ; 2. URSS ; 3. Italie.

Épée

Individuel : 1. Schmitt (RFA) ; 2. Riboud (F) ; 3. Chouvalov (URSS).

Par équipes : 1. France ; 2. RFA ; 3. URSS.

Football

La victoire du jeu collectif

Privé des meilleurs joueurs professionnels du moment, le tournoi olympique, qui a été la compétition la plus suivie par les spectateurs coréens, a souffert de la comparaison avec le dernier championnat d'Europe des nations. Dans l'ensemble, le spectacle offert par les 16 équipes n'a pas été de première qualité. Hormis la victoire de la Zambie sur l'Italie par 4 buts à 0 lors d'un match de poule, il n'y eut aucune surprise. Les quatre grandes puissances traditionnelles se sont retrouvées logiquement dans le dernier carré. Au terme d'une finale décevante, l'équipe d'URSS l'a péniblement emporté sur celle du Brésil, dont les brillantes individualités n'ont pas suffi face au collectif adverse. Éliminée dès les qualifications, la France, absente de Séoul, n'a pas été en mesure de défendre son titre, obtenu il y a quatre ans à Los Angeles.

1. URSS

2. Brésil

3. RFA

Finale : URSS b. Brésil, 2-1, après prolongations (1-1).

Pour la 3e place : RFA b. Italie, 3-0.

Gymnastique

La chouchou-nova des juges

Elena Shoushounova, championne olympique. Personne n'a contesté ce verdict. La talentueuse Soviétique méritait bien une telle consécration pour avoir rendu un peu d'humanité à la gymnastique, lors de l'épreuve au sol où ses qualités de ballerine ont enchanté le nombreux public coréen. Contre toute équité sportive, le jury avait donné sa préférence aux vertus du travail et à la grâce plutôt qu'aux prodiges acrobatiques de la poupée roumaine Daniela Silivas, que l'on apprécie comme une froide et rigoureuse formule mathématique.

Vainqueurs par équipes, les gymnastes russes ont également dominé le concours général individuel masculin en prenant les trois premières places. Un triplé historique. Souvent bien classé, mais rarement gagnant, Vladimir Artemov a profité de la chute à la barre fixe du champion du monde Dimitri Bilozertchev pour l'emporter devant son compatriote Valéry Liukine, nettement moins efficace dans les exercices libres qu'aux imposés. Un titre qui a finalement récompensé un athlète persévérant dont la carrière a toujours été exemplaire et, jusqu'à Séoul, sans éclat. Disputée pour la première fois aux Jeux après avoir été sport de démonstration il y a quatre ans à Los Angeles, l'épreuve de gymnastique rythmique a été enlevée par Marina Lobatch. La Soviétique s'est assurée la médaille d'or avec un total de 60 points, soit le score parfait.

Messieurs

Concours général individuel

1. Artemov (URSS)