Du côté des firmes étrangères, qui assurent 22 % des besoins du marché intérieur français, Ford, importateur no 1, a porté son effort sur les nouvelles Granada. Dans une carrosserie unique, la firme a monté des moteurs allant du V4 de 1 700 cm3 au V6 de 2 800 cm3, dont un modèle à injection de 16 CV fiscaux (160 ch DIN). En tout, huit modèles Granada dont les prix s'échelonnent de 31 270 F à 59 520 F.

Et Fiat, après le rajeunissement du haut de gamme (Fiat 132 GLS à moteur 2 litres), a rénové la série des 131 Mirafiori. Les nouvelles Super-Mirafiori, dont la carrosserie a été rajeunie, englobent 4 modèles : deux à moteur 1 300 cm3, deux à moteur 1 600 cm3.

Nouveautés étrangères

Fiat Ritmo 65. Berline : 5 places, 5 portes, 1 300 cm3, traction AV, 7 CV, 65 ch (DIN) à 5 800 tr/mn. Freins à disque AV, tambour AR. Vitesse : 150 km/h. Prix : non fixé.

Fiat 131 Super-Mirafiori. Berline : 5 places, 4 portes, 1 297 cm3, traction AR, 7 CV, 78 ch (DIN) à 6 000 tr/mn. Freins à disque AV, tambour AR. Vitesse : 150 km/h. Prix : 29 800 F.

Alfa Romeo Giulietta. Berline : 5 places, 4 portes, 1 357 cm3, traction AR, 8 CV, 95 ch (DIN) à 6 000 tr/mn. Freins à disque AV et AR. Vitesse : 164 km/h. Prix : 40 605 F.

Toyota Carina. Berline : 5 places, 4 portes, 1 588 cm3, traction AR, 9 CV, 75 ch (DIN) à 5 200 tr/mn. Freins à disque AV, tambour AR. Vitesse : 165 km/h. Prix : 30 455 F.

Sécurité : la formation des conducteurs évolue

L'existence des ceintures de sécurité est obligatoire à compter du 1er octobre 1978 aux places latérales arrière de toutes les voitures de tourisme mises pour la première fois en circulation en France. Les passagers ne sont pas encore obligés d'utiliser les ceintures en question. Mais le Comité interministériel de sécurité routière compte sur quelques campagnes d'information pour persuader les passagers de l'avantage de leur utilisation.

Car il n'est absolument pas question, malgré deux jugements de relaxe rendus respectivement par les tribunaux de police de Bressuire et de Fréjus en faveur de conducteurs qui circulaient sans avoir bouclé leur ceinture, de revenir sur l'obligation du port de celle-ci à l'avant des voitures.

L'argument selon lequel le non-respect de cette réglementation serait sans conséquence pour la collectivité est d'ailleurs rejeté par le gouvernement, qui met en avant les frais considérables entraînés pour la collectivité par les accidents corporels de la route, dont la ceinture de sécurité contribue globalement à réduire le nombre et la gravité.

Et la Cour de cassation a déjà adopté cette position en approuvant la réduction d'indemnisation à l'égard de passagers avant blessés alors qu'ils négligeaient de porter la ceinture, enfreignant ainsi la réglementation.

Assurances

La nouveauté lancée par les assureurs français à la fin de l'année 1977 est la convention IDAC (Indemnisation directe du l'assuré pour les accidents corporels). Les blessés ne sont plus obligés, pour recevoir une indemnisation au moins provisoire, d'attendre une décision de justice qui fixe définitivement le taux d'incapacité permanente suivant les expertises médicales et après consolidation. Cette nouvelle convention entre assureurs ne régie pas le cas des 300 000 blessés annuels pour lesquels subsistent dans de nombreux cas des problèmes de responsabilité réciproque à débattre, donc des partages à établir. On estime néanmoins que la convention IDAC viendra en aide à un minimum de 165 000 victimes chaque année. C'est le succès remporté par la convention précédente IDA (Indemnité directe de l'assuré), qui concernait les accidents matériels dont la plus grande partie est réglée après établissement du constat amiable, qui a incité les assureurs à utiliser un système comparable pour les blessés des accidents de la route.

Code

Au cours des derniers mois de 1977, le code de la route a évolué sur trois points :
– les sièges spéciaux destinés, à l'arrière des voitures, au transport des enfants de moins de 7 ans doivent désormais être d'un modèle agréé par le ministère de l'Équipement. Les autres sièges non homologués ne doivent plus être utilisés ;
– l'intervalle latéral minimal à respecter lors du dépassement d'un véhicule à traction animale a été porté de 0,50 m à 1 m, distance imposée déjà pour tous les autres dépassements ;
– les cycles et les cyclomoteurs doivent être munis de jour et de nuit d'un ou plusieurs dispositifs réfléchissants, visibles latéralement.