Un congé postnatal de sept mois et 90 % du salaire est accordé « à celui des parents qui désire rester à la maison pour s'occuper de l'enfant ». Des allocations sont attribuées aux femmes sans emploi pour suivre des cours de formation professionnelle.

En France

13 juillet 1965 : possibilité d'exercer une profession sans l'autorisation maritale et d'administrer seule son patrimoine et ses gains. Le père conserve l'administration légale des biens des enfants.

30 décembre 1966 : interdiction de licencier une femme enceinte et priorité de réembauchage après un an d'absence.

4 juin 1970 : suppression de l'autorité maritale. Il y a désormais collaboration des époux pour l'éducation des enfants ; le devoir d'entretien est réciproque, mais « les charges du ménage incombent au mari à titre principal ». Le Code du travail interdit aux femmes certaines professions jugées trop dangereuses ou pénibles (travail de nuit par exemple). Adultère : la réforme du divorce supprime toute discrimination de sexe.

Quelques mesures récentes en France

Discrimination :

– tous les grades et les concours de la fonction publique sont ouverts aux femmes ; âge limite de recrutement porté de 40 à 45 ans ;

– les concours d'agrégation seront mixtes dans toutes les disciplines en 1976 ;

– suppression des mentions veuve Untel ou divorcée Untel ;

– la loi du 1er juillet 1972 en faveur de la lutte contre la discrimination raciale est complétée par la mention « en fonction du sexe et de la situation de famille ».

Image de la femme :

– suppression dans les manuels scolaires des « images sociales stéréotypées de la femme » ;

– éliminer de la publicité « tout ce qui contribue à donner de la femme une image méprisante ».

Responsabilité et promotion :

– double signature des époux sur la feuille d'impôt ;

– nomination de 10 % de femmes à l'ordre de la Légion d'honneur et de 20 % à celui du Mérite.

Travail :

– révision des décrets interdisant certains emplois ;

– indemnité d'attente pendant un an aux veuves et aux divorcées à la recherche d'un emploi ;

– assurance maladie gratuite pendant un an aux veuves et aux divorcées, et sans limitation, moyennant une « cotisation adaptée » ;

– la mère de famille pourra faire bénéficier son mari et ses enfants de sa sécurité sociale ;

– possibilité pour la femme de cumuler la moitié de sa retraite et la moitié de celle de son mari décédé.

La place des femmes dans la Fonction publique

La place des femmes dans l'Enseignement

La législation sur l'avortement dans 29 pays

Les mouvements féministes

Union féminine civique et sociale (UFCS), 6, rue Béranger, Paris-3e. Tél. : 272 17-26. Créée en 1925 ; 150 000 adhérentes.

Union des femmes françaises (UFF), 15, rue Martel, Paris-9e. Tél. : 824 44-34. Créée en 1945 ; à l'origine communiste ; 80 000 adhérentes.

Fédération nationaliste des femmes chefs de famille (FNFCF), 54, boulevard Garibaldi, Paris-15e. Tél. : 273 00-35. Créée en 1967 ; tendance socialiste ; 30 000 adhérentes.

Mouvement pour la libération des femmes (MLF). Créé en mai 1968, sans statut, adhérentes non recensées.

Le groupe Politique et Psychanalyse fonde les Éditions des femmes, 2, rue de la Roquette, Paris-4e. Tél. : 805 17-45, et la Librairie des femmes, 68, rue des Saints-Pères, Paris-7e. Tél. : 222 02-08. Édite le Quotidien des femmes.

Choisir, 30, rue Rambuteau, Paris-3e. Tél. : 277 33-00. Créé en 1971 ; 10 000 adhérentes.

Femmes 2000, 162, boulevard du Montparnasse, Paris-14e. Tél. : 033 42-01. Créé en 1973, tendance socialiste ; 250 adhérentes.

Mouvement pour la liberté de l'avortement et de la contraception (MLAC), 34, rue Vieille-du-Temple, Paris-4e. Tél. : non communiqué.

Les Françaises dans les assemblées élues

Les Françaises dans les partis politiques

Combien sont-elles dans les parlements ?

Les femmes et le sport

Les femmes sportives en France gagnent... Elles gagnent d'abord sur le terrain, souvent plus et mieux que les hommes, mais elles gagnent surtout en nombre. Le phénomène est très sensible dans les différentes disciplines.