Journal de l'année Édition 1972 1972Éd. 1972

Demi-fond : 1. Gnas (RFA), 76,416 km dans l'heure ; 2. Podlesch (RFA), à 330 m ; 3. Boom (NL), à 420 m.

Poursuite individuelle : 1. Rodriguez (CO), 4′ 53″ 78 ; 2. Fuchs (CH), 5′ 0″ 39 ; 3. Bazzan (I), 4′ 55″ 53.

Vitesse : 1. Morelon (F), 11″ 14 ; 2. Kravtzov (SU) ; 3. Kucirek (CS).

Tandem : 1. Allemagne de l'Est (Otto, Gueschke), 10″ 71 ; 2. Allemagne de l'Ouest ; 3. France.

Poursuite par équipes : 1. Italie (Bazzan, Algeri, Morbiato, Borgognan), 4′ 30″ 73 ; 2. Allemagne de l'Est, 4′ 37″ 71 ; 3. Allemagne de l'Ouest, 4′ 32″ 69.

Dames

Vitesse : 1. Tzareva (SU), 12″ 59 ; 2. Ermoliaeva (SU), 12″ 61 ; 3. Zajtchkova (CS), 12″ 84.

Poursuite individuelle : 1. Gorkoutchina (SU), 3′ 53″ 78 ; 2. Hage (NL), 3′ 59″ 78 ; 3. Burton (GB), 3′ 58″ 56.

Professionnels

Messieurs

Vitesse : 1. Loeveseijn (NL), 11″ 09 ; 2. Van Lanker (B) ; 3. Turrini (I).

Poursuite individuelle : 1. Baert (B), 6′ 1″ 93 ; 2. Grosskost (F), 6′ 3″ 73 ; 3. Porter (GB), 6′ 11″ 13.

Demi-fond : 1. Vershueren (B), les 100 km en 1 h 19′ 24″ 9 — moyenne 76,254 km/h ; 2. Outkerk (NL), à 135 m ; 3. De Lillo (I), à 2 tours.

Championnats du monde
(Mendrisio, 2-5 septembre 1971)

Route amateurs

Messieurs

100 km par équipes : 1. Belgique (Hermans, Van Cauter, Verreydt, Van der Linden), 2 h 12′ 31″ 72 — moyenne 45,273 km/h ; 2. Hollande, 2 h 14′ 9″ 12 ; 3. Pologne, 2 h 14′ 52″ 37.

Championnat individuel : 1. Ovion (F), les 168 km en 4 h 3′ 54″ — moyenne : 41,328 km/h ; 2. Maertens (B) ; 3. Viejo (E) ; 4. Szurkowski (PL) ; 5. Koslar (RFA), tous m.t.

Dames

Route individuelle : 1. Konkina (SU), les 56,600 km en 1 h 24′ 2″ 7 ; 2. Tartagni (I), m.t. ; 3. Hage (NL), m.t.

Professionnels

1. Eddy Merckx (B), les 268,800 km en 6 h 39′ 6″ — moyenne : 40,410 km/h ; 2. Gimondi (I), à 1′ 13″ ; 3. Guimard (F), à 1′ 13″ ; 4. Polidori (I) ; 5. Pintens (B) ; 6. Mortensen (DK), tous m.t.

Courses à étapes

Tour de France
(26 juin - 18 juillet 1971)

Le Belge Eddy Merckx s'impose dès la première étape, mais derrière lui la lutte est acharnée. À la 8e étape, il est sérieusement menacé par le Néerlandais Zoetemelk et l'Espagnol Ocana. Au cours de la 10e étape Saint-Étienne - Grenoble, Merckx a une défaillance et perd plus de 2′. Zoetemelk prend le maillot jaune, talonné par Ocana ; Merckx rétrograde à la 4e place. Le second moment décisif de l'épreuve se situe après la 11e étape, qu'Ocana remporte détaché, laissant Zoetemelk à 8′ 42. Merckx n'est plus que 5e à 9′ 46″ du leader. Mais le Tour n'est pas joué. Vainqueur dans la 13e étape, Merckx remonte à la deuxième place du classement général, avec un retard de 7′ 23″ sur Ocana. Et c'est le drame. Ocana, victime d'une chute dans le col de Menté, abandonne. Merckx se retrouve 1er. Victorieux à Bordeaux, il porte son avance à 5′ 38″ et remporte son 3e Tour de France consécutif après une nouvelle victoire dans l'ultime étape Versailles-Paris. Également victorieux au classement par points, Merckx va se classer 3e du Grand Prix de la montagne.

1. Merckx (B), les 3 573,600 km en 94 h 45′ 14″ — moyenne : 36,952 km/h ; 2. Zoetemelk (NL), à 9′ 51″ ; 3. Van Impe (B), à 11'6″.

Maillot vert (classement par points) : 1. Merckx (B), 202 pts ; 2. Guimard (F), 186 pts ; 3. Karstens (NL), 107 pts.

Grand Prix de la montagne : 1. Van Impe, 228 pts ; 2. Zoetemelk, 179 pts ; 3. Merckx, 136 pts.

Challenge international par équipes : 1. Bic, 292 h 2′ 5″ ; 2. Molteni, 292 h 22′ ; 3. Peugeot-BP, 292 h 33′ 19″.

Tour de l'avenir
(16-26 septembre 1971)

Lutte circonscrite entre le Hollandais Den Hertog, leader initial, et le Français Ovion (champion du monde amateur). Dans les Alpes, à Briançon, Ovion attaque, se détache, prend 5′ d'avance et s'installe au commandement de l'épreuve sans plus être inquiété.