AVERCAMP, Divertissement sur la glace, bois (38,5 × 82). 330 000 F. Galliera, 30-XI-67.

HEDA (W. C.), Nature morte aux pièces d'étain, bois (50 × 83,5). 122 000 F. Galliera, 7-XII-67.

FRAGONARD (H.), le Troupeau de moutons, lavis de sépia sur légère esquisse à la mine de plomb (15,4 × 21,7). 33 000 F. Drouot, 4-III-68.

DROUAIS (F. H.), Portrait de jeune femme, toile signée, datée 1760 (61,5 × 51). 55 000 F. Galliera, 21-III-68.

Tableaux et sculptures modernes

Les tableaux modernes qui atteignent les prix les plus élevés en vente publique sont les impressionnistes : Renoir, Degas, Sisley, Monet, Manet, Pissarro, et les grands cubistes : Juan Gris, Braque, Picasso. La dernière vente André Lefèvre a permis de constater que si une certaine désaffection se manifestait pour la peinture non figurative, la cote des artistes de discipline cubiste ne faisait que monter. À noter la hausse de Léger et l'intérêt pour la peinture pompier.

Collection André Lefèvre
(Drouot, 24-XI-67)

JUAN GRIS, Compotier et flacon, 1920, huile sur toile signée (60 × 72). 120 000 F.

LÉGER, l'Araignée bleue (poème de Paul Eluard), 1938, huile sur toile signée et datée (91 × 65). 76 000 F.

SISLEY, le Bord de l'eau près de Port-Marly, toile signée, datée 73 (33 × 46). 255 000 F. Galliera, 28-XI-67.

DEGAS, Femme se coiffant, pastel, cachet (55 × 65). 170 000 F. Galliera, 28-XI-67.

CHAGALL, Fiancés au bouquet, toile signée (55 × 46). 160 000 F.

DERAIN, Nature morte aux fruits, toile signée (53 × 55). 79 000 F.

MARQUET, Impression d'hiver à Paris, toile signée (38 × 46). 105 000 F.

MATISSE, Nu assis, toile marouflée sur carton, signée (45 × 36). 167 500 F.

VLAMINCK, Marins, toile signée (73 × 92). 79 000 F. Galliera, 1-XII-67.

BOUDIN, les Lavandières au bord de la Touques, huile sur panneau (24 × 35,5). 147 000 F.

GUIGOU, le Village près de la rivière, huile sur toile (65,5 × 1,50). 105 000 F.

MATISSE, Femme assise en bleu, huile sur toile (63 × 48) signée, datée 37. 320 000 F. Galliera, 3-XII-67.

RENOIR, Jeune Fille de profil, vers 1880, huile sur toile signée (32 × 23,5). 1 070 000 F.

BONNARD, Palmier rose au Cannet, 1924, toile signée (49 × 47). 180 000 F.

DEGAS, Portrait d'Alfred Niaudet, vers 1877, huile sur toile signée (signature postérieure) [46 × 32]. 700 000 F.

BOURDELLE, Femme, bras au dos, épreuve ancienne en bronze patiné, signée, datée 1909 (haut. : 54). 11 000 F.

Estampes anciennes et modernes

Les estampes anciennes et modernes sont très recherchées, elles atteignent le prix d'un tableau. L'éventail des divers procédés de reproduction de l'image, de la gravure sur bois à la lithographie, en passant par le burin, l'eau-forte, l'autographie, sont également appréciés. L'achat d'une estampe, il y a moins d'une dizaine d'années, était le fait d'un petit nombre d'amateurs.

Les vedettes parmi les anciens : Rembrandt, Callot, Bonnet, Descourtis, Fragonard, Boucher, entre autres, et parmi les modernes : Delacroix, Chassériau, Daumier, Manet, Pissarro, Toulouse-Lautrec, Bonnard, Vuillard, Braque, Jacques Villon, Picasso et Dunoyer de Segonzac.

GOYA, le Garrotté (L. D. no 21), in-quarto en haut, eau-forte 1er état sur deux avant les biseaux du cuivre — qq piqûres — grandes marges. 11 500 F.

TOULOUSE-LAUTREC, Mlle Marcelle Lender en buste (L. D. no 102), in-folio en haut. Lithographie imprimée en couleurs. 2e état sur trois, timbrée. Annotée « 71 II E ». Cachet sec de Pan. Grandes marges. 10 000 F.

MARCOUSSIS, Guillaume Apollinaire, eau-forte signée, numérotée 11/30. 7 000 F.

VILLON, Portrait de jeune femme, pointe-sèche, signée, numérotée 4/26. 21 000 F. Drouot, 11-XII-67.

BRAQUE, Fox (Engelberts 5), eau-forte (1911), pièce cubiste capitale dans l'œuvre de ce maître, éditée par Kahnweiler en 1912, tirée à 100 exemplaires par Delâtre (no 68), papier d'arches. 10 300 F.

PISSARRO, Femme vidant une brouette (L. D. 31), eau-forte et aquatinte, belle épreuve du 7e état (sur 11), légendée et numérotée. 11 000 F. Drouot, 8-III-68.

Meubles / objets d'art
Céramique européenne

Les sièges et les meubles du xviiie siècle, d'époque Louis XV et Louis XVI forment l'essentiel des belles ventes de l'hôtel Drouot et du palais Galliera. Le mobilier d'époque Louis XV reste le plus cher, bien que celui du règne suivant, longtemps d'un prix très inférieur, arrive actuellement presque à le concurrencer. Les sièges et meubles Louis XIV sont beaucoup moins nombreux et achetés par de grands collectionneurs.