Grande Encyclopédie Larousse 1971-1976Éd. 1971-1976
T

télévision (suite)

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tellure

Corps simple solide non métallique.


Cet élément fut découvert par l’Allemand Martin Klaproth (1743-1817) en 1798 dans les minerais d’or où on avait déjà soupçonné son existence dès 1782.


État naturel

Cet élément est rare, il ne constitue que 2 · 10–7 p. 100 de la lithosphère, on le trouve en très faibles quantités à l’état natif et les anciens minéralogistes l’appelèrent or paradoxal ou or problématique par suite de son lustre. On le trouve surtout sous forme de tellurures et comme impureté dans divers sulfures métalliques.


Atome

Le numéro atomique de cet élément est 52, et la structure électronique de l’état fondamental de l’atome est : 1s2, 2s2, 2p6, 3s2, 3p6, 3d10, 4s2, 4p6, 4d10, 5s2, 5p4. Le rayon de l’atome est 1,37 Å, et le rayon de l’ion Te2– est 2,21 Å.

Les énergies d’ionisation successives de l’atome sont respectivement, en électrons-volts : 9,04 ; 21,6 ; 30,7 ; 31,9 ; 60,4 ; 72,2 ; 137,9, ce qui montre que ces valeurs sont inférieures à celles qui caractérisent le sélénium, le soufre et surtout l’oxygène.


Corps simple

À l’état solide, le tellure présente une forme grise isomorphe de la variété « métallique » du sélénium et faiblement conductrice de l’électricité. On peut obtenir aussi une forme noire amorphe. Il fond à 449,8 °C et bout à 1 590 °C. La vapeur est diatomique, mais, à très haute température (supérieure à 1 800 °C), elle se dissocie en atomes libres.

Le tellure présente des analogies avec le soufre et le sélénium, mais H2Te ne se forme pas par combinaison directe (au contraire de H2S et de H2Se). Le tellure ne se combine pas avec le cyanure de potassium (comme le font le soufre et le sélénium).

Il a très peu d’usages : allié au plomb, il améliore sa résistance à la chaleur et à la corrosion.


Principaux composés

On connaît des tellurures métalliques, des dérivés halogènes divers. Le monoxyde TeO est noir ; le dioxyde, qui est obtenu par combustion du tellure, est à peu près insoluble dans l’eau et réagit avec les bases pour donner des tellurites, tel K2TeO3 ; il réagit aussi avec les acides pour former des sels tels que Te2O3(OH)NO3 et 2 TeO2, SO3. On connaît ainsi le sulfate de tellure Te(SO4)2, obtenu par action du tellure sur l’acide sulfurique concentré.

L’oxyde tellurique TeO3 est obtenu par chauffage de l’acide tellurique H6TeO6 et il est insoluble dans l’eau. Le tellure est oxydé en acide tellurique par action d’un mélange acide très oxydant tel que PbO2 avec HNO3 ou eau régale avec KClO3. L’acide tellurique est un acide très faible qui se comporte généralement comme un diacide.

H. B.

témoignage

Notre droit positif impose au demandeur de rapporter la preuve du bien-fondé de ses prétentions ; il en est ainsi tant en matière pénale qu’en matière civile. La preuve peut s’administrer de différentes façons, notamment à l’aide d’écrits ou de témoignages ; le témoignage est la relation faite par une personne qui a vu ou entendu quelque chose et qui en atteste la vérité.



Le témoignage en matière pénale

La preuve par témoins devant les juridictions répressives est admise sans restriction, mais administrée selon des règles précises. Toute personne susceptible d’avoir connu des faits relatifs à une infraction* ou à son auteur présumé peut être entendue comme témoin, sous réserve de certaines exceptions : les mineurs âgés de moins de seize ans, les proches parents de l’accusé ou du prévenu ainsi que certains condamnés ne peuvent déposer en justice sous la foi du serment ; toutefois, leur audition sous serment demeure possible lorsque le ministère public ni aucune des parties ne s’est opposé à la prestation du serment.