Grande Encyclopédie Larousse 1971-1976Éd. 1971-1976
R

Reger (Max) (suite)

Les numéros d’opus de Reger atteignent 146, mais certains d’entre eux comprennent jusqu’à soixante pièces indépendantes, et sa production réelle est toute proche du millier de compositions, toutes écrites dans un laps de temps de vingt-sept ans (1889-1916). Reger traita tous les genres à l’exception du théâtre et de la symphonie. Les œuvres d’orgue à elles seules se montent à près de 250.

Œuvres principales de Reger

• orchestre : Sinfonietta, op. 90 (1905) ; Sérénade, op. 95 (1906) ; Variations et fugue sur un thème de J. A. Hiller, op. 100 (1907) ; concerto pour violon, op. 101 ; Prologue symphonique pour une tragédie, op. 108 (1908) ; concerto pour piano, op. 114 (1910) ; Concert dans le style ancien, op. 123 (1912) ; Une suite romantique, op. 125 (1912) ; Quatre Poèmes symphoniques d’après A. Böcklin, op. 128 (1913) ; Une suite de ballet, op. 130 (1913) ; Variations et fugue sur un thème de W. A. Mozart, op. 132 (1914).

• musique de chambre : sextuor, op. 118 (1910) ; quintette avec clarinette, op. 146 (1916) ; avec piano, op. 64 (1901) ; 6 quatuors à cordes : sans op. (1889), op. 54 (1900-01), 74 (1904), 109 (1909), 121 (1911) ; 2 quatuors avec piano, op. 113 (1910), 133 (1914) ; trios avec piano, op. 2 (1891) et 102 (1908) ; trios à cordes, op. 77 b (1904) et 141 b (1915) ; sérénades pour flûte, violon et alto, op. 77 a (1904) et 141 a (1915) ; 7 sonates pour violon et piano ; 4 sonates pour violoncelle et piano ; 3 sonates pour clarinette et piano, 11 sonates et 14 préludes et fugues pour violon seul ; 3 suites pour alto seul ; 3 suites pour violoncelle seul, etc.

• piano : Variations et fugue sur un thème de J.-S. Bach, op. 81 (1904) ; 4 sonatines, op. 89 (1905-1908) ; 6 préludes et fugues, op. 99 (1907) ; Variations et fugue sur un thème de G. Ph. Telemann, op. 134 (1914) ; très nombreux recueils de petites pièces ; pour 2 pianos : Variations et fugue sur un thème de Beethoven, op. 86 (1904) ; Introduction, passacaille et fugue, op. 96 (1906) ; nombreux recueils à 4 mains, etc.

• orgue : 2 suites, op. 16 (1895) et 92 (1905) ; 2 sonates, op. 33 (1899), 60 (1901) ; 7 chorals-fantaisies, op. 27 et 30 (1898), 40 (1899), 52 (1900) ; 4 fantaisies et fugues, op. 29 (1898), op. 46 Sur Bach (1900), op. 57 (1901), op. 135b (1916) ; variations et fugue, op. 73 (1903) ; Introduction, passacaille et fugue, op. 127 (1913) ; nombreux recueils de petites pièces comprenant notamment une trentaine de préludes et fugues et une centaine de petits chorals.

• musique chorale : avec orchestre : Psaume 100, op, 106 (1909) ; les Nonnes, op. 112 (1909) ; nombreux chœurs a capella, dont 3 motets, op. 110 (1909-1912).

• musique vocale : environ 250 lieder avec piano ; quelques mélodies avec orchestre.

H. H.

 H. M. Poppen, Max Reger (Leipzig, 1918 ; nouv. éd., Wiesbaden, 1947). / H. Unger, Max Reger (Munich, 1921). / A. Lindner, Max Reger, ein Bild seines Jugendlebens und künstlerischen Werdens (Stuttgart, 1922 ; 3e éd., Ratisbonne, 1938). / G. R. G. Bagier, Max Reger (Stuttgart, 1923). / M. Reger, Briefe eines deutschen Meisters (Leipzig, 1928 ; 2e éd., 1938) ; Briefe zwischen der Arbeit (Bonn, 1956-1973 ; 2 vol.). / S. G. Kallenberg, Max Reger (Leipzig, 1929). / E. Reger, Mein Leben mit und für Max Reger (Leipzig, 1930). / K. Hasse, Max Reger, Mensch und Werk (Berlin, 1938) ; Max Reger, Entwicklungsgang eines deutschen Meisters (Leipzig, 1946). / F. W. Stein, Thematisches Verzeichnis der im Druck erschienenen Werke von Max Reger (Leipzig, 1934, 3e éd., Wiesbaden, 1954 ; trad. fr. Catalogue thématique des œuvres de Max Reger, Leipzig et Wiesbaden, 1953). Max Reger (Potsdam, 1939 ; 2e éd., Leipzig, 1956). / E. Otto, Max Reger, Sinnbild einer Epoche (Wiesbaden, 1957).

régime

Ensemble des mesures diététiques nécessaires dans certaines circonstances physiologiques ou pathologiques.



Introduction

Dans les circonstances normales, les besoins de l’organisme sont assurés par la ration alimentaire, quantitativement et qualitativement. La ration alimentaire doit couvrir les besoins caloriques en assurant un bilan recettes-dépenses équilibré. Les besoins sont représentés par une dépense de base (métabolisme* basal) irréductible, représentant les dépenses inévitables (respiration, travail cardiaque, tonus musculaire permanent, fonctions enzymatiques diverses), à laquelle s’ajoutent les dépenses dues à l’activité de l’individu. Le métabolisme de base est d’environ 1 600 cal, mais, au total, c’est une dépense de 2 600 cal que la ration alimentaire doit couvrir.

Pour ce faire, l’organisme fait appel, sous forme d’aliments, aux glucides, lipides et protides. Les glucides ont une valeur énergétique de 4,1 cal par gramme ; les principaux aliments fournisseurs de glucides sont les céréales (75 p. 100), les légumes secs (de 55 à 60 p. 100), les pommes de terre (15 p. 100). Les lipides ont une valeur énergétique de 9,3 cal par gramme ; ils sont fournis par le beurre et ses succédanés, les huiles et les graisses animales. Les protides ont une valeur calorique moyenne de 4,2 cal par gramme ; ils sont d’origine animale (viandes et poissons, lait et ses dérivés, œufs) ou végétale (légumes secs, céréales). Les protides ont, outre leur rôle énergétique, un rôle plastique, et certains acides aminés sont indispensables à la croissance harmonieuse de l’organisme. Finalement, la ration alimentaire équilibrée doit comporter : des vitamines, des protides (1 g par kilo de poids), des lipides (40 p. 100 des besoins caloriques), des glucides (48 p. 100 des besoins).


Régimes dans des circonstances physiologiques particulières

Chez l’enfant, en raison d’un métabolisme intense, la ration doit être proportionnellement plus élevée que chez l’adulte.

Pendant la grossesse, les besoins de la femme peuvent augmenter de 25 p. 100 dans les premiers mois.

Chez le vieillard, il faut restreindre les graisses, qui favorisent l’athéromatose, donner une ration protéique normale, mais surveiller l’apport glucidique pour éviter l’obésité.

Les travailleurs de force et les sportifs doivent couvrir de grosses dépenses énergétiques, et le choix de leurs aliments est fondamental. Certaines activités (astronautes) réclament des rations sans résidus.

Les progrès techniques modifieront sans doute les types d’alimentation. Les aliments synthétiques ont fait leur apparition. On se tourne également vers les ressources de la mer, qui possède d’immenses richesses énergétiques. Les habitudes alimentaires traditionnelles s’en trouveront sans doute modifiées, peut-être aux dépens du goût et de l’odorat ?