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préhistoire

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Stonehenge
Stonehenge

Résumé du dossier

La préhistoire désigne la période chronologique de la vie de l’humanité qui va de l’apparition de l’homme à l’invention de l’écriture. La première période, qui s’achève il y a 10 000 à 12 000 ans, est appelée le « paléolithique » et se caractérise par l’apparition et le développement de l’industrie de la pierre et par une économie de prédation et de cueillette. Le paléolithique inférieur débute par la culture des galets aménagés, dits « choppers », fabriqués par l’australopithèque puis par le genre Homo (Homo habilis et Homo erectus). Le paléolithique moyen correspond au développement de l’Homo sapiens, dont le type le plus connu est l’homme de Neandertal. Le paléolithique supérieur concerne l’Homo sapiens sapiens, avec lequel on assiste à la naissance d’une forme d’art, parfois pariétal (Lascaux, Altamira, grotte Chauvet), d’un culte des morts. Le néolithique fait suite au paléolithique et correspond à l’accession à une économie productive (agriculture, élevage, artisanat). Vers 8000 avant J.-C., les habitants du « Croissant fertile », région du Moyen-Orient, qui s’étend de la mer Morte au golfe Persique, deviennent peu à peu des agriculteurs sédentaires. Cette « révolution néolithique » correspond à la naissance de villages et par l’essor de la poterie, du tissage et les débuts de la métallurgie. Les premiers échanges commerciaux s’ensuivent, avec la nécessité de conserver une trace écrite de ceux-ci. C’est ce qui motive en premier lieu l’invention d’un système d’écriture : l’alphabet cunéiforme, qui consiste en des petits dessins tracés à l’aide d’un roseau taillé sur des plaquettes d’argile humide. La naissance de l’écriture, à laquelle correspond la fin de la période préhistorique, est contemporaine de l’apparition des premières cités et grandes entités politiques. Elle permet de donner des ordres, d’édicter des lois, de glorifier les rois et, au-delà, de retracer l’histoire de ces civilisations.

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population

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Mexico
Mexico

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Les sept milliards d’habitants de la Terre se répartissent de manière inégale sur la surface de notre planète. Certaines régions présentent des densités très faibles de moins de dix habitants au km2, d’autres de fortes dépassant les 100. On recense dans le monde huit grands foyers de population. Les trois foyers de l’Asie du Sud-Est concentrent plus de la moitié de la population mondiale : la permanence de civilisations et de pays qui y ont aménagé l’espace depuis des millénaires, la forte natalité et la culture du riz en sont des causes. Le développement économique initié depuis des siècles de l’Europe occidentale en fait un autre foyer de population. D’importantes zones de peuplement au nord-est des États-Unis et au sud-est du Brésil s’expliquent par l’affluence d’émigrés européens suivie d’un extraordinaire essor urbain. La croissance démographique des pays du golfe de Guinée et l’histoire ancestrale du Croissant fertile au Moyen-Orient, en dépit de son aridité, font de ces deux régions des zones très peuplées. Il existe des flux migratoires importants : les émigrés quittent leur pays dans l’espoir de garantir et d’améliorer leur niveau de vie. Longtemps, manquant de main d’œuvre (pendant les Trente Glorieuses, notamment), les pays industrialisés ont favorisé l’immigration ; avec la crise, la tendance s’est inversée et ces pays riches ont été amenés à réguler et à réglementer l’immigration légale. En outre, de nombreux émigrants sont des réfugiés fuyant leur pays pour échapper à des catastrophes naturelles, des persécutions ou à des guerres civiles ou autres.

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patrimoine

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Saint-Pétersbourg
Saint-Pétersbourg

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Héritages culturels de générations qui se sont succédé, les vestiges du passé évoquent les fondements où les civilisations plongent leurs racines et racontent l’histoire des peuples. Ils peuvent prendre des formes multiples : chefs d’œuvre de l’art, grands textes de la littérature, compositions musicales, vestiges de l’archéologie, friches industrielles, réalisations technologiques ou de l’artisanat, photographies, films, objets de la vie quotidienne, écrits les plus divers, témoignages des évolutions historiques, régionales ou argotiques de la langue, sans oublier aussi paysages et environnements dans lesquels nous vivons, naturels ou façonnés par l’homme. On peut parler d’un droit au patrimoine, dont il est le devoir de l’État et des collectivités d’assurer la présentation des richesses (monuments, sites et musées). Il leur incombe aussi de faciliter l’accès à la connaissance de cette culture par l’éducation. En retour, chacun à le devoir de préserver ce patrimoine et de veiller à en cultiver la mémoire. Selon la formule consacrée, la « Terre ne nous appartient pas, elle nous est prêtée par les générations futures ». Nous devons donc transmettre à nos descendants un double patrimoine préservé, culturel et naturel. Au niveau mondial, l’Unesco répertorie les lieux et sites à protéger, incitant les gouvernements à les préserver par des aides. Le souci de la préservation du patrimoine et le développement de la recherche, de la création et du développement sont les deux aspects d’un même défi que l’humanité doit relever : celui du progrès et de la construction d’un avenir meilleur fondé sur des valeurs humaines. L’avenir ne peut qu’avoir bonne mémoire.

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nutrition

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Éléments du sang
Éléments du sang

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Les appareils digestif, respiratoire et circulatoire contribuent à approvisionner les organes et participent à la nutrition de l’organisme, qui peut ainsi, en absorbant des éléments issus du milieu dans lequel il vit assurer son fonctionnement et sa croissance. L’alimentation des animaux varie en fonction de leur régime (carnivore ou végétarien ou les deux, omnivore). Elle doit compenser les dépenses et les besoins de l’organisme, qui sont variables selon l’âge, l’activité et le sexe de chaque individu. On distingue les aliments bâtisseurs (riches en protides et en calcium), énergétiques (matières grasses, amidon, sucres), fonctionnels (vitamines et fibres), et l’eau. La digestion transforme les aliments en molécules absorbables par l’organisme, les nutriments. La respiration consiste en des échanges gazeux entre l’organisme et son environnement : absorption de dioxygène et rejet de dioxyde de carbone. Le fonctionnement des cellules des organes nécessite des échanges permanents entre celles-ci et le milieu intérieur qui leur apporte nutriments et dioxygène et qui comprend deux liquides : le sang et la lymphe. La lymphe interstitielle, où baignent les cellules, est le lieu d’échange avec celles-ci. Elle se renouvelle à partir du sang. La circulation sanguine se fait dans un système clos formé de vaisseaux (artères et veines). Elle est activée par le cœur, qui fonctionne comme une pompe.

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mondialisation

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Création de l'O.M.C.
Création de l'O.M.C.

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Le terme de « mondialisation » se définit comme une internationalisation de l’économie par les échanges, qui doit permettre d’ouvrir les marchés à tous et de favoriser le développement économique. Cette révolution a été provoquée par l’accroissement des moyens de diffusion des marchandises, des capitaux et des informations. En outre, l’effondrement du modèle économique des pays socialistes et l’introduction du capitalisme dans de nombreux pays en développement ont mis fin aux divisions géopolitiques traditionnelles. La conception, la fabrication, la commercialisation des produits ne sont plus pensées à l’échelle d’une région ou d’un État, mais à celle de la planète toute entière. L’essentiel de la production est assuré par des firmes multinationales, que la recherche d’une main-d’œuvre à bon marché amènent à délocaliser leurs unités de production dans les pays en développement. L’énorme majorité de ces firmes provient de la « Triade » (États-Unis, Europe et Japon) et de leurs associés (Canada, Corée du Sud, etc.). Aucune partie du monde ne peut ignorer cette nouvelle donne, ni s’affranchir de la mise en concurrence des économies. Si certains pays (Chine, Inde, Brésil), qui disposent de matières premières et d’une main-d’œuvre nombreuse et bon marché, peuvent tirer profit du nouveau modèle économique, à condition qu’ils puissent produire localement des produits plus élaborés, il n’en va pas de même d’une multitude de pays pauvres, qui voit s’accroître les inégalités.

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monde

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Désert de Rub al-Khali
Désert de Rub al-Khali

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L’océan mondial, qui regroupe mers et océans, constitue un ensemble liquide continu qui couvre plus des deux tiers de la surface de notre planète. On passe d’une de ses zones à l’autre par des passages resserrés entre des caps appelés « détroits ». Il existe des mers dites « intérieures » comme la mer Caspienne ou la mer d’Aral. L’hydrographie continentale comprend en outre les glaciers, cours d’eau et lacs, ainsi que les eaux souterraines. Un continent est une vaste étendue de terres bordée par plusieurs mers ou océans. Les zones de terres resserrées qui relient les continents sont appelées des « isthmes ». Le relief est constitué par l’ensemble des étendues et des dénivellations du sol à la surface de la Terre, dont on distingue trois grandes formes : d’une part, les plaines et les plateaux sont des étendues plates (les premières sont situées à proximité du littoral [plaines côtières] ou au niveau des grands cours d’eaux [plaines fluviales], tandis que les seconds les surplombent) ; on appelle « vallées » les plaines fluviales encaissées entre des reliefs élevés et « bouclier » les plateaux très étendus situés au cœur des continents ; d’autre part, les montagnes sont des surfaces dénivelées. Certaines forment des massifs anciens, dont les sommets ont été érodés par le vent et les précipitations, d’autres, dites « jeunes », résultent de plissements et de formations récents et forment de grandes chaînes, dans lesquelles se situent les points culminants des continents.