Résultats 1-20 de 40 pour capitalisme

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révolution industrielle

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Locomotive à vapeur
Locomotive à vapeur

Résumé du dossier

Plus qu’une époque, on désigne par « révolution industrielle » un ensemble de phénomènes qui ont accompagné, à partir de xviiie siècle, la transformation du monde moderne par le développement du capitalisme, de la technique, de la production et des communications. On distingue chronologiquement une première phase, qui repose essentiellement sur la mécanisation, née de progrès techniques déterminants dans les industries textile, minière et métallurgique (machine à vapeur, mécanisation de la filature et du tissage, extraction du charbon et utilisation du coke) ; elle a profité aussi de la généralisation du crédit. Apparue en Grande-Bretagne, à la fin du xviiie siècle, cette première période s’est traduite par un dynamisme industriel et commercial, accompagné d’une forte hausse de la population urbaine. La période suivante est liée (vers les années 1880) à l’utilisation de nouvelles énergies (pétrole, gaz, électricité) et à des inventions majeures (moteur à explosion, éclairage électrique, téléphone, etc.). La dernière période (seconde partie du xxe siècle) procède principalement des applications de la physique quantique, de l’électronique, de l’informatique et du développement des communications. Pendant la première période, l’essor industriel s’est fait d’abord par une exploitation d’une classe ouvrière dont les conditions de travail et de vie ne se sont améliorées que progressivement, au fil de son organisation et de ses luttes émancipatrices. La deuxième période coïncide avec l’impérialisme colonial. La troisième période de développement industriel a surtout concerné les États-Unis, le Japon et l’Europe (la « triade »), avant que ne se fasse jour la mondialisation, et que Chine, Inde et autres pays émergents ne les rejoignent.

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guerre froide

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Marx, Engels, Lénine et Staline
Marx, Engels, Lénine et Staline

Résumé du dossier

Cette période de tensions vit s’opposer, pendant près d’un demi-siècle, les États-Unis et l’Union soviétique, ainsi que leurs alliés respectifs. Ces pays formaient deux blocs dotés de moyens militaires considérables et défendant des systèmes idéologiques et des modèles économiques antinomiques (communisme d’une part et capitalisme de l’autre). On distingue une première phase très conflictuelle (guerre de Corée, mise en place des régimes communistes de l’Europe orientale, construction du mur de Berlin, insurrection de Budapest et crise de Cuba), entre 1948 et 1962 ; cette phase est suivie d’une période dite « de détente », entre 1963 et 1978, où la compétition entre les deux grandes puissances (→ coexistence pacifique) se situe notamment sur le champ de la conquête de l’espace et de la Lune ; néanmoins, c’est au même moment qu’ont lieu la guerre du Viêt Nam et les événements de Tchécoslovaquie (→ printemps de Prague) et que se mettent en place en Amérique latine (Chili, Brésil, Argentine, Uruguay…), des régimes autoritaires et violents avec l’appui des États-Unis. En fait, durant cette période, les conflits entre les deux grands se produisent souvent par nations interposées. Ceci amène d’ailleurs certains pays à souhaiter se soustraire de ce système bipolaire : conférence des pays non-alignés (→ non-alignement), autonomie française par rapport aux grandes puissances prônée par Charles de Gaulle. Entre 1979 et 1985, on assiste à une nouvelle montée des tensions (intervention soviétique en Afghanistan, boycott des jeux Olympiques de Moscou, événements de Pologne). La politique engagée ensuite par Mikhaïl Gorbatchev (glasnost, perestroïka) et l’effondrement du monde communiste soviétique conduisent ensuite à la fin de la guerre froide.